En attendant un troisième film Sherlock Holmes avec Robert Downey Jr, le plus grand détective du monde revient pour notre plus grand plaisir sur consoles et PC (après une trilogie sur PS4/Xbox One). Que vaut cette nouvelle mouture des studios Frogwares qui explore les jeunes années de Holmes et Watson ?
On ne change pas une équipe qui gagne, c’est donc toujours le studio Frogwares qui s’occupe des jeux Sherlock Holmes et qui améliore sa formule. Alors que les anciens opus nous emmenaient directement sur chaque scène de crimes avec diverses cinématiques, Chapter One cède à la mode d’autres jeux en nous proposant un monde ouvert… Nous ne sommes pas sur une map aussi grande que celle d’un Assassin’s Creed mais vous aurez pas mal de choses à découvrir et à voir surtout qu’un mode de déplacement rapide sera à votre disposition en cas de « flemingite » aigue.
Visuellement, il y a encore une évolution par rapport à son prédécesseur, ne crions pas à la next-gen trop vite mais les décors sont plutôt jolis et travaillés. En fonction de l’avancée de vos enquêtes vous allez tout de suite voir vers quelle classe sociale vous avez affaire. Ajoutez à cela un jeu de lumière et une bande originale des plus réussis. Mais, les animations faciales sont très limitées et ne font pas honneur au reste du jeu. Si vous vouliez savoir si vos suspects disent la vérité ou vous mentent, cela va être compliqué…
Un monde ouvert certes, mais contrairement à sa concurrence, la plupart des établissements sont fermés, ce qui casse un peu cet esprit monde ouvert. Vous pouvez vous balader partout dans Cordona mais pas faire exactement ce que vous voulez, ni aller où vous voulez, une certaine faiblesse dans la volonté de laisser le joueur libre de ses déplacements.
Si vous aimez les enquêtes, une chose est sûre vous allez y passer des heures. Deux types d’approche : la ligne droite pour faire uniquement la quête principale et vous en aurez pour environ 12h, ou alors la possibilité de faire la trentaine de quêtes secondaires, ce qui va vous proposer presque le double! Mais le plus intéressant dans les jeux Sherlock Holmes sont les scènes de crimes, je vous rappelle qu’on est le plus grand détective du monde. Lors de vos analyses, de la collecte de vos preuves et des interrogatoires vous aurez une option qui s’appelle le palais mental et qui vous permettra de déduire qui sont les coupables. On regrettera le temps pour se repérer dans les différentes options et un manque de simplicité.
Holmes n’est pas qu’un homme cérébral et il sait retrousser ses manches quand la bataille approche. Vous aurez droit à quelques scènes d’action très limitées mais qui auront l’audace de varier les phases de gameplay.
Plutôt que de proposer une énième suite avec peu d’évolution, l’équipe de Frogware Studio s’est remis en question en nous proposant à la fois la jeunesse de Sherlock mais également en nous offrant un jeu en open-world. Une aventure efficace que les fans du détective vont adorer. Cependant le jeu est à la traîne techniquement surtout à cause des animations faciales peu expressives et certains ralentissements. Ce titre est intéressant mais reste redondant au bout d’un moment et manque cruellement de simplicité dans les différents menus.
Test réalisé par Aurélien