Deux ans après Assassin’s Creed Odyssey qui, après Origins, proposait une belle épopée antique, Ubisoft nous emmène cette fois-ci chez les Vikings, dans le nord de l’Europe au IXème siècle. Après avoir déçu certains fans de la première heure avec les derniers opus, est-ce que la série va les reconquérir avec ce nouveau titre? Premiers éléments de réponses après quelques heures de jeu…
C’est toujours un bonheur de replonger dans l’Animus et vivre (ou re-vivre…) des pans de l’histoire de la civilization. Après la Renaissance, l’Egypte Antique, la colonisation Américaine, la piraterie et j’en passe, nous voici donc chez les barbares nordiques qui sont, on peut le dire, un peu partout ces temps-ci (séries, etc..).
Ayant le choix entre un héros ou une héroïne, le joueur incarne donc un ou une viking qui va être cheville ouvrière de la conquête d’autres territoires, de la Norvège à l’Angleterre…
Si les premiers instants nous replongent dans la mécanique « habituelle » des derniers opus, on découvre assez vite l’importance de cette dimension conquérante et la création de colonies. On a alors la tâche, entre chaque missions, de faire évoluer notre campement, créer des bâtiments ou œuvrer pour le bien de la communauté en apportant les ressources nécessaires.
Mais pour cela, il faut acquérir des richesses et du coup piller les ennemis. Nos amis vikings ne sont pas du genre à faire de la dentelle et combats à coups de haches rythment très vite l’aventure.
Ennemis ou alliés, il sera possible à maintes moments d’avoir cette réflexion et parfois, plutôt que d’exterminer un groupe, il sera peut-être bon de l’enrôler pour être plus forts par la suite.
Que les fans de la première heure se rassurent, le lien avec l’Ordre des assassins est toujours là même si on peut déplorer qu’il le soit en demi-teinte, du moins au début de l’aventure…
Savant mix des dernières mécaniques crées dans la saga dernièrement, ce Valhalla vous fera voir du pays dans des contrées gigantesques à pied, à cheval ou à bord de votre drakkar. Ainsi, le gameplay est plutôt riche avec des combats souvent dantesques à l’image de la barbarie qui caractérisaient les peuples nordiques mais aussi des phases d’infiltration plus en adéquation avec l’esprit Assassin’s Creed.
Techniquement, même si le jeu est beau, avec de superbes effets de lumières et une belle direction artistique, on retrouve malheureusement la rigidité habituelle des Assassin’s Creed : déplacements hasardeux (notamment lors des sauts et des escalades) et combats au corps-à-corps brouillon nous rappellent que la saga a besoin d’un vrai renouveau et ce n’est donc visiblement pas avec cet opus qu’on l’aura…
Dans quelques jours je reviendrai sur ce jeu avec plus de détails et notamment l’apport technique apportée par la Xbox Series X…
Captures réalisées sur Xbox One X