© Art Spiegelman
C’est hier matin qu’avait lieu la conférence de presse du Festival international de la bande dessinée d’Angoulème 2012 à… Paris. En effet, c’est au Centre culturel Pompidou qu’avait lieu cet événement étant donné que la Bibliothèque du Centre Pompidou (BPI) est un partenaire majeur du Festival depuis longtemps. Etaient présent sur scène Philippe Lavaud (Maire d’Angoulême), Franck Bondoud (directeur général du Festival) et Benoit Mouchart (Directeur artistique du Festivel) mais aussi Michel Ching-long Lu (Représentant de Taïwan en France) qui a fait une intervention pleine d’humour. Les partenaires tels que la Caisse d’Epargne, la Fnac ou encore la SNCF y sont allé eux-aussi de leurs petites phrases de louanges. Mais ce que tout le monde attendait c’était bien sur l’intervention du président du jury de ce 39ème Festival, j’ai nommé Art Spiegelman. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Art Spiegelman est un auteur/dessinateur américain qui a marqué l’histoire de la BD de son empreinte grâce à son chef d’oeuvre « Maus ». Dans cette BD de 250 pages mettant en scène des souris, Spiegleman a démontré via le vécu de son père, l’horreur de l’holocauste… Interviewé sur scène par un journaliste de radio connu (dont je ne me souviens plus le nom…) Art Spiegelman a démontré tout son humour, sa répartie et son envie de mener à bien son rôle de président du jury dans ce Festival 2012.
La conférence de presse était aussi l’occasion de découvrir l’affiche de cette édition réalisée pour le coup par Art Spiegleman. Il a volontairement voulu, à sa manière, rendre hommage à différens styles de BD à la manière de bouts d’affiches superposées comme sur un mur du métro. On y reconnait des personnages comme Tintin, le Marsupilami, Mickey ou même Lamu (pour le côté manga) mais aussi en avant-plan une souris de « Maus » qui bouquine une BD numérique sur un iPad. Comme quoi, les auteurs des années 70/80 vivent avec leur temps et c’est heureux.
Je ne m’étalerai pas sur la liste dévoilée hier des albums en lisse pour la compétition, vous trouverez tout cela sur le site du festival mais sachez qu’il y a de tout et globalement du bon avec des auteurs de toutes les générations. Cela m’a donné envie de me racheter quelques BD comme notamment l’adaptation de Valérian par Manu Larcenet…
Plus que jamais, le Festival d’Angoulême sera tourné vers le monde avec des expositions consacrés à la BD espagnole, suédoise ou taïwanaise notamment. Art Spiegelman sera évidemment représenté aussi avec une exposition lui étant entièrement consacrée. L’Europe se dessine sera une exposition transversale inédite rassemblant les créations originales d’une cinquantaine d’auteurs européens. Notez également une expo en l’honneur de Fred, auteur de Philémon. A côté de cela, le Festival proposera tout un tas d’activités pour les jeunes, les habituels concours de BD ou bien diverses animations tout au long du week-end. Il y aura même un espace pour les jeunes proposé par Malabar et sa nouvelle mascotte moche, le chat Mabulle.
Je vous en ai parlé déjà sur le blog, le concept EspritBD orchestré par la Caisse d’épargne sera de la fête avec un gros stand et pas mal d’animations sur le Festival. Pour rappel, EspritBD est une plateforme communautaire de jeunes talents qui verra officiellement le jour via un site internet le 17 janvier prochain. Une application iPad/iPhone sera même disponible à ce moment là. En attendant, un blog est déjà en ligne : http://blog.espritbd.fr/
J’éspère que cela vous aura donné envie d’aller au Festival incontournable de la BD d’Angoulême du jeudi 26 au dimanche 29 janvier 2012. Personnellement, j’y suis allé plusieurs années à la fin des années 90 et quand on aime la BD (et la foule…) c’est une chose à faire. Toutes les infos sont là : http://www.bdangouleme.com
En fin de conférence on a tous reçu un dossier de presse dans une grosse chemise aux couleurs du Festival ainsi qu’une carte de crédit Caisse d’Epargne illustrée par Marc-Antoine Matthieu. Deux cartes personnalisées de ce type seront disponibles dans cette banque prochainement…
Petite note : le « grand » absent de cette conférence de presse était un certain Frédéric Miterrand, notre Minstre de la Culture qui semble-t-il a oublié de se lever… Mais on s’est passé de lui sans encombres…