En attendant Ryan Gosling dans le rôle du loup-garou pour Universal, en ce début d’année, vous allez pouvoir incarnez Cahal, un nomade pouvant se transformer en loup-garou. Que vaut cette interprétation du jeu de rôle éponyme Werewolf The Apocalypse?
De nos jours vous incarnez Cahal, intimidés par l’industrialisation de masse qui menace le camp de la meute du personnage principal. C’est la que commence la guerre entre la meute de Cahal et les méchant pollueurs. Sur le papier l’aspect écologique aurait pu être une belle toile de fond, mais vous le verrez, on s’y perd…
Dans le jeu vous incarnez Cahal, un mercenaire voulant protéger les siens, et veille à la paix au sein de son clan. Il peut se transformer en loup, il va être silencieux, rapide et destructeur. Il aura aussi la capacité de se changer en Crinos, la version loup-garou où il sera possible de TOUT détruire.
Ne vous fiez pas à la cinématique d’introduction qui est magnifique en VGI. Le jeu est déjà daté et ressemblera plus à une monture PS3 poussé à fond qu’une fin de génération en 2021 !
Inutile de préciser durant tout le test que graphiquement c’est daté, et il n’y a pas que cet élément pour avoir un bon jeu. Tout est daté, les animations sont rigides, les visages n’ont aucunes expressions, les décors sont presque les mêmes durant toute l’aventure, un mélange de forêt et de locaux aux tons grisâtres. Cela donne une impression de faire à l’infini tous les niveaux de l’aventure.
Quoi de mieux que le mélange des genres ? Dans Werewolf vous allez toucher à plusieurs styles de jeu, l’infiltration, le beat-them all. L’aspect RPG est un des bons points du jeu, sans être révolutionnaire, il reprend les bases, plus vous tuerez d’ennemis, plus vous gagnerez de points d’expériences, ce qui vous permettra d’avoir de nouvelles attaques, d’améliorer votre santé et votre jauge de rage. Entre chaque mission vous allez retourner dans votre clan, dans la forêt ou vous aurez la possibilité de parler avec vos coéquipiers, cependant le choix des dialogues n’est qu’une illusion et ne sert à rien dans la trame principal. Le problème, c’est le rythme vous allez toujours enchainer une zone d’infiltration, une zone où vous allez devoir tuer tout le monde, re-infiltration, et avoir un boss. Aucunes révolutions, c’est même dépassé en 2021.
Même si le scénario qui aborde la protection des forêt et la préservation de l’environnement est louable, on a ici des personnage caricaturé, on sait d’avance qui va mourir, qui va vivre, aucunes surprises sur ce côté-là.
Au cours des 8 heures de jeu, vous allez avoir de nombreuses phases d’action, des phases qui restent de bons défouloirs, et rappellent les grandes heures des Beat Them All de la PS2 et de la Gamecube (il faut remonter loin pour trouver des comparaisons).
Les attaques et les transformations se font facilement, la prise en main reste immédiate. Vous aurez la possibilité de créer des raccourcis pour déclencher vos attaques spéciales. Cependant dans un premier temps on aime mais cela va vite devenir redondant.
Werewolf aurait pu être un jeu correct, abordant une thématique d’actualité : la protection de l’environnement. Le jeu se perd tout le long de l’aventure, voulant surfer sur différents styles de jeu, c’est un échec. On s’ennuie, les personnages ne sont pas attachants. Les combats lors de phases de Beat-Them All restent classiques mais efficaces et la bande-son plutôt bonne.
Si vous devez choisir, investissez plutôt pour le jeu de rôle que pour le jeu disponible depuis le 4 Février sur toutes les plates-formes sauf la Switch.
Test réalisé par Aurélien