Réputé exigeant Dark Souls vient de laisser sa place à un Dark Souls 2 tout aussi pointu, orienté hardcore gamer mais dans un espace de liberté plus important. Toujours ancré dans le pur style RPG/Action, Dark Souls emmène le joueur dans un univers sombre tourmenté…
Dans Dark Souls 2 on incarne toujours un chevalier maudit parachuté dans l’inquiétant royaume de Drangleic afin de récolter dans un premier temps 4 âmes puissantes puis affronter le roi des lieux et se libérer de la malédiction. Rien de bien nouveau, rien de bien original, mais le décor est planté. Et il y a du boulot…
Effectivement, le monde de Drangleic est étendu et plus que jamais on débarque dans un monde ouvert dans lequel il faut chercher son chemin. Contrairement à une (trop grande) majorité de jeux, Dark Souls 2 ne guide pas le joueur et le laisse chercher ses objectifs. Un plus de liberté mais aussi de difficulté. Comme son ainé, ce deuxième opus reste un modèle d’exigence et il faudra s’accrocher pour ne pas abandonner. D’autant plus que chaque mort vous remet quasiment les compteurs à zéro niveau compétences et santé…
Après avoir créé son avatar (femme, homme, différents styles et morphologies, il y a de quoi faire…) on se lance dans l’inconnu et on constate que les feux de camps, synonymes de ravitaillement et de régénération, sont assez répandus. Pas un mal. La progression s’avère pleine de surprise puisque différents chemins s’offrent à nous, des puits de lumières, des zones sombres et on n’est jamais à l’abri de tomber sur des ennemis terrés dans le noir, qu’ils soient facile à vaincre ou pas… On sera souvent surpris par des bestioles sur-puissantes contre lesquelles on ne pourra pas grand chose au début de l’aventure…
En plus de cela on croisera forcément la route de quelques boss bien plus récalcitrants mais étonnamment plus prévisibles que certains petits ennemis sournois… La difficulté semble donc aléatoire mais penche clairement vers le ardu… et les plus téméraires seulement garderont les mains sur le pad (les autres l’auront jeté à travers la TV…).
Au-delà de ces difficiles confrontations successives, s’organise un univers aux environnements relativement changeants et habités de personnages non joueurs avec lesquels on pourra parfois dialoguer ou commercer.
La réalisation du soft semble attrayante au premier abord avec une direction artistique bien sentie mais on est vite choqué par des textures et des modélisations souvent à l’ouest (on est en 2014 bordel…). On comprend alors pourquoi Dark Souls 2 n’est pas disponible sur consoles Next Gen mais on espère du mieux sur la version PC.
Réservé à un certain type de joueurs chevronnés il faut bien l’admettre, Dark Souls 2 est une référence dans le genre RPG/Action avec une bonne dose de challenge et un univers relativement ouvert et vivant. Il ne faut cependant pas avoir peur de mourir pour reconstruire son personnage à maintes reprises. Le mode online peut apporter un sérieux plus au soft (j’avoue ne pas l’avoir encore testé…). Avis aux amateurs donc…
Toujours aussi dur en mettant les nerfs à vif,ce jeu est un plaisir et une torture à la fois!