En 2013, la plus célèbre des héroines de jeu video, Lara Croft, faisait un retour fracassant dans Tomb Raider (Reboot de la série). En 2014, une version PS4/Xbox One sublimait le tout… et ce 13 novembre, en exclu (temportaire) sur Xbox One (et 360), elle revient encore dans Rise of The Tomb Raider, un jeu dans la lignée du précédent…
J’ai eu la chance de vivre l’aventure en avant-première; reprendre le contrôle de Lara Croft étant toujours un plaisir non dissimulé. Depuis Tomb Raider en 2013, Square Enix et Crystal Dynamics nous proposent du grandiose avec de l’action, de l’aventure, de la survie, du grand spectacle. Si Uncharted s’est inspiré de Tomb Raider, je pense qu’on peut confirmer que désormais l’inspiration fait le chemin inverse, mais on ne va pas s’en plaindre…
Rise of the Tomb Raider nous remet donc dans la peau de Lara l’aventurière qui mène une expédition archéologique pour découvrir le secret de l’immortalité ce qui l’emmènera en Syrie mais aussi dans les montagnes enneigées de Sibérie… C’est d’ailleurs dans cet environnement glaciale que débute l’aventure de manière mémorable.
Puisqu’une expédition n’est jamais simple pour Lara Croft, l’ordre de la Trinité va semer le trouble dans ses plans. Konstantin, son chef nous mènera la vie dure avec ses hommes tout au long de l’aventure…
L’histoire est un point fort du jeu avec des rebondissements, des protagonistes qui ne sont pas là par hasard, des « flash-back » et un lien fort avec l’enfance de Lara, son père, sa mère… la famille Croft.
Ce qui séduit dès les premières secondes, c’est la réalisation de l’ensemble : environnement, modélisation de Lara (elle est en formeS cette année ^^), animations, effets de particules, pyrotechniques, la lumière, etc… c’est du grand art, davantage encore que le dernier opus. On a beau dire, même si de bons graphismes ne font pas forcément un bon jeu, ici c’est une valeur ajoutée incontournable favorable à l’immersion.
Pour revenir à la modélisation de Lara (bah oui c’est important non?) elle est ici évolutive en fonction de ce qui lui arrive. On passera donc de la poussière au T-shirt mouillé… Lara se sali, se blesse, transpire… (oui bon j’arrête…). On serait même parfois presque davantage séduit par l’aspect du gameplay que par les cinématiques.
Dès le début du jeu on note des nouveautés dans le gameplay avec par exemple l’exploration. Désormais on peut observer des fresques et autres inscriptions dans les temples qui nous permettent de peaufiner nos connaissances linguistiques. On trouve aussi, il me semble, davantage d’objets (trésors) à collectionner ainsi que des messages (écrits ou audio). Ces possibilités d’exploration tranchent parfaitement avec l’action souvent intense.
Le reste du temps, il est vrai que Lara ne chôme pas. On retrouve les célèbres phases de plate-forme : escalade, plongée, sauts… Lara use parfaitement de ses grappins pour s’agripper au parois rocheuses ou de glace. Elle pourra aussi lancer ce grappin associé à un filin pour atteindre des éléments éloignés. Moins nombreuses sont les énigmes et autres puzzles permettant d’activer des mécanismes de grande taille par rapport aux opus précédents je trouve. C’est un poil dommage.
Car finalement, on est souvent confronté aux ennemis et le jeu laisse une grande part au shoot et au combat rapproché. Ici, plusieurs manières d’en découdre : discrètement ou de manière frontale. Les différentes situations offrent souvent la possibilité entre infiltration ou action directe. Pour se faire, Lara peut se cacher dans les fourrés et user surtout de son arc. C’est certainement l’arme qu’on utilisera en priorité. Il est silencieux et permet aussi de lancer des cordes pour faire des tyroliennes. En combat, il permet de blesser ou tuer les ennemis, mais aussi de leur lancer des flèches empoisonnées, explosives ou enflammées. Plus tard dans le jeu on pourra utiliser des flèches grappins à tirer dans les parois pour se créer un chemin vertical.
Bien sur, Lara dispose aussi d’armes à feu (pistolet, mitraillette, fusil à pompe…) et pourra trouver sur son chemin des cocktails Molotov, des grenades artisanales, fumigènes, etc.. Mais tout cela nécessite des matériaux qu’il faut trouver dans les nombreuses caisses ici et là ou dans la nature (champignons pour les flèches empoisonnées par exemple). Aussi, chaque arme (même le grappin) peut être amélioré en fonction de l’expérience acquise. Lara dispose aussi d’un arbre de compétence et au fil de l’aventure on pourra aussi choisir sa tenue. Tout cela se gère toujours via les feux de camps qu’on trouvera dans les différents niveaux. C’est là aussi qu’on accèdera à des voyages rapides pour rejoindre certaines zones déjà parcourues.
Les ennemis manquent peut-être de variété et on retrouve le même type de gaillards que dans l’opus précédents : du simple soldat au soldat en armure ou équipé d’un bouclier (enfin je ne vous dit pas tout…^^). Certains seront plus coriaces, armés de machette, d’autres de mitrailleuses lourdes… L’IA est plutôt bonne (même s’il m’est arrivé de tomber sur des soldats qui ne mouftaient même pas à l’explosion d’une de mes grenades à côté d’eux…). Les soldats vous encerclent, certains vous surprennent par derrière, etc..
On retrouve des phases d’actions intenses comme des chutes ou des fuites qui nécessiteront de courir et d’éviter des obstacles. Mais on se retrouvera aussi face à des animaux féroces à l’image de l’ours qu’on rencontre assez vite. Entre QTE, roulade et précision des tirs, ces confrontations sont mémorables.
En plus de l’aventure principale, Rise of The Tomb Raider offre des missions et défis annexes. On trouvera des alliés dans le jeu et via leur campement on pourra accepter différentes missions secondaires (comme dans un Far Cry) mais aussi des défis bienvenus : le mode Expédition qui propose de faire des niveaux le plus vite possible ou en récupérant des objets précis, en tirant sur des lanternes, etc..
La survie reste au cœur du jeu et il faudra sans cesse ramasser tout un tas de truc sur notre chemin. Pourquoi pas même chasser le cerf ou le sanglier pour récolter de la peau ou de la graisse… Notre grappin nous permettra de récolter du minerai, etc.. Tout cela permet à Lara de faire évoluer son équipement et ce n’est pas à négliger pour se parer à certains affrontements plus musclés. D’ailleurs, en fonction de ces éléments récoltés, Lara pourra se soigner à tous moments en actionnant LB.
Précisons que l’arbre de compétences de Lara est divisé en 3 parties : Castagneur, Chasseur et Survivant. On trouve 15 skills dans chaque compartiment (qui se débloquent par 5). On peut ainsi choisir de privilégier le compartiment du jeu que l’on souhaite en priorité.
On peut déplorer au final une aventure assez classique qui manque de renouvellement dans les environnements et les ennemis rencontrés. Malgré tout, ce Rise of The Tomb Raider poursuit merveilleusement bien la série avec un gameplay astucieux, étoffé et agréable à chaque instant. Le jeu est riche à tous les niveaux et Lara Croft y est sublimée à tous points de vue… Rise of The Tomb Raider sortira le 13 novembre sur Xbox One et Xbox 360.
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