STAR WARS SQUADRONS – Test PS4/PSVR

Après des épisodes de Star Wars Battlefront très réussis et fourmillant de contenu pour mettre dans les yeux des fans de la saga tout un tas d’étoiles, Electronic Arts s’attarde cette fois sur l’aspect dogfight entre X-Wing et Tie Fighter (entre autres…). Star Wars Squadrons fait évidemment référence à des jeux d’antan comme Rogue Squadron ou Rebel Assault et autant vous dire que le fan service est là…

Dans cet opus, on va vivre une bataille pour la galaxie du point de vue alterné entre la Nouvelle République et l’Empire avec quelques-uns des leaders iconiques et émergents. Alors que la Guerre civile galactique touche à sa fin (nous sommes après le Retour du Jedi), c’est le moment où les as du pilotage feront toute la différence…

Le mode histoire nous propose de créer pas un mais deux personnages. L’un de la nouvelle république, l’autre de l’empire galactique. Les missions (une quinzaine) se succèderont passant de l’un à l’autre, l’occasion de goûter aux deux camps tout en contrôlant différents appareils et sans avoir un choix cornélien à faire… Notez que notre personnage, quelque-soit son camp n’est pas buté/borné et se pose toujours des questions sur les choix de sa hiérarchie. Ainsi, on ne se sent pas forcément tout blanc ou tout noir selon le personnage incarné.

Le jeu propose des cinématiques impressionnantes et qui mettent dans l’ambiance. Dignes des films, elles sont malheureusement trop brèves et pas assez fréquente. Il manque un liant dans tout cela pour que le gameplay s’intègre vraiment à l’histoire et propose un ensemble pour cohérent. Du coup, les missions se succèdent avec une légère platitude. Mais quoiqu’il en soit, ces phases de gameplay (c’est bien le plus important quand même) sont très immersives et grisantes…

Mais attention, lors de nos pauses au QG, on pourra si on le souhaite discuter avec certains personnages et les fans de Star Wars apprécieront ces éléments de l’histoire de la saga. Tout a été réalisé avec fidélité par rapport aux premiers films (uniformes, vaisseaux, cockpit, droides, environnements, etc…) et on se sent vraiment au cœur de la saga.

A condition d’aimer ce genre de combats spatiaux, on est vite pris dans le feu de l’action. On tourne, on vire, on pass en vitesse lumière… Quel bonheur! Et on tire sur les méchants aussi! Les combats sont nerveux et fluides. On profite de radars et d’indications à l’écran mais aussi de conseils de nos alliés par micro. Les objectifs sont donc clairs même s’il est parfois difficile de se situer dans les lieux et par exemple de distinguer ces satanés Tie dans le noir spatial! Vous l’aurez compris, la prise en main est immédiate mais il faudra quelques missions pour commencer à être vraiment à l’aise et complètement maitre de se qu’on fait.

Uniquement interne, la vue nous propose un cockpit riche de détails et selon les vaisseaux contrôlés on aura une vue plus ou moins ouvertes sur l’extérieur. Un peu agaçant par moment, ça ajoute aussi au réalisme de l’immersion. Et quand je parlais d’apprentissage de la machine, sachez aussi qu’on peut agir sur le bouclier de notre vaisseau, son armement, son moteur et ses réparations en cours de vol pour être toujours au top. Ce « Power management System » est ingénieux et il ne faudra pas le négliger lors des combats.

Entre X-Wing et chasseurs Tie on trouvera également les A-Wing, U-Wing, Y-Wing, intercepteurs Tie, faucheurs Tie et bombardier Tie. 8 vaisseaux donc, complètement jouable et parfaitement détaillés. De quoi tout de même varier l’expérience à travers les missions. On disposera selon des vaisseaux d’une vitesse différente, d’un bouclier différent, etc..

On peut regretter, lors des combats, certaines collisions étranges… par exemple, si on fonce sur un croiser interstellaire on ne vas pas forcément exploser de suite et parfois rebondir étrangement dessus. Tant mieux pour nous mais dommage pour le réalisme… Et c’est sur ce genre de détails que le jeu perd parfois en crédibilité et c’est bien dommage.

Le mode histoire étant un bon moyen de tout découvrir et de progresser, le mode online permet ensuite d’en découdre en 5 contre 5 via deux modes de jeu (combat aérien et bataille de flottes). On profitera alors de quelques environnements variés. Notez qu’il sera possible de customiser et régler comme on le souhaite son vaisseau et ça c’est plutôt cool.

ET EN VR ÇA DONNE QUOI?

L’inverse m’aurait déçu, le mode PSVR est bien disponible dans le jeu et, attention, ce n’est pas un petit mode à part, non, mais le jeu identique. Ainsi, si vous avez commencé l’aventure en mode TV, vous pouvez très bien le continuer en mode VR et ça c’est top. Immédiatement immersive, cette approche VR nous fait passer un cap dans le réalisme.

Dès le largage dans le vide intersidéral on ne peut s’empêcher de lâcher un « wahou! » tant l’immersion est là. On regarde dans tous les sens, jusqu’à voir son petit Droide derrière-soi (sur un X-Wing par exemple) et dès les premiers fights on part en vrille! Il faut un temps pour se situer mais c’est vite génial. Attention cependant à ne pas jouer trop longtemps pour les plus fragiles… maux de tête et gêne possible…

Star Wars Squadrons est un bel hommage de plus à la saga Star Wars, une immersion totale dans les combats spatiaux si spectaculaires des films. Que ce soit en VR ou pas, on s’y croit et on profite de l’ambiance et de l’action à chaque seconde. Certains fans auraient peut-être souhaité davanage de consistance dans le scénario avec davantage de cinématiques et d’explications par exemple. Mais on est sur un jeu de dogfight, et pour cela, malgré quelques légères lacunes techniques, on est bien servis!