TINY TINA’S WONDERLANDS – Test PS5
Fin 2021 on avait eu un sympathique aperçu de l’univers de Tiny Tina issue de l’univers de Borderlands avec un FPS délirant (La forteresse du dragon). Cette année, les studios Gearbox Software nous offre une suite encore plus fournie : Tiny Tina’s Wonderlands.
On retrouve donc la facétieuse Tiny Tina qui imagine des aventures de jeu de rôle délirantes et donc nous sommes les principaux protagonistes. On incarne précisément les Mains du Destin face à un grand vilain, le Seigneur Dragon.
Entre diverses cinématiques et de nombreux (très…) dialogues (avec une excellente VF) on participe donc à une aventure haute en couleur avec plein d’imprévus, selon l’humeur et l’imagination de notre folle maîtresse du jeu…
La force du titre est son approche arcade et multijoueur local (jusqu’à 4). Pour ce test, nous avons beaucoup joué à 2 en écran scindé et c’est très agréable de jouer ainsi en Coop.
Avec un aspect technique fidèle à l’univers Borderlands avec son cel-shading, son gameplay frénétique, ses nombreux loots et la grande variété d’armes et autres sorts, le jeu est riche à bien des niveaux avec ici un univers heroic-fantasy à base de squelettes, de dragons et autres licornes… Le bestiaire est d’ailleurs très riche et variés, un régal d’affronter ces hordes d’ennemis plus ou moins retords. Rassurez-vous, des boss sont de la partie avec toujours une originalité dans l’approche pour les en arriver à bout.
Efficae, un peu graveleux, parfois lourd, l’humour du jeu est omniprésent et sans cesse, nos personnages, ou Tina, ou d’autres PNJ, passent leur temps à jacter pour un oui ou pour un non. Cela amène certes de la vie au titre mais c’est parfois un peu too much et peut être vite brouillon quand on est en multi local.
L’imagination de Tina permet de parcourir des environnements très variés inspirés de différents univers (pirates, Egypte, grottes à la LOTR, etc…). Si le gameplay peut devenir un peu redondant, au moins, on voit du pays et l’ambiance se renouvelle sans cesse.
Petit plus amusant mais anecdotique, entre certains niveaux, nos personnages se déplacent sur une map avec des versions « tiny » de leur avatar. Cette map est un peu la table sur laquelle Tina organise son jeu de rôle (on aura même par exemple une sorte de Curly à déplacer…) et on aura accès à différents lieux à découvrir par ce biais mais aussi à certaines confrontations (à la manière d’un Pokémon qui sort des hautes herbes) occasionnant des niveaux de shoot rapides.
Techniquement, sur PS5, le jeu n’est pas une tuerie mais reste très beau notamment grâce à cette direction artistique en cel-shading qu’on connait bien dans l’univers de Borderlands. Mentions spéciales à la modélisation des ennemis et leur dégradations selon nos tirs ainsi que la matérialisation des sorts et des armes.
C’est le principe du jeu, lors de notre progression, on va passer notre temps à ouvrir des coffres. Il y en a partout et ces loots sont essentiels pour avoir des munitions, changer d’armes, remplir sa jauge de santé ou bien trouver des sous pour acheter des améliorations. L’arbre des compétences aussi est important à gérer et permet de débloquer de nombreuses actions spéciales. Notre interface de personnage est d’ailleurs très fournie avec la gestion des armes, des sorts, etc…
Aussi, la personnalisation de notre personnage (même si on joue à la première personne…) est très riche et en plus de l’apparence on peut choisir entre différentes classes de personnages. Tout cela est donc très riche mais un peu bordélique avouons-le…
Tiny Tina’s Wonderlands use des qualités d’un Borderlands en se transposant dans un univers Heroic-Fantasy loufoque. On retrouve le bonheur du FPS frénétique à base de loots et avec une dimension JDR intéressante. Un peu bavard, le jeu est certes très fun et encore plus à plusieurs en local. En attendant un hypothétique Borderlands 4, cet épisode WTF est une belle surprise qui nous est offerte par les studio Gearbox.
Vos réactions
Laisser un commentaire
drlzcn