TRAIBLAZERS – Test PS4
Pour moi Traiblazer évoque un jeu des année 80 dans lequel on faisait avancer un ballon de foot sur une piste colorée. Nostalgie :
Mais, ici, Traiblazers nous met au volant de vaisseaux pour des courses à la WipeOut ou F-Zero. L’aspect coloré est en revanche là aussi au cœur du gameplay…
A la manière d’un Splatoon, le jeu nous propose de peindre la piste pour gagner en vitesse par rapport à ses concurrents. Et là aussi on peut jouer en équipe (6 contre 6) pour avoir une piste dont sa couleur domine afin d’avoir plus de vitesse que les autres bolides. Les trainées de couleur font donc office de boost et, s’ils ne sont pas recouverts entre temps, restent présents au tour d’après. L’idée est pour le moins originale et plutôt efficace.
L’ambiance graphique (cel-shading) et sonore ainsi que l’univers créé pour l’occasion sont très agréables. Le jeu est fun et dynamique. On ne peut pas récupérer de la peinture au sol comme dans Splatoon mais seulement attendre que notre jauge se remplisse pour repasser une couche. Aussi, quelques attaques sont possibles comme des jets de peinture pour ralentir l’ennemi instantanément mais globalement le gameplay reste très simpliste.
Mais dans Traiblazers il ne suffit pas d’arriver premier pour l’emporter. En effet, le concept est basé sur un système de points que l’on gagne, certes en arrivant dans les premiers mais aussi en lâchant suffisamment de peinture sur la piste, en évitant les chocs, en prenant des risques, etc… Cette approche est plutôt innovante pour un jeu de course.
Si le jeu propose des modes solo (histoire et course personnalisée), l’intérêt du jeu se trouve dans le multijoueurs local ou online qui permet vraiment de jouer la coopération à fond (et la confrontation aussi bien sûr…).
Trailblazers propose un concept de course très original qu’on aurait aimé voir agrémenté d’actions possibles plus nombreuses. Quoiqu’il en soit, l’ensemble est coloré, agréable avec des véhicules et des environnements attrayants. Il y a de quoi bien s’amuser entre amis et on salue la présence d’un mode local. C’est le genre de jeu qui demande à être peaufiner en terme de contenu. Pourquoi pas dans une suite.
