Convié la semaine dernière dans les locaux de 2K dans les beaux quartiers de Paris, nous avons enfin pu mettre la main sur The Darkness II. Il était temps pour un jeu dont la sortie est prévue le 10 février prochain sur PlayStation 3, Xbox360 et PC.
Une brève présentation et une vidéo du mode coopération sur lequel nous reviendrons rapidement plus tard, il était temps de passer aux choses sérieuses. Après avoir goûté à la démo de la dernière Gamescom et son panachage de plusieurs séquences, nous voici au début d’un niveau complet nommé «Brothel». Beaucoup plus efficace pour avoir une première approche qualitative de ce FPS très particulier.
A priori très classique et assez solide sur les basiques (effets des armes, game design, gameplay…), The Darkness II prend une ampleur particulière grâce aux capacités spéciales du héros. En effet, à l’instar du premier opus, vous incarnez, Jackie Estacado, jeune mafioso possédé par le Darkness. Cette entité maléfique lui confère de nombreux pouvoirs matérialisés par deux tentacules. L’un permet d’attraper toute sorte d’élément : coeurs des ennemis pour se régénérer, barres de fer ou plaques de métal pour les transformer en projectiles meurtriers ou en boucliers, ennemis eux-même pour les transformer en projectiles explosifs… Avec l’autre, vous pourrez entailler ennemis ou objets mais aussi effectuer des exécutions aussi sommaires que gore à souhait.
Vous devrez donc maîtriser une voire deux armes ainsi que deux tentacules aux fonctions bien différentes. Les quatre gâchettes de votre manette seront donc mises à contribution. Cette gymnastique neuronale prend encore un peu plus d’ampleur lorsque vous comprenez qu’il vous faudra aussi composer avec la lumière. En effet, notre héros se retrouve dépourvu des pouvoirs du Darkness s’il est sous le feu des projecteurs, néons et autres sources lumineuses…
Même si cela peut paraître compliqué au premier abord, ce système apporte une dimension originale et sympathique à un genre FPS qui peine généralement à proposer de vraies originalités. Si vous ajoutez à cela une intelligence artificielle qui semble déjà tenir la route, le challenge devrait se révéler corsé, complexe mais très intéressant et ce, même avec une progression particulièrement linéaire. En effet, le niveau traversé durant cette session ne proposait absolument aucun chemin de traverse. Seules quelques énigmes émaillaient la progression. Un choix compréhensible et justifiable tant l’intensité des affrontements et l’effort important dans la mise en scène suffisent à scotcher le joueur et à l’emmener au coeur de cette histoire encore une fois inspirée du comics du même nom.
2K nous a aussi présenté la partie coopération jusqu’à quatre joueurs. Il s’agit de parcourir quelques niveaux infestés d’ennemis sur le mode de ce qui se fait beaucoup ces derniers temps en particulier concernant l’extermination zombies. Ici, il s’agit d’humains en bonne et due, véritable chaire à canon. Nous passerons donc vite sur ce mode aussi fun et sympathique qu’anecdotique tant la profondeur du solo promet beaucoup.
Si vous ajoutez à tout cela le talent Shrine et ses 4 quadrants avec la multitude de pouvoirs à upgrader, un darkling doté d’une forte personnalité et véritable compagnon de galère, un scénario qui semble très travaillé, une ambiance poisseuse à souhait et une grande variété des situations, The Darkness II est un jeu à suivre de très près surtout en février, période de sortie où la concurrence ne devrait pas être très virulente côté FPS.
Article rédigé par Julien Chevron – @Gerb1ll