Zombie Studio a lancé son petit Daylight (je dis petit, car il est pas long) le 29 avril; un survival-horror où la fuite n’est pas un choix, car oui, vous n’aurez pas d’arme digne d’un ghostbusters mais juste votre smartphone. Fuyez pauvres fous!
Vous vous réveillez à travers les yeux de Sarah, on ne sait pas qui elle est ni pourquoi elle est là… Pensant que j’avais loupé une cinématique d’intro à cause de ma nervosité apparente par mon doigt pressant déjà la touche de la fuite, en fait non. Le jeu commence comme ça. Vous recevez des SMS d’un autre type (encore inconnu), portable en main vous devez arpenter cet hôpital sombre et insalubre. Vous allez faire lumière sur les différents lieux explorer et sur le passer de cette jeune Sarah.
Tout le long du parcours, vous allez trouver des mémos, des textes, des journaux qui racontent un peu l’histoire de ce lieu. Narrant des accidents de médecin, des faits surnaturels, des faits qui font froid dans le dos. Petit bémol, ces textes sont largement faciles à trouver même s’ils sont nécessaires pour passer à la salle suivante. Des sceaux viennent bloquer les portes amenant au niveau supérieur. Ces sceaux disparaitront en apportant un objet trouver dans une salle tout aussi bizarre.
Votre smartphone (votre seul « arme »…) vous servira à éclairer votre chemin et afficher la carte. Un petit plus pour la génération des lieux de façon aléatoire, chaque salle est créée juste au moment où on la franchit. Les apparitions des spectres se font aussi de façon aléatoire. Quand on est face à un spectre qui marche vers vous, on fuit… obligé! Il faut avoir le coeur bien accroché!!
Seuls outils, des bâtons lumineux pour mieux éclairer les salles et révéler des indices repérables grâce à des glyphes. Puis des feux de Bengale qui serviront à anéantir les fantômes. Le gameplay reste simpliste et consiste à chercher un objet pour passer à la salle suivante.
La bande son est très réussie, avec des chuchotements localisables, des cris, des pas, une musique qui monte qui monte pour notre stress jusqu’à un événement… ou pas et ça, c’est plus rageant et stressant. Quant aux graphismes, ils sont plutôt décevants…
En bref, Daylight est un petit survival-horror avec une ambiance de jeu intéressante et un gros point positif : les apparitions aléatoires des salles et des monstres. Même s’il y a une déception au niveau de la durée de vie et des graphismes un peu d’un autre temps… Les réfractaires à ce genre de jeux passeront leurs chemins mais les peureux du dimanche se verront frissonner à chaque pas qui se dirigera vers vous ou à chaque cris venant d’outre-tombe…
Test réalisé par Max L.