STREET FIGHTER IV : le test!
Qui ne connait pas Street Fighter, cette série de jeu de combat signé Capcom qui a atteint des sommets avec son deuxième opus notamment il y a plus de 15 ans. Ensuite s’en est suivit différentes suites ou adaptations affublée d’Alpha, Turbo, Ex, Strike, etc.. sans apporter grosses innovations. Avec Street Fighter IV, la série fait son apparition en HD sur consoles actuelles et pour le coup prend le risque de proposer un aspect graphique original… mais pas seulement… Voic le test effectué sur Xbox 360.
Difficile de revenir avec un nouvel opus après tant de temps. De nombreux fans que ce soit de Street Fighter 2 ou des derniers opus plus techniques comme Street Fighter 3, attendaient au tournant cette nouvelle version comme si pour eux, aucunes suites n’étaient plus possible et risqueraient même d’enterrer la série. C’est pour cette raison que Capcom, finalement, campe sur ses plus anciennes positions avec le concept classique qui a fait la gloire de SFII avec du jeu de combat comme on les aime et les personnages récurrents fidèles à la sérié comme Ryu, Ken, Zangief, Blanka ou Chun-Li pour ne citer qu’eux. Sans aller dans le détail, c’est d’ailleurs sur la suite de SFII que le scenario repose pour cet épisode 4. Enfin scenario… hum… ce n’est pas ce qui importe dans ce genre de jeu.
Hormis donc les stars de SFII citées plus haut en partie, des personnages ayant vu le jour dans les autres épisodes sont également de retour (Cammy, Sakura, Fei Long…) pour proposer 25 combattants jouables. Parmis eux quelques nouveaux tout de même : El Fuerte, un lutteur mexicain, Rufus, un monstre obèse ou encore Crimson Viper, une espionne sur-équipée et Abel un lutteur étonnant. Certains boss seront également très charismatiques mais je préfère vous laisser un peu de surprise si vous jouez au jeu. Mairs pour résumer, ya du beau monde à contrôler!
Techniquement, et c’est là que SFIV a fait davantage parlé de lui, le jeu propose un graphisme étonnant mêlant une 3D très graphique presque en cell-shading à un gameplay très 2D finalement. On retrouve donc un gameplay classique comme l’apprécieront les joueurs des premiers opus avec une bonne gestion de la 3D et de la HD des consoles nouvelle génération. Tout cela apporte un panel d’expressions très réalistes aux personnages et pour le coup une ambiance très cartoon voir risible. On aime ou on aime pas, mais autant vous dire que Street Fighter IV propose une vitrine colorée, chatoyante et animée. Comme je le disais dans un précédent article, je suis un peu déçu par la faiblesse des décors. Eux-aussi en 3D avec des personnages animés, etc.. ils sont néanmoins mal finis et manquent de finesse. Mais c’est sans doute pour faire ressortir ce qui importe le plus : les combattants… On a qu’à dire ça…
Fidèle à la tradition, le jeu propose un mode Arcade où vous pourrez faire vos premières armes, affrontant tour à tour divers adversaires jusqu’à un boss finale. Les différents combats s’intercalent avec des cinématiques très manga (techniquement moyenne) qui lient l’ensemble de notre progression. Online oblige de nos jours, SFIV exploite la chose avec la possibilité, dans ce mode Arcade, de permettre (ou pas) des invitations au combats d’autres joueurs du monde entier. Amusant quand on commence à maitriser le jeu, sinon, mieux vos continuer à s’entrainer en solo… A ce propos, un mode entrainement vous permet de maitriser comme il se doit les différents combattants disponibles. Vous vous retrouvez alors dans une salle vide décoré de papier millimétré (étrange choix… peut-être un rapport avec l’aspect “peinture” des artworks du jeu…). S’ajoute à cela des modes classiques comme le mode défis (combats chronométrés) ou le mode Survies ainsi que diverses petites épreuves qui vous permettront d’étoffer vos capacités au combat. Les joueurs les plus acharnés s’éclateront comme des petits fous dans le mode Online qui vous permettra de défier les joueurs du monde entier et même de participer à des tournois mondiaux. Le mode Online va à merveille avec le concept de Street Fighter pour le coup, une vraie avançée.
De la technique de combat il vous en faudra plus que jamais dans Street Fighter IV. Les connaisseurs s’y retrouveront certainement plus facilement mais devront néanmoins faire face à quelques nouveautés. Notamment, les « focus attacks », des coups puissants qui se déclenchent en appuyant simultanément sur le coup de pied et le poing moyen proposera 3 niveaux de charge en fonction du temps durant lequel vous enfoncez les boutons : à pleine force, elle enverra balader votre adversaire au sol. Vous disposez d’une certaine invulnérabilité lorsque vous chargez cette attaque : vous pouvez encaisser un coup mais pas un de plus. Avec suffisamment de réactions, votre adversaire pourra parer ce coup special mais dans la plupart des cas il fera mouche, à condition d’être dans un timing impeccable ce qui n’est pas toujours évident dans ces joutes acharnées. Toujours présente, la jauge de super vous permettra de lancer des super combos détonnants ou des attaques spéciales en actionnant divers boutons simultanément… Facile à dire n’est-ce pas? Plus nouveau, la jauge Revenge qui se remplit petit à petit durant le combat en fonction de vos prouesses, offrira un ultra combo extra violent qui pourra faire la différence et le tout servie par une mise en scène plus impressionnante que jamais. Ya pas à dire, Street Fighter IV est expressif à souhait, ça déménage visuellement.
En restant sur un gameplay de jeu de baston à première vue classique, SFIV propose, par ses différents déclenchements de combos et d’attaques spéciales, une technique assez fine qu’il faudra dompter. Dextérité, concentration, réaction et timing devront être de vos qualités de joueur pour aller loin dans l’aventure. Marteler le pad comme on le faisait plus jeune ne sera pas forcément la bonne solution tant les combos sont déclenchables par des actions très précises.
Sans risquer gros, Capcom a eu la bonne idée de laisser à Street Fighter IV un goût prononçé de Street Fighter II; du coup on garde le must de la série : un gameplay 2D exemplaires avec ses personnages si charismatiques et une technique toujours présente. Cette dernière est d’ailleurs savamment étoffée et les hardcoregamers s’en donneront à coeur joie. Les novices, en prenant leur temps, auront le loisir de s’entrainer à leur rythme pour appréhender de bonne manière la difficulté grandissantes des combats. Le monde Online apporte la cerise sur le gâteau avec, finalement, ce qui manquait à la série pour proposer le jeu de baston parfait, les joueurs du monde entier pouvant enfin dévoiler leur comptétences en la matière et défier les plus pointus des joueurs.
