THE CALISTO PROTOCOL – Test PS5

Avec Glen Schofield, créateur de la licence mythique « Dead Space », l’horreur fait son grand retour et nous voici replongé dans un survival SF intitulé The Calisto Protocol. Le titre est-il une vulgaire copie de Dead Space ou un renouveau du genre? Il est temps de tout vous raconter…

Dans l’espace, personne ne vous entend crier…

Au 24ème siècle, Jacob Lee a prévu de faire son dernier coup pour récupérer un max d’argent. Mais bien sûr, les choses ne se passent pas comme prévu. Après un accident, son vaisseau s’écrase, le rescapé va alors être prisonnier dans un centre carcéral où des phénomènes étranges subsistent.

Une chose est sûre, la ressemblance avec Dead Space est plus que présente mais il n’y a aucun lien entre les jeux. En tous cas, si vous avez joué à la trilogie Dead Space, vous allez retrouver tout de suite vos marques. Aucune interface à l’écran, toutes les informations sont sur l’armure du personnage et lorsque vous visez vos adversaires. La barre horizontale verte qui est au niveau de la nuque est votre vie que vous allez devoir recharger manuellement grâce à des seringues ou des débris de vie que vous ramassez en écrasant vos ennemis, la barre bleue sert à faire léviter les objets et certains adversaires et pour finir vos munitions apparaissent quand vous visez vos ennemis.

Bob le bricoleur

Désolé mais difficile de ne pas comparer The Callisto Protocol à Dead Space. Cela continue avec l’amélioration de vos armes, entre plusieurs vagues d’ennemis vous allez pouvoir récupérer sur leur cadavres de l’argent appelé Callisto (la monnaie de la prison) et des pièces que vous allez pouvoir revendre. Les menus sont ultra simple d’utilisation. Cela va vous permettre d’améliorer les différentes armes et de devenir le Rambo de la prison ! Cependant par d’upgrade de l’armure, vous aurez deux skins dans le jeu, votre tenue orange de prisonnier et une armure plus tard dans le jeu.

Une ambiance anxiogène à souhait !

La grande force de The Callisto Protocol reste bien évidemment son ambiance particulière où vous vous sentez seul et vous ne pourrez compter que sur vous-même pour sortir de cette prison de l’enfer. Rajoutez des graphismes somptueux, des acteurs formidablement modélisés (Josh Duhamel et Karen Fukuhara). Vous aurez la possibilité d’utiliser deux modes graphiques : graphismes avec 30FPS ou mode performance avec 60 FPS stable.

Si vous nous suivez sur le blog, vous savez que nous sommes des protecteurs de la VF, en général sur un AAA elle est qualitative, ici, d’une part le résultat est moyen mais ce qui choque le plus c’est la synchronisation labiale qui est à côté de la plaque digne de la même synchro qu’un épisode d’ « Amour, Gloire et Beauté » cela n’est pas de la faute des comédiens mais plus de la technique finale.

De l’horreur inclusif !

De plus en plus de jeux veulent rendre accessible leur titre au plus grand nombre même si on le répète le titre est interdit aux moins de 18 ans à cause de sa violence et de ses démembrements. Vous allez pouvoir mettre les QTE automatiques, permettre au personne d’esquiver vos ennemis ainsi que des options pour les personnes en situation de handicap. Encore une belle évolution pour que le jeu vidéo soit accessible à un grand nombre de joueuses et de joueurs.

Prison Break de l’espace !

Qui dit survival horror dit également ennemis et ici pleins d’humanoïdes zombies voulant votre peau. Vous aurez alors plusieurs possibilités pour les tuer, soit en fonction de leur caractéristiques, soit avec la bonne massue qui fait le travail correctement et c’est ici où cela change de Dead Space, beaucoup de vos combats seront au corps à corps.

Vous allez devoir esquiver à droite et à gauche avec le joystick gauche tel un boxeur et vous appuierez sur la gâchette droite pour donner des coups de masse. Si au début et sur le papier cela est prometteur, cela devient vite répétitif et injouable quand plusieurs ennemis apparaîtront. Les armes à feu seront aussi là pour vous aider afin de ralentir vos différents adversaires (il sera possible de changer avec la croix directionnelle).

Les +

Des affrontements prenants
Le jeu est magnifique
Ambiance anxiogène à souhait
L’amélioration de Jacob, simple et efficace
Le jeu est formidablement rythmé avec son lot de cinématiques

Les –

Survival Horror trop copié-collé de Dead Space
Pas de prises de risque et une histoire classique
Gameplay trop daté
La synchronisation labiale
Trop répétitif dans les combats

The Callisto Protocol est un titre pour les fans de survival-horror et les nostalgiques de Dead Space. Malheureusement il fait trop penser à son frère spirituel dans son ensemble. Grâce à une réalisation et des graphismes somptueux, un bestiaire qui ne nécessite pas de découper les membres de ses adversaire, le titre tente de prendre du recul mais impossible de ne pas le comparer à Dead Space. Le combat plus orienté corps à corps est une bonne idée sur le papier si l’on fait du un contre un. Cela ne fait pas naturel et quand plusieurs ennemis arrivent cela devient trop brouillon pour s’en sortir. Le jeu est sauvé par son ambiance terrifiante et anxiogène à souhait avec une histoire simple mais qui donne envie d’en savoir plus manette en mains.

Test réalisé par Aurélien