Vous le savez peut-être déjà, il souffle le chaud et le froid, mais le Suicide Squad : Kill the Justice League des studios Rocksteady (à qui on doit tout de même les très bons jeux Batman) mérite sa chance et qu’on parle de lui un tant soi peu. N’en déplaise au fan de l’homme chauve-souris, c’est au tour de la bande loufoque de Suicide Squad d’être dans la lumière…
… mais on reste dans la continuité des jeux Batman et notamment le dernier en date, Arkham Knight… Le fameux Brainiac envahit la planète en s’accaparant, malgré eux, les membres de la Justice League! Pas le choix : on appelle (Amanda Waller appelle…) les instables membres de la Suicide Squad que sont Harley Quinn, Deadshot, Captain Boomerang et King Shark…
Dès les premières minutes, on prend le contrôle de chacun d’entre eux à tour de rôle pour comprendre leur gameplay respectif : Harley Quinn et son grappin, Captain Boomerang… et son boomerang, Deadshot et son sniper ou King Shark et sa force brute… On apprécie très vite les possibilités diverses que proposent ces personnages très différents et qui, dans tous les cas, permettent de jouer de l’arme à feu avec percussion…
Très vite aussi, on remarque que, visuellement, le jeu est agréable à l’oeil avec un monde ouvert assez riche et bien fichu. Perfectibles, les cinématiques sont également d’assez bonne facture et mettent dans l’ambiance avec en plus de cela des doublages français efficaces.
Après le début du jeu qui fait office de tuto, on retourne dans le passé pour vraiment prendre en main notre équipe avec différentes missions à effectuer sous les ordres de madame Waller. On va très vite rencontrer des vilains comme le Pingouin ou plus tard Lex Luthor ou l’Homme Mystère, mais aussi, forcément Flash, SuperMan, etc… puisque ces héros sont devenus les marionnettes de Brainiac. Et c’est carrément cool!
Très aérien finalement, le gameplay nous propose aussi bien sûr d’arpenter les rues glauques de Gotham City et l’ambiance est assez bien sentie avec une intrigue intéressante qui se déroule avec du rythme et des dialogues souvent savoureux.
Le gameplay enjoué et explosif nous met des oeillères les premières heures de jeu mais ensuite on comprend que le monde ouvert reste finalement assez restreint et les missions finalement plutôt redondantes (heureusement, on fait un tour à Metropolis…).
La dimension RPG du titre le sauve aussi un petit peu avec la possibilité de faire évoluer nos personnages et leur matos ainsi que leur apparence. C’est toujours très sympa.
Si le jeu prend une autre dimension en coop 4 joueurs en ligne, en solo l’intérêt est moindre mais reste intéressant par l’histoire qu’on a envie de suivre et qui réserve de belles choses au fur et à mesure. Si le gameplay est redondant, l’intrigue tient en haleine.
Pourtant, on prend plaisir, quelque-soit le personnage utilisé, à tirer sur tout ce qui bouge, jouer au corps à corps et sauter d’immeuble en immeuble. Mais on comprend qu’on est dans un système répétitif de vagues d’ennemis à exterminer. Et pour cela, on a des clients avec souvent beaucoup d’ennemis présents à l’image.
Rocksteady Studios a prouvé par le passé qu’ils étaient plein de ressources et capables de proposer du très bon en terme de jeux vidéo. Ici, avec Suicide Squad : Kill the Justice League on reste mitigé même si on a une approche originale de l’univers Arkham, une histoire agréable à suivre et un gameplay nerveux et inventif. Malheureusement, la redondance dans les missions fait vite retomber le soufflet. Du coup, ce jeu, qui aurait pu être parfait, reste moyen et de nombreux joueurs passeront malheureusement à côté.
Suicide Squad, Rocksteady, ça vend du rêve sur le papier ! Rassurez-vous, ce n’est pas la bouse que tout le monde attendait. Etant un fan de la saga Arkham, j’attendais ce jeu avec impatience !
Une narration impeccable, des personnages atta-chiants fidèles au film de James Gunn et aux comics. Le jeu est plutot beau et ses cinématiques sont prenantes sans vous parler de la VF qui est une petite pépite. Il faut savoir que nous ne sommes pas dans la même promesse que les Arkham. Ici le jeu est bourrin, il faut tirer sur tout ce qui bouge, faire évoluer ses persos et c’est répétitif. Imaginez un mélange de « Gears » et des « Gardiens de la Galaxie ». J’ai trouvé le le titre classique, mais il réussit à nous emporter dans une histoire prenante.
Reste à voir comment le titre va se débrouiller sur le long-terme. Vous comprendrez en ayant fini le jeu…
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