Terminant sa saga cinématographique, Harry Potter termine aussi sa saga videoludique (peut-être…). Cette deuxième partie de Harry Potter et les Reliques de la Mort arrive donc pas si longtemps après la première partie qui proposait le même concept de jeu de tir à la troisième personne. J’ai testé la version Xbox 360 qui est comme par hasard dénué du mode Kinect du premier épisode et ce n’est pas un mal quand on se souvient bien…
Electronic Arts nous propose donc toujours un jeu mûr proposant un mécanisme à la Uncharted dans un jeu à l’ambiance fidèle à Harry Potter. Le cocktail est sympathique (même s’il repoussera peut-être les plus jeunes fans) et il semble que le jeu video murisse autant que les films. Cette deuxième partie n’ajoute rien de nouveau au concept à part quelques ajustements qui ne suffisent malheureusement pas à faire de ce jeu un hit de l’année…
Harry Potter et les Reliques de la Mort deuxième partie est un pur jeu de shoot proposant de l’action explosive là où on aurait pu souhaiter quelques phases d’énigmes, d’exploration et de plate-formes par exemple. Finalement, le changement de cap des Reliques est presque trop radical (je sais, on n’est jamais content.). Du début à la fin on progresse en se couvrant derrière les obstacles (ou en se créant un bouclier magique et temporaire) et on attaque les vagues d’ennemis à coups de baguettes magiques. Les sorts sont efficaces avec Stupéfix et compagnie mais peu variés au final. Aussi, les ennemis ne sont pas très futés et on retrouve souvent les mêmes Mangemorts. Au niveau des contrôle ça reste du matraquage de gachette qui file mal au doigt à la longue…
Pourtant, la réalisation de HP est honnête avec des environnements variés et des ambiances visuelles et sonores assez proche de l’univers du film (et du roman ne l’oublions pas…). Les fans apprécieront aussi de pouvoir contrôlé 8 personnages différents de Harry à Hermione mais ça ne suffit pas vraiment à rallonger la sauce. Ce dernier opus videoludique reste un jeu d’action divertissant mais trop court et trop rangaine. C’est bien dommage quand on voit le potentiel qu’une telle oeuvre peu proposer…