J’ai hésité longuement avant de mettre en ligne un test de Motorstorm Apocalypse compte tenu des événements catastrophiques qui se sont déroulés au Japon dernièrement. Mais je me suis dit aussi que Motorstorm Apocalypse restait un jeu de qualité incontournable et j’en profite pour vous rappeler que, via le PSN de la Playstation 3, vous pouvez aider les sinistrés japonais en faisant un donc en ligne…
Motorstorm premier du nom a été mon premier jeu Playstation 3, acheté en même temps que la console dès sa sortie en France. J’avais été scotché par ce jeu de course déjanté et sa suite Motorstorm Pacific Rift était encore meilleure! Après les déserts américains et les plages exotiques (et les glaciers de Motorstorm Artic Edge sur PSP), Motorstorm nous emmène donc dans un milieu urbain en plein apocalypse…
Démonstration technique à ses début, la série est donc devenu une référence en matière de gameplay et de réalisation sur Playstation 3. Toujours sur un concept de courses off-road avec différents véhicules dans des circuits très ouverts, nous voici donc dans le bain à nouveau. Avec un ton un peu plus scénarisé et des cinématiques type BD animée, Motorstorm Apocalypse revêt une ambiance un peu différente plutôt sympathiques (même si je suis déçu de ne pas avoir vu d’intro aussi impressionnante que les 2 premiers opus…). Quoiqu’il en soit, cette manière d’aborder le jeu permet de lier les courses de manière logiues dans l’action. Cette action nous emmène donc à quelques jours de la fin du monde, dans une ville qui s’effondre et où des gangs s’affrontent sauvgement. Mash, Tyler et Big Dog sont 3 personnages que l’ont incarne à tour de rôle, chacun représentant un niveau de difficulté différent (Débutant, Pro, Expert). Pour gravir les échelons il faut multiplier les courses et arriver dans les 3 premiers pour passer à la course suivante. Si vous arrivez premier, vous débloquerez en plus quelques bonus. Aussi, nouveauté, des cartes sont à découvrir dans les circuits afin de les collectionner. Le mode campagne est donc agréable à faire. En fait, plus on avance dans les courses, plus le climat se dégrade et la ville s’effondre. A chaque personnage on reprend cette chronologie dans des lieux différents. La première course d’un mode par exemple sera une arrivée sur place sans classement, juste une promenade de santée pour sentir l’ambiance des lieux tandis que la course de fin de mode sera une fuite chronométrée vers un navire salvateur…
Au niveau du gameplay, Apocalypse campe sur les (bons) acquis de la série avec différentes manières de piloter (stick, croix directionnelle, gyroscopique) et différents véhicules à la physique très différente. Encore une fois, on passera d’une moto-cross à un truck en passant par une buggy, un quad ou un pick-up… dans tous les cas on dispose toujours du fameux et indispensable boost dont il ne faut pas abuser sous peine d’exploser… Un peu à la Road Rash on peut aussi jouer des coudes pour pousser l’adversaire à la faute. C’est bien sur encore plus amusant entre deux roues…
Ce qui impressionne le plus dans ce troisième opus c’est certainement ce phénomène apocalyptique. Non sans rappeler un certain Split/Second le jeu nous confronte à des éboulements d’immeubles entiers, à des tornades, des tremblements de terres, des routes qui s’éventrent ou encore des trains qui déraillent… mais on est aussi confronté à des gangs qui nous tirent dessus ou des hélicoptères qui nous canardent de loin! Mais ici, on ne contrôle pas l’action, on la subit. En fait, au fur et à mesure des tours, les choses se compliquent, le circuit évolue, le tracé se modifie pour varier les trajectoires à prendre. Inutile de vous dire que chaque circuit est un déluge d’action : les gravats pleuvent, les carcasses jonchent la route et les grondements retentissent ici et là… l’apocalypse j’vous dit!!!
Certains novices auront parfois du mal à s’y retrouver dans les différents choix de direction et les nombreux éléments perturbateurs sur la route. Mais “select” nous permet toujours de revenir sur le bon chemin après une embardée. Mais tout ce “bazar” organisé est sans doute la force de Motorstorm Apocalypse. C’est aussi cela qu’on attend de la série. Pour finir, sachez que les courses proposent différents modes : course classique, poursuite et élimination. On peut également customiser désormais son pilote et ses véhicules. L’occasion de faire le coq en ligne avec le multijoueurs très fournis qui propose des courses jusqu’à 16 en même temps. C’est un bon moyen de gouter à des courses plus naturelles et imprévisibles car il faut bien avouer que les courses contre IA sont toujours un peu identiques, comme si les premiers attendent les derniers… Il n’empêche qu’en solo certaines courses donnent du fil à retordre. L’essentiel est de bien utiliser son boost. Je n’ai pas trouver beaucoup de difficultés en mode Débutant et Pro. C’est en mode Expert que cela devient plus délicat. Mais pas infaisable.
Pour finir, je suis bien content que Motorstorm continue de nous proposer du multi en local jusqu’à 4 en écran splitté. D’autres jeux négligent trop souvent ce mode qui apporte pourtant bien du fun entre amis. D’ailleurs, ce soir, j’organise une petite soirée Motorstorm Apocalypse avec 3 potes… ça va donner!!!
Motorstorm Apocalypse a “subit” malgré lui les événements japonais de ce mois de mars mais il n’en reste pas moins un jeu d’exception. La série grandit en apportant toujours plus de détails, de possibilités de gameplay et une réalisation toujours plus impressionnante. On se demande bien ce que proposera un Motorstorm 4…