Annoncé depuis longtemps, repoussé, puis arrivé sur PC et PS4 fin mars, Ni No Kuni II propose toujours cette inspiration très studio Ghibli. Ni No Kuni II : L’avènement d’un nouveau royaume est un jeu avec une direction artistique digne d’un film d’Hayao Miyazaki avec un scénario très bien écrit, une musique à tomber par terre et un gameplay abordable, bref c’est un jeu à découvrir.
Notre personnage principal, Evan, est un être mi-humain, mi-chat vivant dans un monde magique. Ayant perdu son père, il doit reprendre le trône de son Royaume. Mais c’était sans compter sur un coup d’Etat qui éclate par une bande de souris (non ce n’est pas Tom & Jerry). Au même moment, un homme, Roland, apparait dans la chambre d’Evan. Président dans un autre monde proche du notre, il sera là pour aider à fuir notre jeune roi déchu de son trône. C’est à partir de ce moment là, que notre futur petit roi va devoir construire son nouveau royaume. Voici le début de notre histoire qui nous tient en haleine sur une quarantaine d’heures de jeu en alternant quêtes, combats, explorations et construction du nouveau royaume. Ni No Kuni II est un voyage initiatique pour notre petite tête blonde à devenir un roi exemplaire. Roland est présent à ses côtés pour lui venir en aide avec ses conseils politiques, économiques ou même sociaux. Evan doit gérer son royaume et ses habitants qui se feront de plus en plus nombreux. Il va faire la rencontre de personnages touchants qui viendront s’ajouter dans son équipe afin de parcourir le monde.
La réussite de ce titre est le savoureux mélange de trois gameplay bien différents. En fonction du mode de jeux, la façon de percevoir le monde va changer. Le premier mode auquel on joue est le mode JRPG. Celui de l’exploration et des combats à l’intérieur des régions. Le systèmes de combat est bien huilés, il faut jongler entre des attaques faibles et fortes puis avec des attaques à distance et des sorts magiques. De petites créatures vous accompagnent, appelées « mousse », ils sont à libérer tout au long de votre aventure et ils vous aideront durant vos combats avec des éléments différents comme l’eau ou le feu. Combinés avec vos attaques ou sorts, les effets seront dévastateurs. De plus, un sous-menu permet d’équilibrer vos forces et faiblesses en ajoutant des points pour améliorer vos résistances au feu ou bien le butin qui se fait plus gros. Le système de combat est très détaillé mais la facilité lui fait défaut. Les ennemis restent simples à battre et vous pouvez vous retrouver facilement avec du butin qui ne devrait pas être de votre niveau à ce moment là de la partie.
Ensuite, le mode stratégique fait son apparition. On le retrouve quand on explore les très grande régions de la carte et en mode bataille. Le royaume d’Evan possède une armée qui devra défendre et conquérir les terres alentours. Il vous faudra diriger vos troupes vers la victoire en donnant des ordres sur les actions et les déplacements. C’est le mode le plus stratégique de Ni No Kuni II.
Et pour finir, la gestion de votre royaume. Au fil de vos aventures, vous amasserez assez de finances et de sujets pour construire sur vos terres des bâtiments qui vous serviront comme une échoppe à armes ou une guilde de chasseurs. Cette partie n’est pas à jeter aux oubliettes car elle est importante dans le déroulement de votre quête qui est, je vous le rappelle, de fonder un nouveau Royaume. Les nouveaux arrivants pourront être placés dans certains bâtiments afin de leur donner une tache qui peut durer plusieurs minutes voir plusieurs heures. Ces taches débloqueront des recettes que vous pourrez crafter par la suite. Plus il y a de missions réussies, plus le bâtiment gagne de l’expérience et devient plus efficace. On peut passer des heures sur ce mode de jeu à lui seul et il complète très bien le premier cité.
Ni No Kuni II est un bon mélange de genres qui lui vaut un petit coup de cœur. Même si les combats reste faciles ou même si les quêtes ne sont pas hyper intéressantes, il sait convaincre avec sa force narrative et son exploration. L’inspiration Ghibli et ces musiques de Joe Hisaishi accompagnent cette belle histoire d’un enfant qui voulait devenir roi…