Vous y êtes désormais habitués, chaque fin d’année voit arriver désormais un nouvel opus du célèbre FPS Call of Duty. Cette année, c’est le studio Infinity Ward qui nous a concocté ce Call of Duty: Ghosts, premier opus à débarquer sur consoles nouvelle génération. Voici mon test réalisé sur Xbox One…
Nous sommes en 2018. Avec l’épuisement des réserves pétrolières au Moyen Orient, l’Amérique Latine devient la première à profiter des pétrodollars. Une entité supranationale réunit les États sud-américains sous le nom de Fédération. Les États-Unis ont mis en place une arme spatiale capable d’effectuer un bombardement orbital, nom de code ODIN. Mais la Fédération prends d’assaut la station spatiale de contrôle et retourne ODIN contre les États-Unis et déclenche un cataclysme sans précédent. 10 ans plus tard, La Fédération contrôle le sud des États-Unis et toute l’Amérique du sud totalement affaibli depuis la catastrophe. Une unité d’élite des forces spéciales nommée Ghosts, formée et entraînée par Elias Walker, composée de membres dont Logan Walker (le joueur) et son frère aîné David « Hesh » Walker (ainsi que leur chien Riley) résiste dans l’ombre à l’occupation pour restaurer la souveraineté des États-Unis.
On débute donc la campagne solo dans la peau d’un des deux frangins et le spectacle commence rapidement avec un déluge d’explosions et la terre qui s’écroule sous nos pieds… Comme à son habitude, Call of Duty nous propose de vivre différents petits chapitres variés, nous emmenant aux quatre coins du monde. On aura même l’occasion, très vite dans le jeu, de progresser dans l’espace pour une scène d’anthologie non sans rappeler un certain Gravity. La licence campe sur son concept « blockbuster » qui en met plein les mirettes… au détriment du gameplay. En effet, plus que jamais, cette campagne solo est brève (5h grand maxi…), relativement linéaire et plutôt simple en difficulté normale. Heureusement, on profite d’environnements variés (neige, fonds marins, jungle, désert, ville, espace…) ainsi que de quelques petites subtilités nouvelles dans le gameplay. Par exemple, au début de l’aventure, on pourra utiliser notre chien Riley, un berger allemand sur-entrainé au combat militaire. On peut donc le lancer à l’attaque sur un ennemi ciblé ou bien même, par moment, le contrôler directement (en fait dans l’histoire, notre soldat dispose d’une caméra fixée sur le chien). Ainsi, on se faufile dans des endroits plus délicats, on surprend l’ennemi en lui sautant à la gorge pour des phases d’infiltrations inédites.
Au-delà de cela, à part une courte scène de shoot à bord d’un hélico, on ne peut que constater des phases « tape à l’oeil » comme une descente en rappel sur un building, du shoot à la mitrailleuse à bord d’une jeep pour une course poursuite sur la glace, ce genre de chose. Des scènes certes spectaculaires mais dont on est davantage spectateur qu’acteur…
Alors tout cela est bien joli, on en a plein les yeux si on aime l’action et le spectacle mais malheureusement on n’en profite pas plus que cela sur Xbox One. La différence graphique avec une version Xbox 360 par exemple n’est pas flagrante. On aurait pu espérer une meilleure résolution et des effets de lumières ou de particules plus saisissants. Ce sera pour le prochain opus… Mais attention, le jeu reste très beau globalement avec de jolis modélisations par moment (celle de Riley notre gentil toutou est plutôt pas mal…).
Comme dans les anciens opus Call of Duty : Ghosts propose aussi bien sûr un mode multijoueur incontournable que la planète entière des gamers envahie toujours rapidement. On retrouve tous les modes classiques mais aussi quelques nouveautés sympathiques comme Recherche et Sauvetage, Dépôt ou le mode Enragé dans lequel il faut enchaîner des frags toutes les 30 secondes pour ne pas finir en miettes… On retrouve bien évidemment les possibilités de customisations habituels et les fameux killstreaks. Concernant ces derniers on pourra notamment disposer du fameux chien d’attaque dans nos parties multijoueurs. Plutôt cool. Concernant la customisation, sachez qu’on pourra personnaliser l’apparence de ses soldats et même créer des personnages féminins. Jolie attention. On peut alors se fabriquer une petite escouade variée sur tous les plans…
Concernant les maps, inspirées du mode solo, elles sont au nombre de 14 et certaines changent un peu de l’ordinaire avec quelques événements qui change quelque-peu l’environnement en cours de partie. Après les Zombies, pour varier les plaisirs guerries, Infinity Ward a mis en place pour Ghosts un mode Extinction à base d’aliens… En effet, en escouade, on doit progresser en environnement hostile contre des monstres rapides et vicieux. Franchement sympathique entre potes. Ca rafraichit un peu l’expérience Call Of.
Vous l’aurez sans doute compris, ce Ghosts, même s’il est le premier opus Next gen, n’est pas l’épisode du renouveau. On continue à n’avoir qu’une expéditive campagne solo qui ne propose pas grandes innovations à part ce chien d’attaque (anecdotique finalement). Heureusment, comme à chaque fois, le mode multi justifie à lui seul l’achat du jeu avec des maps bien pensés et des modes de jeux toujours plus complets et nombreux. De quoi ravir les joueurs de tous niveaux. Mention spéciale à la customisation accrue cette année. Désormais, on est en droit d’attendre un opus 2014 exploitant vraiment les capacités de la Xbox One… On a hâte de voir cela.