Après plusieurs épisodes à casser du méchant en Asie de l’est, un petit changement de cadre de vie, direction l’ouest américain avec des cow-boys chasseurs de vampires. Que vaut ce nouveau titre de Flying Wild Dog entre God of War et Van Helsing ?
Les USA sont dans la panade, ils sont envahis par les forces du mal, que ce soit des vampires, des géants, des créatures volantes, le pays n’est pas en sécurité. C’est pourquoi une organisation (l’Institut Rentier) est constituée de gros bras et d’intellects pour combattre cette menace grandissante.
Ne vous attendez pas à une histoire recherchée, ni à des personnages attachants, ici, il y a des mecs, des bonhommes, de la testostérone pour casser des gueules démoniaques de façon nanardesque. C’est assumé et c’est sans prise de tête.
Evil West n’invente rien et pas besoin, il s’inspire des plus grandes licences en matière du Beat them’all : God of War ou Darksiders sans l’aspect exploration et aventure. Ici vous enchaînerez couloirs et zones de combat avec aucuns retours en arrière possible. Le but du jeu est clair et simple, balancer des grosses patates sur tout ce qui bouge.
Parlons un peu des armes et de l’interface lors des combats, vous allez enchaînez les coups grâce à un gant aux dernière technologies de l’époque, se soigner, utilisation de l’électricité pour attirer, immobiliser vos ennemis. Bien évidemment, vous aurez tout l’arsenal d’armes à distance pour vaincre vos différents types d’ennemis comme le revolver, le fusil à pompe.
Cependant et c’est la mode du moment, aucun lock possible pour cibler vos ennemis mais vous aurez des flèches autour de votre personnage pour vous indiquer si un ennemi se trouve proche de vous. Lors des phases des combats, quand il ne restera plus beaucoup d’énergie à l’ennemi, il clignotera et cela actionnera une mini cinématique en mode « Fatality » comme dans God of War. Les cinématiques sont limitées et il s’agira très souvent des même animations en fonction des ennemis.
Quand on pense à Shadow Warrior, ce ne sont pas ses graphismes qui sont mis à l’honneur, pour Evil West, nous avons été agréablement surpris, c’est plutôt agréable à regarder et à jouer, techniquement inférieur aux AAA et surtout pas le même budget mais le titre est de bonne facture que ce soit au niveau des décors, du bestiaire et des cinématiques.
Comme beaucoup de jeux du genre, au fur et à mesure de vos trouvailles de trésors et de vos combats, vous allez gagner de l’argent et de l’XP qui vous permettront d’acquérir de nouvelles armes, de nouvelles capacités pour rendre le personnage plus puissant, c’est très simple à capter et le menu est plutôt clair. Tout du long, le jeu reste simple et accessible (tout en respectant le PEGI).
Jeu jouable en coopération
Un bestiaire classique mais varié
Des combats jouissifs
Joli
Les cinématiques bien réalisées
Gameplay trop répétitif
Aucune exploration
Le titre est vite redondant
Inutile de vous faire un dessin, Evil West va à l’essentiel et est un hommage aux plus grands beat-them-all. Il n’y a aucune révolution dans le style mais le titre est fun, bourrin avec un aspect nanar assumé. Il vous faudra une petite dizaine d’heures pour terminer l’histoire. Classique et efficace, il va droit au but et est au final une petite surprise pour notre plus grand plaisir.
Test réalisé par Aurélien