Avant de débuter ce test, notez que le jeu aborde un sujet difficile, celui d’une relation entre un homme de 49 ans et une ado de 16 ans sur fond de suicide… Sujet grave et malheureusement réaliste, mais jeu à ne pas mettre dans toutes les mains…
Vous incarnez Nicole, et vous devez revenir à l’hôtel Timberline, votre père est tombé amoureux d’une adolescente de 16 ans : Rachel Foster. Quelque temps après, Rachel se suicide en haut d’une falaise. Dans ce jeu à la 1ère personne, vous allez devoir tirer un trait sur cette sombre histoire et votre passé. Durant l’aventure vous serez aider par Irving, un agent de la FEMA (Agence Fédérale des Situation d’Urgence) qui sera un peu votre guide dans l’hôtel.
L’hôtel sera le lieu où vous allez passer votre temps sur le titre de ONEOONE, un endroit qui paraît très malaisant au début de l’aventure, mais que vous allez apprendre à connaître, à apprivoiser. Dès le début, on voit un certain hommage et des références à Shinning.
Il y a en plus, un réel travail sur les décors, chaque endroit de l’hôtel à son ambiance, avec en plus un jeu de lumière très efficace. Les développeurs ont fait le pari d’avoir une direction artistique « photo-réaliste » efficace et plutôt joli, on aurait aimé que le jeu soit compatible VR pour être complètement immergé dans cet hôtel.
Contrairement aux autres jeux du même genre, où vous pouvez tout fouiller, être plutôt libre dans votre environnement. The Suicide of Rachel Foster est beaucoup plus dirigiste, laissant le joueur plus spectateur qu’acteur du titre.
Vous ne pourrez pas interagir avec un objet si le chapitre ne vous le demande pas, on a l’impression d’être trop dirigé, d’avoir un jeu trop scripté, ce qui peut être un peu frustrant à cause de ce manque de liberté.
Outre son manque de liberté et sa confusion sur certains objectifs, un des gros points FORTS du jeu est son SOUND DESIGN.
On est clairement transporté dans cette enquête, murmures, objets qui tombent, bruits de pas et doublage avec en plus une introduction réussie qui nous embarque littéralement dans l’hôtel.
L’ambiance sonore
L’intéraction entre Nicoles & Irving
Les décors
Le manque de liberté
La fin décevante
La confusion sur certaines quêtes
Après des titres tel que What Remains of Edith Finch ou Firewatch, le jeu des italiens OneOOne manque d’ambition. Malgré une introduction et son ambiance réussie, rappelant Shinning. The suicide of Rachel Foster manque d’ambition et se veut trop dirigiste. Le joueur devient plus spectateur, cependant si vous n’êtes pas adepte du genre, c’est une bonne entrée en matière sans effrayé par le style.
Le jeu est sauvé par son SOUND DESIGN, l’interaction entre les deux personnages principaux et ses graphismes plutôt efficaces, dommage qu’une version VR ne soit pas disponible. Donc vous l’avez compris, le titre ne restera pas dans les mémoires, à réserver pour les néophytes du genre.
Test réalisé par Aurélien