Comme chaque fin d’année, on retourne avec plaisir dans les Skylands. Cette année, Activision nous propose Skylanders Imaginators. Le concept de jouets video avec figurines intéractives revient donc avec une nouveauté: la possibilité de créer ses propres Skylanders… (Pour rappel, ici notre unboxing)
La série semble donc savoir se renouveler chaque année. Après les Giants, les voitures de Superchargers, les figurines inter-changeables Swap Force, les cristaux de Trap Team, voici donc la possibilité d’inventer des Skylanders (virtuels bien évidemment) pour jouer avec dans l’aventure.
Côté histoire on reprend les mêmes et on recommence. L’infâme Kaos est encore là pour mettre le bordel avec cette fois-ci les Doomlanders qui seront autant de boss à affronter au cours de notre progression. Cette progression elle est encore une fois très similaire aux autres opus. On commence à avoir nettement l’impression de toujours jouer au même jeu… Heureusement, le bestiaire se renouvelle un peu et aussi bien sur les Skylanders qui font tout l’intérêt d’un tel jeu…
Et face aux Doomlanders, le joueur dispose des Sensei, ces Skylanders puissants qui disposent de différentes capacités offensives. On en trouve deux dans le pack de démarrage à l’image de Master King Pen (élément Eau), un pingouin costaud et Golden Queen, (élément Terre) qu’on avait pu affronter dans l’épisode Trap Team… elle a donc changé de camp.
Ce sont pas moins de 31 Senseis qui existent donc dans Skylanders Imaginators. Ils proposent tous des pouvoirs spéciaux et évolutifs. Si les Skylanders de base profitent parfois d’évolution spectaculaires, ça l’est encore bien plus avec les Senseis. De quoi faire du grabuge chez Kaos…
Mais qu’est-ce donc ce principe Imaginators? Et bien en fait, en plus de glâner des pièces au fil de l’aventure, le joueur peut trouver des coffres d’Imaginite. C’est grâce à cela qu’on débloquera tout un tas d’apparences et accessoires pour créer de nouveaux Skylanders. L’interface de création est excellente et on passe beaucoup de temps à créer ses personnages jusqu’aux armes, à la voix et aux répliques. Pour enregistrer un Skylanders Imaginators il faut utiliser un cristal de création. Donc plus vous aurez de cristaux, plus vous pourrez créer de Skylanders. Mais rassurez-vous, vous pouvez les modifier à outrance…
Concernant les capacités offensives de vos Skylanders, notez qu’il existe dix spécialiés : sentinelle, chevalier, ninja, épéiste, marteleurs, tireur, bazookeur, sorcier, archer et cogneur.
En plus de l’aventure principale, le jeu offre bon nombre de mini-jeux variés mais aussi la possibilité de faire des courses Skylanders Superchargers, une sacrée bonne idée. De quoi faire piloter ses Senseis dans des courses locales ou online avec le véhicule de son choix.
Si l’aventure est déjà riche en elle-même avec à côtés de nombreux défis et autres jeux annexes, on passera beaucoup de temps à créer et améliorer ses Skylanders pour en faire des bêtes de guerre avec un look swag bien sûr… C’est une nouveauté qui est vraiment bienvenue dans la saga.
Pour les amateurs de jeux video retro et PlayStation en particulier, sachez que le Skylanders Crash Bandicoot est de la partie avec le Dr Neo Cortex. Et ce sur PS4 mais aussi sur les autres consoles. C’est un bonheur de jouer avec ce personnage mythique du jeu video qui propose même son propre niveau dans le jeu, de quoi retrouver sable fin et caisses à exploser…
Graphiquement, sur Xbox One, ce Skylanders Imaginators est plutôt très beau avec de chouettes effets offerts par les différentes attaques de chaque Skylanders.
Alors bien évidemment, ce Skylanders Imaginators est, comme les anciens épisodes, une poule aux oeufs d’or. Si le pack de démarrage permet de bien s’amuser, il faudra repasser à la caisse pour avoir d’autres Senseis, d’autres aventures annexes ou bien d’autres cristaux de création. Sachez néanmoins que tous vos anciens Skylanders restent compatibles avec ce nouvel opus.
Skylanders Imaginators reste un incontournable pour Noel avec un jeu toujours riche en contenu qui sait se renouveler sur bien des points. Le concept de jouets video ne semble donc pas mort… et c’est une bonne nouvelle!