Incarner un corbeau dans un jeu d’action? Il n’y a que Devolver Digital pour proposer cela. C’est réalisé par Acid Nerve (Titan Souls) et ça nous branche forcément! Un corbeau n’est jamais signe de bonnes nouvelles. Et en effet, on bosse ici pour la mort et plus précisément le Siège de la commission des Faucheurs. Ce lieu sera aussi notre QG tout au long du jeu et c’est d’ici qu’on accèdera à nos différentes missions sanglantes. A travers des environnements variés, on va donc partir en quête et on profite de graphismes très sympa, une vue isométrique bien pensée et une direction artistique très agréable à l’oeil. Notre corbeau ne paye pas de mine mais il sait se battre et usera de différentes actions pour en découdre. Et avec classe en plus. On pourra faire évoluer tout cela via la boutique tout au long de notre aventure. Si on explore les endroits traversés on prend très souvent part aux combats, le centre du jeu et son gameplay est très efficace et addictif. De plus, malgré le genre, le jeu reste accessible à tous niveau difficulté. Et les combats côtoient également quelques énigmes bien senties. Peut-être pas assez riche en contenu pour certains, le jeu reste très agréable à parcourir avec une ambiance sympa et du gameplay à la fois nerveux et contemplatif. Les niveaux labyrinthiques sont bien construits et changeant. Une belle surprise.
Maintenant c’est un lapin qu’on veut nous faire incarner. Ok! Let’s go! En plus, ce lapin là dispose d’une arme redoutable, un bras bionique dévastateur! Dans un monde citadin post-apo, on incarne donc Rayton, un lapin justicier bien décider à faire face à la Legion Iron Dogs qui dirige Torch City. Entièrement en scrolling 2.5D horizontal (et vertical), F.I.S.T. propose une ambiance à la fois sombre et fun avec des personnages animaux attachants. Les dialogues sont savoureux et on entre facilement dans l’histoire. D’entrée les combats contre les ennemis rencontrés sont plus relevés et puissants. Il ne faudra pas se la jouer trop facile et bien user de son poing géant. Le mieux est d’ailleurs de faire évoluer tout cela pour disposer d’un panel d’attaque et de défense accru. C’est à ce moment là qu’on appréciera les affrontements à leur juste valeur. On traverse des environnements très détaillés. Graphiquement c’est très sympa. Et on aura l’occasion d’explorer tout cela avec de nombreuses phases de plate-forme. Un peu long à décoller, le jeu est un très sympathique moment d’action avec des personnages hauts en couleur, une ambiance Blade Runner à base de jus de carotte qui donne le plein de vitamines!
On adore les jeux coop en local! Et bien on a été servi avec Gelly Break qui joue à fond sur le principe. Ce « jump and run » nous propose d’incarner deux bestioles en gelée : une orange et une verte. Ces couleurs auront l’importance dans les niveaux puisque chaque personnage pourra particulièrement agir sur les zones de sa couleur. Il faut alors faire preuve de cohésion et de coordination pour évoluer à travers des niveaux de plate-formes en 3D. Accessible au plus grand nombre, le jeu ne propose pas une grande difficulté. Les énigmes et autres passages se font plutôt bien à condition de bien s’entendre avec son coéquipier bien sûr. On trouve également bon nombres d’ennemis à neutraliser. Ainsi, le gameplay est assez équilibré et offre une expérience agréable, colorée mais courte. Inspiré certainement par certains niveaux de Mario, ce Gelly Break offre néanmoins un univers sympa, bien marqué et un gameplay coop plutôt bien huilé. Un titre sympa à faire entre parents et enfants pourquoi pas…
Mystérieux jeu d’aventure à la première personne, The Forgotten City est en fait une enquête qui nous emmène dans le passé, au temps de romains dans une mystérieuse cité ou le sur-naturel joue des tours aux habitants… Très beau graphiquement, le jeu propose un environnement qui mise clairement sur le « pas normal » même si on reconnait bien les bâtisses romaines et les personnages en toge. La mode des boucles temporelles nous propose encore ici un système dans lequel le joueur peut mourir et revenir au point de départ. A chaque revival on peut donc agir différemment et faire avance l’intrigue ainsi, petit à petit. C’est déroutant les premières minutes mais la mécanique est plutôt bien construite. Mais puisque ce jeu d’enquête n’est pas banal, il faudra parfois en découdre avec des ennemis plutôt énervés. Ainsi, on pourra choisir entre 4 classes au début du jeu avec des capacités différentes. Les dialogues avec les habitants auront une sacrée importance et il sera important d’en prendre compte pour bien saisir l’intrigue. La ville est sous la « règle d’or » qui ne permet aucun acte immoral. C’est ainsi qu’on peut déclencher la colère d’entités redoutables. Il faut donc constamment faire gaffe à ce qu’on fait… L’idée est originale et l’ensemble est très bien écrit. Le tout manque un peu d’âme et de vie mais globalement le titre pourra ravir les amateurs d’enquête avec un format différent et immersif. Une assez belle résussite.
On a enfin pu jouer à ce jeu VR qui nous propose d’incarner un agent de la circulation dans différentes villes peuplées de personnages loufoques. Un PSmove dans chaque mains, on fait des gestes, on laisse passer, on stop, on alerte, on fait ce qu’on peut! Car si le concept semble simple, c’est vite le bazar dans Traffic Jams. Chauffards énervés, piétons mécontents, accidents, transport dangereux, animaux, zombies! Plein de choses vous attendent à chaque mission. Les différents véhicules agissent de différentes manières, à différentes vitesses, de même pour les piétons plus ou moins pressés. Il faut composer avec tout cela pour que tout se coordonne sans trop d’encombres… Point intéressant du jeu : le multi local. Si les jeux VR sont souvent solo, ici, 3 joueurs peuvent accompagner le joueur casqué via leur smartphone et faire apparaitre à leur guise des véhicules dans sa partie. Tout cela prend alors une dimension encore plus fun. On aimerait voir ce principe dans d’autres jeux PSVR…