Après des années d’attente, Monster Hunter Wilds débarque enfin, prêt à repousser les limites de la chasse aux monstres. Capcom promet une expérience plus immersive que jamais, avec un monde ouvert dynamique, une faune plus réactive et des mécaniques de chasse enrichies. Alors, cette nouvelle itération parvient-elle à renouveler la formule tout en conservant l’essence qui a fait le succès de la saga ? Système de combat, environnement, bestiaire… Nous avons plongé dans cet univers sauvage pour vous livrer notre verdict.
Monster Hunter Wilds repousse les limites de l’immersion avec un écosystème plus vivant que jamais. Les monstres interagissent entre eux selon les lois de la nature : les prédateurs chassent les proies, et certaines créatures évitent les affrontements pour survivre. Pour la première fois dans la saga, nous avons le sentiment que ce monde continue de vivre indépendamment de nos actions.
Les biomes sont sublimés par des conditions météorologiques dynamiques. Tempêtes de sable, orages, averses ou grand soleil viennent bouleverser l’expérience et éviter la monotonie des chasses. Chaque chasse se redécouvre selon l’heure et le climat, rendant chaque sortie unique.
L’aspect visuel bénéficie d’un réalisme impressionnant. Le pelage des créatures, la poussière soulevée par leurs mouvements et la fluidité des animations sont remarquables… sauf en ce qui concerne l’eau, dont la physique semble en deçà du reste. Malgré ce détail, l’univers est l’un des plus immersifs jamais conçus pour la licence.
Autre nouveauté majeure pour l’immersion : notre personnage est désormais doublé et prend part aux dialogues durant les cinématiques, une première dans la saga. Contrairement à Monster Hunter World, où notre chasseur restait silencieux, cet ajout renforce l’attachement au protagoniste et donne plus de consistance aux scènes narratives.
Avec son monde ouvert, Monster Hunter Wilds abandonne les transitions entre zones. On peut parcourir librement les biomes, ce qui renforce la sensation de grandeur.
Une nouveauté de taille accompagne cette exploration : le Sekreit, une monture bien plus évoluée que le Chumsky de Monster Hunter Rise. Il améliore la mobilité en permettant d’aiguiser son arme, d’utiliser des consommables ou de consulter le bestiaire en mouvement. La course automatique vers une balise est un ajout particulièrement appréciable, offrant plus de confort en plein affrontement. Les actions annexes comme la collecte et le minage gagnent en fluidité grâce au grappin et peuvent être effectuées directement depuis la monture, renforçant encore l’immersion et le dynamisme du jeu. Le Sekreit introduit également un changement de taille : la possibilité de transporter deux armes différentes et d’alterner en plein combat. Un atout stratégique de taille, permettant d’adapter son équipement en fonction des faiblesses du monstre.
Pour ces chasses aux monstres, nous avons 14 armes qui ont toutes leur styles bien à elles. Le gameplay change du tout au tout si vous passez du marteau (corps à corps plus lent) à l’arc (rapide à distance) ou bien des doubles lames (corps à corps rapide) à l’insectoglaive (gameplay plus aérien). Chacun y trouve son compte avec ces façon de jouer différentes, pas de nouvelles armes mais des animations différentes et un nouveau système rentre en jeu.
Le système de combat évolue avec l’ajout du Mode Focus. En enchaînant les attaques, des blessures apparaissent progressivement sur le monstre. Lorsqu’elles sont ouvertes, l’activation du mode focus les fait briller en rouge et ouvre un réticule permettant d’exécuter une attaque spéciale propre à chaque arme. Cette mécanique apporte une touche stratégique et spectaculaire aux affrontements. Plus il y a des blessures ouvertes sur le monstre dans le réticule, plus vous avez de chance de le renverser. Pour ma part à l’arc, plusieurs flèches explosent à l’impact et infligent de lourds dégâts. Dévastateur !
Les blessures peuvent également être infligées à l’aide du grappin, rappelant la mécanique de Monster Hunter World, et rendant les combats plus dynamiques.
Autre amélioration appréciable : les ressources tombant des monstres sont désormais ramassées automatiquement. Un gain de fluidité qui évite de perdre du temps à collecter chaque élément. Surtout qu’ils très important pour améliorer son équipement.
Du côté de l’interface, la barre de vie est plus visible en cas de danger critique, avec une animation de pulsation cardiaque qui avertit d’une attaque lourde imminente. Le menu radial a été optimisé, tout comme la carte désormais en 3D, rendant la navigation plus intuitive.
Le multijoueur bénéficie d’un lobby pouvant accueillir jusqu’à 16 joueurs, avec des quêtes jouables jusqu’à quatre en les appelant avec une fusée de détresse. Un mode solo est aussi disponible, où des PNJ peuvent rejoindre les chasses pour épauler les joueurs préférant l’aventure en solitaire.
Les camps dans Monster Hunter Wilds ne sont plus fixes : ils sont temporaires et plus faciles à installer, ce qui évite les quêtes fastidieuses. Cependant, ces camps peuvent être détruits par les monstres, ajoutant une dimension stratégique.
Depuis le début de ce test, je parle de tout mais pas des monstres. C’est tout de même le personnage principal du jeu (même s’ il se fait occire à chaque quête). Les monstres se font plus différents des uns et des autres. Dans MH World ou Rise, Capcom tournait un peu en rond entre le dinosaure et le dragon. Wilds se veut plus authentique en proposant des monstres araignée ou poulpe. Même si ceux-ci n’ont pas de barre de vie, on se rend plus facilement compte de leur état, fatigué ou en colère. Un compendium est accessible regroupant tous les grands et petits monstres rencontrés en jeu. Donnant une mine d’informations sur les résistances, faiblesse, ressources, etc.
Contrairement aux opus précédents où le scénario servait principalement d’excuse pour chasser des monstres toujours plus féroces, Monster Hunter Wilds propose une intrigue plus développée.
Les personnages secondaires gagnent en profondeur, et l’histoire réserve quelques surprises et moments d’émotion. Bien que l’intrigue reste simple, elle parvient à offrir un bon équilibre entre narration et liberté d’action.
De plus, terminer la campagne principale ne signifie pas la fin du jeu : la difficulté passe en mode expert, obligeant les chasseurs à mieux se préparer pour des combats plus exigeants, mais aussi plus gratifiants.
Monster Hunter Wilds est un véritable coup de cœur. Entre son monde vivant, ses mécaniques de combat enrichies et ses améliorations de confort, il parvient à renouveler la formule tout en conservant son ADN.J’ai pû passer des heures sur MH World et son DLC Iceborn. On voit une nette amélioration graphique et du gameplay rendant le jeu “un peu plus” accessible. Même si à mon goût, Monster Hunter dans la globalité de leur jeux, les tuto reste le point faible de cette licence. Beaucoup comme moi sont guidé par des vidéo Youtube expliquant les combos et manière de jouer selon les armes choisies. Que l’on soit vétéran ou nouveau chasseur, Monster Hunter Wilds promet une expérience immersive, exigeante et passionnante. Une aventure qui marque un tournant dans la licence et qui s’annonce déjà comme un incontournable du genre.
Test réalisé par Max
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