On connait les studios Techland pour des titres de qualité comme les séries Call of Juarez ou Dead Island. Avec Dying Light, ils reviennent en terre Zombies avec une approche différente à base de « parkour ».
Le « parkour », vous connaissez? C’est une activité physique qui vise un déplacement libre et efficace dans tous types d’environnements… Meilleur exemple dans le jeu video : Mirror’s Edge. Et bien, dans Dying Light, pour éviter les zombies, on va pouvoir user de cette pratique en courant et en escaladant les murs…
Nous incarnons Kyle Crane, parachuté sur Haran, une ville en quarantaine où des hordes de zombies pullulent. Avec quelques coéquipiers sur place, il nous faut trouver un moyen d’éradiquer le virus qui pèse sur les lieux. On aura donc différentes missions à remplir dans un open world hostile…
De jour comme de nuit, on passera donc notre temps à déambuler dans une ville livrée aux infectés. Notre capacité à bouger rapidement et de manière verticale va nous permettre d’aller assez vite d’un point A à un point B mais forcément, on croisera souvent de méchants personnages. Finalement, contrairement à certains jeux du genre, on évite plus souvent la confrontation en privilégiant la fuite. Ce sera d’autant plus le cas la nuit avec des zombies d’un autre type, plus rapides et plus sensibles au moindre bruit…
Si les débuts de l’aventure nous met face à des zombies certes nombreux mais plutôt lents et peu futés, on découvrira bien vite que d’autres types d’infectés existent en ville : des sprinteurs, des cracheurs ou encore des costauds… Aussi, on sera parfois confrontés à des humains mal-attentionnés aussi mais armés.
D’autant plus que nous n’avons pas vraiment de quoi nous défendre comme on le souhaiterait. Débutant avec une arme blanche simpliste (ou bien même un pied de table…), il faudra trouver des matériaux pour fabriquer des armes plus efficaces (à la manière d’un Dead Rising). On aura parfois la chance de mettre la main sur des armes à feu mais la plupart du temps il faudra faire avec les moyens du bord et ce qu’on trouve autour de nous : tuyaux, battes, outils, etc.. On aura vite compris que l’intérêt est de customiser tout cela pour avoir par exemple une arme enflammée par exemple. On usera alors d’un sens spécial qui nous permet de trouver plus facilement les matériaux nécessaire à la création d’une arme plus puissante. On pourra aussi en acheter dans notre QG. C’est ici aussi qu’on pourra dormir pour passer la nuit en évitant trop de danger… (les plus téméraires ne dormiront donc pas…).
En fonction des défis exécutés dans la ville, notre personnage pourra gagner en performance sur divers critères : force, rapidité, etc.. Le joueur peut alors choisir une orientation à son aventure et c’est plutôt bien vu. Notez néanmoins que votre expérience sera diminuée après chaque mort tandis que la nuite, prise de risque oblige, ce ne sera pas le cas. Pour évoluer plus vite il faudra donc prendre son courage à deux mains pour sortir by night… Puisqu’on est toujours plus courageux à plusieurs, Dying Light est très axé sur le coop et il est bien plus sympa de jouer de 2 à 4 pour évoluer plus vite et se sentir plus fort.
Techniquement réussi, Dying Light est un survival plutôt original avec son axe « parkour » et un peu rpg sur le fond. On pourra pester parfois contre le contrôle du personnage dans certaines phases d’escalades ou de sauts mais il faut prendre le temps de manier tout cela (et faire gaffe à ne pas passer à travers un toit… ça arrive souvent). Au-delà de cela, rien de très innovant au final mais Dying Light est un jeu taillé pour le coop et en ce sens il est une sympathique surprise…
Les thématiques abordées sont vraiment excellente