MANEATER – Test Xbox One X
Vous vous souvenez de Ecco le gentil dauphin qu’on pouvait contrôler sur Sega MedaDrive. Et bien, cette année, on peut contrôler un méchant requin dans une approche vidéoludique similaire… Beaucoup plus gore et déjantée donc, Maneater débarque sur console pour dévorer tout ce qui présente dans l’eau… et sans pitié!
Inscrit dans une sorte d’émission télé présentée par un pêcheur un peu ravagé, Maneater nous met donc aux commandes d’un jeune requin dans un terrain aquatique géant en open world. Très vite, on nous apprend comment contrôler la bestiole : nager, sauter, faire des pirouettes, charger, mordre… C’est plutôt bien fichu globalement même si dans certaines situations dynamiques on pourra être un peu perdu par l’angle de la caméra ou bien simplement la lisibilité graphique. En effet, quand on attaque, le sang et l’eau giclent, tout va très vite…
Ce GTA à aileron nous embarque donc dans une succession de missions principales et secondaire avec tout un tas de choses à trouver par-ci par-là. On évolue donc librement mais attention aux méchants pêcheurs parfois équipés d’armes à feu ou bien des autres animaux tels que des méchants alligators et autres gros poissons carnassiers. Il faut faire ses preuve dans l’aventure et bien nourrir notre bestiole pour grandir et évoluer tout au long du jeu.
C’est un plaisir d’évoluer ainsi en faisant progresser son requin et en le personnalisant. Malgré tout, l’aventure devient vite redondante avec des défis souvent similaires et un principe forcément réduit : tuer et tuer encore… Il faut en tous cas bien effectuer les missions, bien préparer son requin et ne pas griller les étapes afin d’affronter des boss à notre taille. Aussi, en devenant de plus en plus terrible, on attirera des chasseurs bien décidés à nous éliminer.
Violence gratuite, le principe de Maneater reste un sympathique défouloire qui ravira bon nombre de joueurs. Avec une réalisation honnête et pas mal de sympathiques trouvailles dans un univers plutôt vivant, on passe de bons moments, le cerveau débranché…
