Luffy et ses amis reviennent sur console après une trilogie de Pirate Warriors assez mitigée, One Piece Burning Blood s’attaque au mode combat 3D. N’ayant pas peur de me répéter, One Pièce est un manga au succès reconnu à travers le monde entier. Avec 79 tomes sortis en France, One Piece a de quoi raconter à travers ses pages des aventures de Luffy et de son équipage partis à la recherche du trésor de Gold D. Roger (ça se dit Rogeur et pas Roger à la française, ça ferait moins sérieux), seigneur des Pirates.
En reprenant les codes des jeux de combat comme Naruto, Dragon Ball et autres jeux où le défoulement est l’essentiel moteur du jeu, est-ce que Burning Blood surmonte l’épreuve ? Réponse…
Comme on l’avait vu, One Pièce : Pirate Warriors 3 couvre plusieurs parties de l’histoire du manga. Ici, Burning Blood prend le parti de ne couvrir qu’un seul arc scénaristique, celui de MarineFord. En effet, Luffy met de côté sa recherche du trésor ultime et part sauver son frère Ace, emprisonné par la Marine. Et là, vous allez me dire de suite, « Ah encore un jeu avec un mode histoire court ! » , je vous répondrais oui et non. Car oui, en effet le mode histoire ne propose que cette partie du scénario à rallonge de One Piece, du coup, on se sent vite insatisfait avec un sentiment de goût de trop peu. Mais, cet arc de l’histoire est vu par plusieurs personnage. Donc par conséquent, ce mode histoire propose plusieurs chapitres en rapport avec plusieurs personnages. Ainsi, le jeu commence avec bien évidemment le point de vue de Luffy à travers ces nombreuses missions, mais ensuite vous aurez celui de Barbe Blanche, Akainu et Ace. Mais le mode histoire reste tout de même assez court. Dommage…
Parlons du gameplay, qui reste identique à un Naruto ou un autre jeu de combat. Avec une vue 3D, le joueur peut se déplacer comme bon lui semble sur un terrain semi-moche et très répétitif. À certains moments, le terrain se voit muni d’un rocher en guise de décorations qui gênera la caméra et ainsi on perdra de vue son personnage ou son adversaire. Heureusement que l’on peut le détruire, mais cela reste quelque fois embêtant.
Les combos sont assez faciles à obtenir, tout relève parfois d’un bon timing. Dans certains combats, vous pourrez alterner entre deux ou trois personnages. Un combo spécial peut unir deux personnages pour une attaque simultanée ou une défense simultanée. Votre adversaire (IA ou IRL) peut lui aussi faire ces attaques à deux, à vous de le contre-carrer avec une défense à deux personnages et au bon moment. Une jauge d’embrasement se remplira rendant le personnage plus fort avec un accès à de nouveaux combos.
Burning Blood possède de nombreux personnages de soutiens à débloquer aux caractéristiques bien différentes des unes des autres qui vous serviront à différents bonus (soins en plus ou embrasement plus rapide). On passe d’un Luffy plus élastique que jamais à un Akainu qui peut devenir tout feu tout flamme. Après avoir passé un bref didacticiel qui vous montre toutes les ficelles du jeu, les missions s’enchaîneront plutôt les ennemis se suivront sans plus ou moins se ressembler. C’est ce que je pourrais reprocher à Burning Blood. Les mêmes maps qui tournent en boucle avec les mêmes personnages qui s’affrontent.
Chaque personnage possède une barre d’expérience à faire monter au fur et à mesure de vos parties en mode solo ou bien dans les autres modes. Cela vous permettra de vaincre plus facilement vos adversaires, car la difficulté est encore une fois (comme dans le Pirate Warriors 3) très variable. On peut tomber sur un adversaire qui envoie du lourd comme un autre qui est mou du genou. Donc il faudra entraîner ses personnages pour qu’ils deviennent plus puissants. Pour cela, il y a le mode Versus Prime: des sortes de missions à faire pour obtenir des primes plus ou moins intéressantes. Et un autre mode, Capture de drapeau en intégrant une équipe mondiale comme celle du Chapeau de Paille ou bien de Barbe Blanche (16 au total). Le but est de voyager sur une carte et de remporter des points à son équipe en sortant victorieux de combat contre d’autres joueurs ou contre l’IA plus redoutable que jamais.
En bref, One Pièce Burning Blood est vraiment destiné aux fans du genre et du manga One Piece. Offrant de nombreux personnages, la prise en main est rapide et agréable. Mais le mode histoire est un peu trop répétitif (à mon goût). Burning Blood tente de prendre de la place avec son mode Capture de Drapeau et Versus Prime, rendant le jeu peut être plus addictif pour monter de niveaux ses personnages favoris et ainsi se frotter au mode multi qui peut être impitoyable…