On se souvient de Beijing 2008 (testé sur IC) l’année dernière édité par Sega voici maintenant la version “flocons de neige” avec Vancouver 2010 à quelques semaines des “vrais” J.O. d’hiver. Voici le test réalisé sur Playstation 3.
Après un Beijing 2008 plutôt bon (mais avec quelques lacunes), voici donc Vancouver 2010. Depuis quelques mois, les screenshots et les videos dévoilés par Sega promettaient avec des graphismes et un réalismes plutôt aguicheurs. Quand on lance le jeu, cela se confirme, Vancouver 2010 est beau, réaliste et la sensation de vitesse est bien là. On sent la poudreuse sous le pouce!
Mais voyons le contenu, car c’est bien là-dessus que repose un bon jeu de J.O. n’est-ce pas? Avec un total de 14 épreuves (slalom géant, snowboard, luge, skeleton, bobsleigh, patinage de vitesse, saut à ski et j’en passe…) on peut se dire qu’il y a de quoi faire. Mais on constate surtout bien vite qu’il manque des épreuves… Pas de ski de fond, pas de curling, pas de combiné nordique, pas de patinage artistique… On peut se dire que Sega a opté pour les disciplines phares pour combler le public et en pouvant se concentré sur moins de disciplines pour peaufiner la réalisation. Soit. Mais c’est tout de même bien dommage d’avoir un titre incomplet, surtout un tel jeu de sports.
Quoiqu’il en soit, une fois en jeu dans une des disciplines disponibles, on sent le réalisme. Jeté sur la piste à toute vitesse, on sent la brise frôlé notre joue. Un effet de blur ajoute à l’effet et c’est plutpit bien amené. On regrette peut-être l’absence de conditions climatiques mais globalement, dans les épreuves de skis notamment, l’impression de glisse et de bosses est très bonne. On n’est pas dans Mario & Sonic au J.O. d’hiver ici et il faudra jouer du frein, de l’accélération et bouger dansle bon sens pour ne pas faire de boule de neige. Davantage jouable à la troisième personne, il est néanmoins possible, pour encore plus d’immersion, de jouer en vue subjectif. Trippant, mais plus ardu…
Concernant les autres épreuves, il y a du bon aussi avec notamment le saut à ski qui impose par étape de jouer d’adresse, de réflexe et de dextérité. Le bobsleigh, le Skeleton et la luge, dans un même principe de jeu, sont eux aussi impressionnant de vitesse même si c’est un peu plus hasardeux à maitriser. Il faut habilement jouer sur le poids du pilote et surtout anticiper sur les virages en approche.
Moins habituelles, les épreuves de patinage de vitesse sont moins attractives car plus difficile à prendre en main. En course avec d’autres athlètes, on constate une mauvaise gestion des dégâts qui aurait pu apporter beaucoup à l’épreuve. On constate aussi cela dans les course de snowboard cross à 4 joueurs. Dans ces courses à plusieurs, il faut dire que l’IA est souvent élevée et il n’est pas rare d’être vite distancé au début.
Vancouver 2010 prend une autre ampleur en famille avec son mode multijoueur. Limité à 4 joueurs en ligne, on peut néanmoins jouer à 4 hors ligne ce qui permet des trucs sympas en écran splitté (je pense au snowboard cross ou au patinage de vitesse). Mais il faut mieux une grande TV car le parcours devient vite plus dur à appréhender.
Vancouver 2010 propose une réalisation plutôt bonne (même si certaines épreuves sont moins belles que d’autres). Globalement, l’impression de vitesse est là, les sportifs sont réalistes et bien modélisés, les environnements et le public ajoutent à l’ambiance. On regrette juste un contenu tronqué pour cette édition, qui occulte complètement des épreuves qui auraient eu leur intérêt. Le mode multi ajoute un peu à la sauce même si le jeu semble s’orienter davantage sur une course au record. Il n’en reste pas moins une référence du sports d’hiver sur console que les amateurs apprécieront forcément.