Activision relance Spiderman qui revient sur consoles avec Spiderman : Web of Shadows (Le règne des ombres…). Attendu au tournant après de précédents opus en demi-teinte, Spiderman reprend donc du service dans un univers qui cette fois-ci donne la part belle à l’univers comics plus qu’à une adaptation de l’un de films. Les fans de Marvel seront donc heureux de trouver le Spiderman originel entouré d’autre personnages connus…
Pour la partie scenario, le jeu prend place dans l’univers du tisseur, à un moment peu glorieux où celui-ci se voit confronté à Venom qui le contamine une nouvelle fois avec son costume noir symbiotique. Mais il semblerait que cette invasion ne se limite pas au super-héros des gratte-ciels et qu’une véritable épidémie new-yorkaise s’est répandue. Les civils commencent à grimper sur les immeubles et même le Caïd commence à paniquer. Le S.H.I.E.L.D, sorte de police des super-héros, met la ville en quarantaine et c’est d’un air désespéré que Spiderman s’élance vers sont prochain combat (Le jeu commence ainsi). C’est à partir de cette trame que des réponses sur divers personnages comme Mary-Jane, Wolverine, etc vous seront dévoilées.
Le gameplay de ce Spiderman est assez proches des anciens opus avec une ville américaine en open world ou l’homme araignée déambule librement : il grimpe, il plonge, il se balance à sa toile avec aisance. Les très nombreuses combinaisons de touches lui permettent d’ailleurs de prendre de l’attitude, de sauter, de viser un point bien précis, etc.. La petite nouveauté vient des combats qui sont bien mis en scène et fort pêchus. Dans des effets de ralentis, de lumières, etc.. Spiderman décoche des coups de pieds et de poings dévastateurs. Seule ombre au tableau (je vous en avais fait part lors de la première impression sur le jeu) les phases de combats ne sont pas toujours en accord avec les cinématiques qui s’y intercalent : peu logique et plutôt déroutant…
A cause de Venom, notre Spidey peut donc être noir à tout moment. En pressant le stick analogique gauche, on change de costume. Avec le costume classique Spiderman est bienfaiteur et se bat avec classe. En noir, il est plus violent et n’hésitera pas à faire très mal et à ridiculiser ses ennemis. Ce concept permet de choisir à tous moments son orientation morale (bon ou mauvais). En fonction de cela des points sont gagner tout au long du jeu permettant de débloquer de nombreux combos. Les phases de combats n’en deviennent que plus spectaculaires et fidèles aux comicbooks!
D’ailleurs, ce Web of Shadows s’inscrit franchement dans l’univers comics et du coup, la trame est finalement réservée aux connaisseurs de l’univers Marvel avec ses blagues particulères et ses liens entre superhéros dignes d’un Dallas… C’est un parti prit par le développeur mais les joueurs novices de cet univers en auront tout de même pour leur argent en matière d’action videoludique. Il sera simplement plus difficile pour eux de s’immerger dans l’histoire. Les fans connaisseurs, quand à eux, seront comblés par cet univers riche et fidèle à l’univers originel de Spiderman.
Techniquement, ce Spiderman déçoit : des graphismes pauvres, des textures très moyennes et un manque d’ambiance globale fait de l’aspect graphique quelque-chose qui semble inachevé sur Playstation 3… On éspèrait bien mieux. Mais le jeu se rattrape avec les animations bien fichues, l’action frénétique et l’univers ponctué de cinématique qui vous tient en haleine.
Même s’il semble réservé aux connaisseurs, Spiderman : Web of Shadows propose le gameplay des anciens opus avec en prime des combats revus et plus dynamiques que jamais et une ambiance scénaristique plus proche de l’univers Marvel. Un bon jeu d’action pour une licence qui continue de plaire à toutes les générations.