L’INCROYABLE HULK : le test!

Hulk, célèbre géant vert des comics Marvel, a déjà fait l’objet d’adaptations videoludiques sans jamais proposer quelque-chose d’abouti. Sega tente de reprendre les choses en main avec L’incroyable Hulk, qui s’inspire directement du deuxième film à son effigie qui sort dans quelques jours. On se méfie souvent des jeux video à licence comme celui-ci, et encore plus après le décevant Iron Man proposé par Sega il y a quelques semaines. Alors, ici… qu’en est-il vraiment? La réponse avec ce test sur Xbox 360.

D’entrée de jeu, on nous confronte directement à un Hulk parfaitement modélisé qui déboule derrière le menu. Ensuite, l’aventure démarre avec des cinématiques pas très abouties reprenant l’intro du film avec un Edward Norton à peine reconnaissable. Bref. A vrai dire, c’est quasiment le seul rappel du film puisque vous verrez qu’ensuite les cinématiques sont très brèves et simplistes, la plupart du temps on ne voit qu’un répondeur sur le bureau de Bruce Banner… Côté scénario, c’est la même chose : le déroulement ne respecte pas franchement une trame particulière, et les missions s’enchainent sans trop savoir ce qui se passe. On peut juste comprendre que Hulk doit fait face à une armée baptisée l’Enclave qui effectue de sinistres expériences…

Une fois dans le gameplay on constate qu’effectivement, notre ami Hulk est très bien modélisé et animé, mais on constate surtour un contraste avec l’environnement plutôt pauvre en texture et en réalisme. On a l’impression que les décors ne sont pas terminés et s’approchent d’un graphisme à la Xbox première du nom… Les immeubles manquent de textures, l’affichage est parfois saccadé et le clipping omniprésent. Malgré tout, avec des bruitages assez convainquant, on oublie parfois ces détails graphiques pour une ambiance plutot bien rendu globalement.

Car au niveau du gameplay, on oublie encore plus ces lacunes techniques. Une fois le gars Hulk pris en main on prend plaisir à débouler dans les rues. Il sera juste assez difficile de gérer les sauts du personnage très aléatoire mais hormis cela, tout est maniable. Fait important qui apporte un plus inconsidérable au jeu, la progression du jeu se fait à la manière d’un GTA, c’est-à-dire que l’on peut se balader comme bon nous semble dans New York, grimper sur les immeubles, détruire tout ce que l’on veut, faire des bonds gigantesque, participer à des mini-jeux, remplir des objectifs pour débloquer de nouvelles améliorations, rechercher des items, etc. Bref, il y a vraiment de quoi faire pour que le joueur ne puisse pas s’ennuyer. Ensuite, libre au joueur d’aller tenter la prochaine mission disponible quand il le souhaite. Malheureusement, ce genre de réjouissance s’essoufle vite et les missions souvent répétitives et peu innovantes n’apporteront pas beuacoup plus à part la confrontation avec quelques boss assez gigantesques.

Seul le mode multi-joueur annoncé par Sega pourra redonner un second souffle à ce soft qui n’était pourtant pas loin d’être une très bonne adapatation de Hulk en jeu video (mais on ne sait pas quand arrivera ce mode, pourtant inexistant sur le jeu de base…). Il en reste néanmoins, un bon défouloire qui amusera quand meme bon nombre de joueurs et c’est bien l’essentiel du concept du géant vert.