Comme promis, je reviens vers vous pour faire part de mon expérience sur Final Fantasy XV sur PS4. Après de nombreuses critiques, plus ou moins plaisantes, j’ai voulu faire mon propre avis dessus même si je ne suis pas un expert de la saga Final Fantasy. Je n’ai touché qu’à Final Fantasy XIII-2 Lightning Returns (que j’ai aimé par son système de jeu et univers et détesté par le sentiment de compte à rebours avant la fin du monde). Final Fantasy XV (FFXV) se prête bien à un joueur qui connaît tous les épisodes, mais aussi aux nouveaux fans comme moi. J’ai parcouru le monde d’Eos et fini la quête du Prince Noctis après une trentaine d’heures, c’est parti pour mon avis.
Comme je le disais tout à l’heure, à peine 30h de jeu et bim générique de fin (de ouf), rideau fermé, au revoir! Il me semblait que les Final Fantasy avaient pour réputation d’être très longs à finir, car il fallait passer par des quêtes annexes pour pouvoir avancer aisément dans l’histoire. Ici, j’ai avancé librement et facilement dans l’histoire en plus ou moins toute simplicité. Pour résumer le scénario, l’empire de Niflheim veut s’emparer du cristal magique du royaume d’Isomnia. C’est à Noctis et ses amis (Gladius, Prompto et Ignis) de le récupérer afin de ramener la lumière dans le monde. Après la première mission de l’histoire faite, la liberté est offerte au joueur. A vous d’accomplir les quêtes annexes, chasses au monstres et autres missions dans ce vaste monde. Certes, il est intéressant point de vue gain XP et argent d’accomplir ces quêtes, mais certaines (voir beaucoup) sont d’une futilité et d’un ennui… Comme par exemple, la belle Cindy qui nous demande d’aller chercher un bidon de lustrant pour voiture perdu dans un tunnel désaffecté, whahou! Que d’émotions… Les chasses aux monstres sont pas mal aussi, on accepte la quête dans un restaurant, on marche à pied ou à dos de Chocobo (espèce de piaf jaune super sympathique) vers la bête à tuer. Une fois la mission accomplie, il faut retourner à l’endroit où nous avons accepter la quête. Il n’aurait pas été plus simple de faire un accomplissement de la quête automatique? Non?
Bref, le monde est vaste et vous saurez l’apprécier à bord de la voiture Régalia. Soit Ignis vous la conduit à l’endroit indiqué ou bien Noctis peut la conduire. Ne vous attendez pas à un GTA. Vous ne pouvez pas provoquer d’accident, de car-jacking et autres délits. La conduite se fait presque guider de sorte à apprécier les paysages vous entourant. Au fur et à mesure de l’avancer de l’histoire, qui est libre et dans un monde ouvert, on arrive malheureusement dans la deuxième partie du jeu. On part vers la belle ville d’Altissia, une sorte de belle Venise qui ne dure pas longtemps (je ne vous en dis pas plus) et ensuite nos héros montent dans un train en route vers la ville de l’Empire Niflheim. Et c’est là le gros souci du jeu, on entre dans un long couloir jusqu’au fameux Chapitre 13. Au début, j’ai entendu dire que Square Enix comptait Patché ce chapitre, pourquoi me dis-je ? Quand j’arrive sur celui-ci, j’ai vite compris que ce chapitre pouvait en faire abandonner le jeu. Noctis se retrouve dans la base des méchants, seul et sans armes, enfin juste avec une bague qui possède des pouvoirs, mais les combats sont vite chiants.
Oui, je ne vous ai pas parlé des combats. FFXV redonne un nouveau souffle dans le système de combats. Noctis (vous) avec vos trois amis, que vous ne contrôlez jamais) pourront faire part à des combats titanesques. Avec 4 emplacements d’armes, Noctis peut s’équiper d’épée, arme lourde, lance, dague et d’armes fantômes. Celle que vous récupérez dans les tombeaux familiaux. Mais attention, ces dernières consomment de la vie. Le mode de combat style stratégique peut arrêter le temps qui vous permettra de calculer vos déplacements et analyser les ennemis afin de savoir les forces et faiblesses de chacun afin de choisir l’arme adéquate. Noctis peut utiliser l’attaque éclipse, qui consiste à s’approcher en un éclair vers l’ennemi.
Mais n’oublions pas la magie. Avec les essences que vous ramassez, vous fabriquerez des sphères magiques que vous jetterez sur les monstres et par la même occasion sur vos alliés… Il manque toutefois une commande pour définir des mouvements stratégiques à vos alliés. Même si des compétences sont disponible pour diverse attaque de Gladius ou Ignis, aucune ne demandera à ceux-ci de dégager le terrain, car vous voulez faire une petite flambée. Dommage. Quand les combats seront trop longs, vous pourrez invoquer des dieux afin de vous aider à détruire ceux-ci. De belles cinématiques mettent en scène Shiva ou Atlas, c’est à couper le souffle, mais encore une fois, elles sont rares et pas simples à invoquer.
Le manque de profondeur des personnages se fait vite ressentir. On a peu d’explications et d’histoires sur ces amis, Ravus, Lunafreya. On ne connaît rien d’eux et c’est bien dommage. Durant votre périple, dans certaines conversations, Noctis aura le choix de réponses, mais encore une fois, on ne sait pas si cela sert au scénario et surtout si ça fait évoluer le cours des choses. À l’heure des jeux où le choix importe beaucoup, il est dommage que Square Enix n’ait pas pris cet embranchement.
Bon, j’ai l’air d’être un peu dur envers FFXV mais je veux être franc. J’ai adoré FFXV, son monde ouvert, son histoire prenante et touchante. On prend part au road-trip de ces 4 amis avec plaisir. Même s’il est imparfait, surtout dans sa deuxième moitié, on apprécie de pouvoir retourner dans le monde ouvert une fois l’histoire terminée et finir les quêtes annexes et découvrir d’autres boss cachés. Et qui sait? Avoir la Régalia volante seulement disponible une fois le jeu fini. Je conseille vivement de prendre part à l’aventure du prince Noctis…
Merci pour ce test je compte bien le faire mais entre finir witcher 3 et le multi de BF1 c est chronophage ^^.