Dragon’s Dogma, sorti en 2012 fut le genre de jeu à se faire apprécier et avoir une réputation des années après sa sortie. Le titre de Capcom a été un des jeux les plus sous-côtés à l’époque mais l’éditeur lui donne une seconde chance avec cette suite. Mais alors, que vaut ce Dragon’s Dogma 2, dirigé par Hideaki Itsuno, le réalisteur du premier opus et aussi la tête pensante de Devil May Cry, on vous dit tout sur cette suite !
Alors pour commencer, pas besoin de faire le premier pour comprendre le principe de l’histoire et de votre rôle en tant qu’insurgé. Brièvement un insurgé est un humain dont le cœur a été gobé par un dragon. Jusque là, le titre commence de la même façon que le premier jeu. Vous le verrez, l’histoire n’est pas le point fort du jeu, quelques cinématiques vont dynamiser l’histoire ainsi que les quêtes principales mais là où le jeu va se démarquer, c’est sur un aspect apprécié par les fans d’Elden Ring ou Zelda Breath of the Wild : la liberté totale !
La liberté est l’une des qualités de cette suite, alors, il faut aimer le fait de se perdre dans ce monde infesté de trolls, de gobelins, de bandits. Histoire d’être le plus honnête possible, si vous préférez les jeux dirigistes comme un God of War ou Uncharted, ce titre ne sera pas pour vous. Pour les fans de liberté, vous allez vous perdre, en voulant faire une mission, vous allez voir des groupes, des coffres, d’autres PNJ voulant votre aide. Les rencontres feront parties intégrantes de Dragon’s Dogma 2. Une pointe de réalisme en vivant votre vie, vous allez devoir faire attention à la nuit tombée (les ennemis sont plus forts et menaçants), votre équipement pèse un poids certain, votre endurance risque d’en prendre un coup. Un certain temps d’adaptation sera obligatoire si vous n’êtes pas habitué à ce genre de jeu.
AH ! Et si vous aimez le voyage rapide, la chose dont je vais vous parler ne risque pas de vous faire plaisir, Capcom veut vous faire explorer l’ensemble de la carte et le terme voyage rapide est particulier ici. Vous allez être la plupart du temps à pied même si vous pouvez prendre des calèches tirées par des bœufs mais d’une part c’est long et ils ne sont accessibles que dans les grandes villes. Vous trouverez aussi des transpierres qui vous permettront de vous téléporter mais qui, d’une part sont peu nombreux et en plus coûtent beaucoup, mais beaucoup d’argent !
Place à l’action dans ce monde de brutes ! Le gameplay est hyper instinctif et après quelques combats vous allez vite capter les différentes mécaniques entre les esquives, les attaques légères, lourdes, les contres. Cela reste classique mais très efficace et c’est un des autres points forts du jeu car des combats, vous allez en manger.
La création du personnage est très complète et si vous voulez quelqu’un qui vous ressemble ou pas vous allez mettre du temps, vous aurez le fameux choix de la classe du personnage puis de votre double classe et celle de votre ange-gardien appelé un pion. Idée sympa, vous pourrez changer de classe en cours de jeu en fonction de vos envies et préférences.
Ces pions sont gérés par l’IA du jeu, vous en avez un à la base, mais à force de bourlinguer vous allez en rencontrer d’autres que vous pouvez recruter en pleine balade, à vous de voir si ces compétences vous conviennent, mais c’est une très bonne idée de les découvrir au fur et à mesure de l’aventure.
Ces pions sont bavards mais peuvent vous donner un coup de main sur certains ennemis, ils vont vraiment être de très bons collègues et vous tiendront au courant de certaines découvertes comme des informations, un donjon, un trésor. Bref, il va falloir être attentif envers vos coéquipiers.
Le jeu tourne sur RE Engine, les décors sont magnifiques, les personnages plutôt bien modélisés mais comme dans chaque open world les expressions faciales ne sont pas le point fort graphiquement parlant. On regrette, et c’est paralysant, des chutes de Framerate très embêtantes en plein combat surtout quand vous êtes entouré de 6-7 ennemis rendant la séquence compliquée à suivre, peut-être que par l’avenir avec les futures MAJ, ces soucis seront réparés.
Des combats de BOSS incroyables
La création des personnages complet
Les PIONS, véritable belle surprise du jeu
De la liberté totale
Des décors somptueux
Un gameplay instinctif
Des combats épiques mais brouillons
Une histoire trop basique
Un jeu comme Dragon’s Dogma 2 fait du bien, surtout en ce moment avec le peu d’offres. On a une véritable sensation de liberté et une volonté de vouloir explorer toute la carte et certaines rencontres épiques (les pions comme les boss titanesques). Le jeu visuellement très beau grâce au moteur « RE Engin » nous fait voyager au détriment de certaines chutes de framerate. DD 2 est avant tout destiné aux joueurs et aux joueuses aimant la liberté totale, si vous aimez un cadre plus dirigiste, passez votre chemin, les autres foncez, c’est l’une des belles surprises de ce 1er semestre.
Test réalisé par Aurélien
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