Cocorico ! Les français ont du talent à revendre. Ceux du studio Don’t Nod en l’occurence, connus pour leur excellent Life is Strange reviennent en 2024 avec un jeu encore plus ambitieux aux allures de God of War avec des histoires de fantômes… ça s’appelle Banishers: Ghosts of New Eden. Comment s’en sort ce jeu d’action-narratif après Vampyr ou encore Remember Me, on vous dit tout sans spoilers !
Même si le prochain film Ghostbusters sort bientôt, rangez vos aspirateurs et ne croisez pas les effluves. Ici, nous sommes en 1695 dans le nouveau monde. Un couple de bannisseurs chasse spectres et fantômes afin de les mener au paradis ou de les descendre en enfer. Suite à une mauvaise rencontre Antéa meurt laissant son mari/bannisseur seul et endeuillé. C’est là que l’histoire démarre…
Dés le début du jeu, on voit clairement la référence à God of War et son épisode Ragnarok. Que ce soit dans l’ATH, les mécaniques, les combats et aussi le fait que nous ne sommes pas réellement dans un monde ouvert mais plutôt dans des zones semi-ouvertes et beaucoup de couloirs.
Au cours du jeu vous allez pouvoir incarner Red et sa femme fantôme Antéa. L’homme qui est vivant utilisera des armes blanches classiques avec une attaque rapide, une attaque lourde ainsi qu’une arme à feu. Sa femme, le fantôme, pourra utiliser des pouvoir à distance, être rapide mais ne pourra pas bloquer les attaques. C’est une petite gymnastique qui ne demande pas beaucoup de temps d’adaptation si vous êtes adepte du genre.
Vous allez enchaîner à la fois des séquences de bourrin pour détruire les cadavres revenant d’entre les morts, des spectres et quelques boss ! Mais entre deux zones, vous aurez votre lot de missions secondaires et principales sous la forme d’enquêtes et c’est là où on voit la patte de Don’t Nod et de leur titre « Vampyr ». Dans ces enquêtes il est souvent question de fantômes qui hantent un ancien amoureux, un patron ou un fils. Ce qu’on apprécie c’est la volonté narrative de mettre autant en avant les quêtes principales que secondaires, chaque histoire compte et vous permettra de gagner en plus de l’XP, des ressources et des armes. SI vous décidez de faire toutes les quêtes secondaires, comptez une trentaine d’heures.
Si vous connaissez les autres titres du studio, vous savez qu’ils sont adeptes des choix multiples dans les actions et dialogues pouvant influencer la suite de l’histoire. Banishers n’échappe pas à la règle, vous pourrez décider de bannir (envoyer en enfer) ou d’élever au paradis les fantômes. Lors de certaines enquêtes il y aura certaines répercussions.
Dans ces choix difficiles, votre femme étant morte, vous pourrez soit tenter de la ramener à la vie ou de l’élever au paradis, une décision qui aura du sens et qui vous fera réfléchir à deux fois sur certains de vos choix !
Visuellement, le titre est le plus beau de Don’t Nod mais bien évidemment moins joli qu’un God of War, attention à mes propos, nous ne sommes pas sur le même budget ni sur le même effectif. Les décors principalement composés de plaines sauvages et de villages, vous n’allez pas réellement voyager.
Même si ce sont des zones semi-ouvertes et du couloir, il va falloir fouiller, explorer un peu pour découvrir des coffres et améliorer votre équipement, même si au bout de quelques heures c’est répétitif. On regrettera juste un manque d’émotions sur les visages des personnages. Le duo/couple fonctionne bien, est complémentaire, un élément très important dans ce genre de jeu. Le mari : Red est bourru, ne mâche pas ses mots et n’est pas du genre loquace à propose de ses émotions. Sa femme, Antéa sait ce qu’elle veut, un caractère bien trempé et est le leader du duo. Ce n’est pas le duo le plus marquant de l’histoire du jeu vidéo mais il reste convaincant avec un doublage français très propre !
Comme dit plus tôt, les fans de jeux d’action ne seront pas dépaysés et on apprivoise rapidement les phases de combat. Il vous suffira juste une petite gymnastique au début pour gérer le switch entre Red et son fantôme de femme.
Si je devais émettre un petit bémol, cela manque de fluidité lors de certains combats quand il y a un gros nombre d’ennemis et le bestiaire n’est pas assez développé mais le titre reste très efficace et promet de beaux combats ! Vous allez aussi pouvoir améliorer vos armes, vos armures sur les champs de bataille ou via les marchands. N’oubliez pas de collecter des ressources que vous pourrez revendre.
Ces ressources vous permettront aussi d’invoquer des echos, des diffusions de spectres du passé pour résoudre une enquête par exemple, pour appeler une horde de fantômes ou un mini-boss, ces deux derniers serviront principalement à augmenter votre XP et à avoir de nouvelles ressources. La côté RPG est très simpliste, voir un peu trop.
Une histoire bien écrite
Des PNJ utiles
Des quêtes secondaires bien scénarisées
Certains boss redoutables
Le duo principal charismatique
L’ambiance du titre
Les combats lassant au bout d’une quinzaine d’heures
Certains level design peu pratiques
Un bestiaire peu développé
Une animation faciale datée
Don’t Nod nous offre ici, avec Banishers, leur jeu le plus ambitieux, que ce soit dans son histoire, sa narration, son écriture ou son gameplay. L’influence God of War y est présente mais les français arrivent très bien à s’en détacher. On regrettera juste un manque de variété dans le bestiaire des ennemis. Si vous voulez un bon jeu narratif qui mêle enquêtes, scènes d’actions mémorables et une partie exploration, ce titre est fait pour vous ! Il s’agit pour ma part de mon premier coup de cœur de l’année !
Test réalisé par Aurélien
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