CARRION – Test Xbox One

Devolver Digital, l’exubérant studio américain, nous propose un nouveau jeu de plate-forme/action intitulé Carrion. C’est l’occasion pour nous d’accueillir un nouveau testeur au sein du blog : Aurélien, qui proposera donc des tests écrits ET vidéo! Voici le premier, n’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez!

Et si pour une fois, on jouait le rôle du monstre, le rôle du méchant ? Dans Carrion, vous incarnez un monstre tentaculaire qui a pour seul objectif de sortir du laboratoire où vous avez été créé quitte à tuer ou détruire tout ce qui se mettra sur votre passage.

Pas de réelle histoire en somme, vous démarrez tout de suite le jeu et vous commencez à tuer les premiers humains qui se mettront sur votre passage au bout de quelques secondes. Ce que l’on remarque, c’est que le jeu est fluide et assez instinctif pour déplacer la créature. Plus vous avancerez dans la partie, plus aurez de pouvoirs.

Même si l’histoire tient sur une seule ligne, vous n’allez pas incarner la créature durant tout le jeu, pour varier le gameplay, le studio polonais Phobia Games à insérer des phases de flashback où vous incarnez un humain cherchant à connaître les origines de cet « incident de laboratoire »

READY TO RUUUUUUUUUUUMBLE !!

Les combats ont une place très importante dans le jeu, entre les humains et les robots qui voudront vous arrêter, vous n’allez pas vous ennuyer. En tuant vos ennemis vous pourrez les manger et devenir de plus en plus gros, et ainsi, avoir plus de vie, mais également plus de mal à vous déplacer dans les couloirs étroits de « Metroid-Vania ».

Vous aurez un éventail d’attaque assez varié comme agripper vos adversaires pour les grignoter, prendre des cages pour les lancer sur vos ennemis, mais pour ne pas gâcher votre plaisir de jeu, on ne va rien vous dire de plus. Les ennemis, parlons-en, ils peuvent être assez brutaux, en fonction de votre forme, vous pouvez mourir assez rapidement, à vous d’être plus intelligent que l’adversaire et d’utiliser les éléments du décor pour, soit vous cacher, soit lancer des grilles en fer.

Incarner un monstre dans un lieu clos était un objectif compliqué, la variété de gameplay, le fait d’incarner la créature, puis un humain grâce à des flashbacks bien menés permettent d’éviter l’ennuie rapidement. Cette remise en question permet au joueur d’être tout le temps surpris, mêlant les combats Monstre Vs Humain.

Les énigmes ont été intelligemment réfléchies et pas trop lourdes, le titre ne s’attarde pas uniquement sur le démembrement et c’est tant mieux. L’ambiance et la direction artistique du jeu nous permettent également de nous imprégner de l’essence du titre, de se mettre à la place de la bête, si vous êtes claustrophobe, passez votre chemin!

Être le méchant de l’histoire n’a jamais été aussi jouissif, de prendre le dessus par rapport à l’humain change et ça fait du bien un peu de renouveau. Bien évidemment, le jeu n’est pas exempt de défauts, il manque une carte, et vous risquez de tourner en rond assez souvent si vous n’êtes pas habitué au style de jeu et la durée de vie est assez courte, entre 4 à 5 heures de jeu.

Les +

Pour une fois incarner un monstre est vraiment jouissif, s’inspirant des films tel que The Thing ou encore la Mutante.

L’éventail de coup varié permet un gameplay efficace pour ne pas s’ennuyer.

L’ambiance sonore très soignée.

Le système de pouvoir qui se renouvelle durant toute l’aventure et le déplacement du monstre instinctif dés les premières secondes.

Les –

La durée de vie du jeu ( 4-5 heures de jeu).

Pas de carte, on peut vite se perdre.

Si vous cherchez un jeu qui change, qui ne vous prendra pas beaucoup de temps, et qu’incarner le méchant ne vous fait pas peur, foncez sur ce petit jeu indé qui respire la nouveauté.

Le jeu est disponible sur PC / Switch & Xbox One pour 19,99 € (inclus Game PASS)

Test réalisé par Aurelien