DEAD RISING 3 – Test Xbox One
Vous en avez marre des zombies? Non? Bon, ça tombe bien. Sortie au lancement de la Xbox One fin 2013, Dead Rising 3 (exculsif à la console) vous permet une nouvelle fois de découper du zombie en rondelles.10 ans après les événements passés à Fortune City dans Dead Rising 2, l’histoire nous propose d’incarner un jeune mécanicien nommé Nick Ramos. Il essaie de survivre à l’invasion de zombies dans la ville fictive de Los Perdidos en Californie. Ramos doit faire équipe avec d’autres survivants et s’enfuir de la ville avant qu’un bombardement militaire ne la rase…
Le jeu reprend le concept des autres opus avec un (presque) open world qui permet de suivre les missions principales ou des missions secondaires (sauvetage de survivants, etc..). On est de suite confronté à des hordes de zombies dans les rues mais aussi à des survivants malveillants et pas très sympas… ZConte les zombies ou ces psychopathes, on devra faire face et survivre en affrontant à certains moments des boss qui varie la tuerie mécanique des groupes de zombies « standards ».
Les amateurs de la série retrouveront avec bonheur son côté décalé et ses possibilités de customisation. En effet, en ramassant divers objets, Nick pourra les combiner pour réaliser des armes aussi dévastatrices que farfelues. Aussi, il pourra changer d’apparence pour arpenter les rue en string ou en ours en peluche… Au-delà de cet aspect délirant, on participe à une histoire certes basique mais composée de quelques personnages secondaires intéressants (presque plus que le héros lui-même…).
Les missions secondaires restent assez importantes dans le jeu et pour votre progression dans les missions principales puisque vous obtiendrez de l’aide des survivants sauvés. Dans certaines situations c’est bienvenu. Mais il y a d’autres moyens de se sentir moins seul. En effet, le jeu est jouable en coop online. Après avoir indiqué sa manière de jouer (jouer pour la détente, jouer pour les succès, etc..) on débute l’aventure avec un joueur choisi en conséquence. Ajoutez à cela différents niveaux de difficulé et on a donc un jeu qui conviendra à tous les types de joueurs.
J’évoquais plus haut un « presque » open world. En effet, si la map de DR3 est bien plus grande que celle du dernier opus, elle reste assez cloisonnée par des batiments ou des barrages routiers par exemple. Du coup, on a souvent tendance à suivre un chemin défini. Et c’est d’autant plus le cas lorsqu’on est motorisé. En tous cas ce dernier point est plutôt fun car on pourra conduire différents types de motos, de voitures, de camions ou des engins de chantier. Et, cerise sur le gâteau, comme les armes les véhicules pourront être améliorés pour devenir des engins de mort à la Mad Max…
Exclusif à la Xbox One, Dead Rising 3 est plus beau que son prédécesseur bien sûr mais on est loin d’une réalisation à la Ryse. Le jeu reste victime de bombreux bugs de collisions et de textures pas toujours au top. Par contre, pour le coup on profite de très nombreus zombies à l’écran avec une belle profondeur de champs. Pour ce genre de jeu c’est un gros plus à ne pas négliger.
Flippant, délirant, prenant, Dead Rising 3 repose sur de bons acquis et les amateurs apprécieront ce déluge d’hémoglobine et ces possibilités de customisations dans un jeu qui offre une bonne durée de vie et une excellente rejouabilité. On peut regretter en revanche une réalisation perfectible et un gameplay un peu fouilli parfois, la faute notamment à une camera capricieuse…
Une petite video maison pour finir :
