Le premier Fable est sorti sur Xbox en 2004, laissant une très bonne impression dans le monde vidéoludique. Attendu au tournant, ce deuxième opus marque l’arrivée de la série sur console haute définition. Qu’en est-il donc de cette suite sur Xbox 360?…
Nous revoici donc dans le royaume fantastique d’Albion et plus précisément, l’aventure débute dans sa capitale : Bowerstone. Nous suivons la vie de deux enfants orphelins et sans domicile fixe, une fille et un garçon. Dès le début du jeu nous sommes d’ailleurs confronter au choix de l’un d’eux pour avancer dans l’aventure (Le genre est ici déterminant pour le joueurs, mais l’évolution de l’intrigue ne sera pas forcément la même en fonction du choix fait). Une fois le personnage choisi (en l’occurence pour moi le petit garçon surnommé « moineau » par sa soeur) l’aventure débute. Nous dirigeons le petit garçon qui suit sa soeur à travers les ruelles de Bowerstone. Le jeu débute donc par divers petites missions consistant principalement à trouver de l’argent… Les différentes missions vous donneront l’occasion de poser pour un photographe ou bien de récupérer une bouteille d’alcool pour un ivrogne par exemple. Mais ces missions se termineront de différentes manières en fonction de votre choix et notamment votre choix de moral : bienfaisant ou pas. Par exemple, on pourra soit rendre la bouteille à l’ivrogne pour qu’il continue à se saouler, soit la donner à sa femme qui veille sur sa santé. Ces choix moraux se répercuteront sur votre personnage mais aussi sur la façon dont il sera perçu par les personnages non joueurs qui arpentent les rues et les chemins. Une fois la mission principale de ce début de jeu terminée, une cinématique dont je vous laisse la surprise pour ne pas dévoiler l’intrigue, vous mènera 10 ans plus tard…
Nous voilà donc, un peu plus grand, avec 10 ans de plus, dans un village de gitans en roulottes. Vous avez d’ailleurs la vôtre, et votre quête commence réellement avec diverses missions pour « sauver le monde ». Une gitane justement, sorte de voyante mystique, vous aidera dans votre progression en vous apprenant à utiliser les sort, à vous diriger, et vous confiez les premières missions, etc.. Une fois lâché dans la nature,vous rencontrerez donc des villageois, des moines, des marchands, des voyageurs, etc… Vous pourrez intéragir avec eux, les complimenter, les amuser, leur faire peur, tout cela pour influer sur leur comportement vis-à-vis de vous. Certains même vous adresseront la parole pour vous draguer ou vous vendre quelquechose. Vous pourrez par exemple répondre aux avances d’une femme en lui offrant un cadeau ou en la complimentant pour gagner en assurance et notoriété à la manière d’un Sims. La richesse de ce concept va jusqu’au fait de pouvoir s’informer sur n’importe lequel de ces personnages croisés (ce qu’il aime, n’aime pas, ce qu’il pense de vous, etc..). Mieux : vous pourrez en arriver au point de fonder une famille et avoir un foyer. La quête principale peut donc être délaissée à loisir pour vivre sa vie dans Albion. En parlant de foyer, sachez également que chaque maison, commerce ou immeuble est à vendre ou à louer. Vous pourrez ainsi acheter une auberge, gérer le salaire de vos employés et vivre de vos bénéfices. L’immersion ne s’arrête pas là, puisque l’intérieur de vos bâtisses sera entièrement personnalisable. Achetez de nouveaux meubles, vendez les anciens et décorez votre chez vous comme bon vous semble!
Cette esprit de communauté est parfaitement maitrisé et en aucun cas on a l’impression de parler au même personnage. La population est très diversifiée et les réactions des gens également. Bien sur, les rapports avec eux seront donc dépendant de votre attitude. Ainsi, disposer d’une bonne notoriété pourra plus facilement vous attirer les bénéfices des passants; alors qu’une réputation de malfrat fera de vous la bête noire des habitants. Rien que le fait de dégainer son épée en public vous fera perdre des points et appeurera les passants environnants.
Revenons à la quête princiapel. Les différentes missions disponibles vous seront systématiquement montrées par un guide d’étoiles scintillantes sur le chemin. Vous n’aurez donc qu’à suivre ce fil magique pour arriver au point voulu. Aussi, une carte précise est accessible dans les menus et s’étoffera en fonction des lieux visités pour aller de l’un à l’autre plus rapidement. Car sinon, il est vrai qu’il faudra souvent marcher avec votre chien qui vous suit partout, arpentant la campagne. Et il sera fréquent de tomber en chemin sur des bandits mal-attentionnés. Vous récolterez également sur la route différents objets (santé, or, objets…) qui garniront votre inventaires. Une pelle vous servira par exemple à débusquer un trésor reniflé par votre fidèle toutou. Aussi, vous pourrez acheter des vêtements pour customiser votre avatar ou bien acheter (ou vendre d’ailleurs) de nouvelles armes. Pour en avoir les moyens l’idéal est de travailler. Les emplois sont proposés ci et là, notamment dans els villes et villages : vous pourrez couper du bois, travailler le fer, etc.. des mini-jeux souvent basés sur l’adresse matérialisée par une jauge sur laquelle il faudra appuyer au bon moment. En plus de vous faire gagner de l’argent, ces métiers amélioreront vos capacités dans différents domaines.
La quête principale est incontournable, mais toutes les quêtes annexes ainsi que ces customisations, ces p’tits boulots, ce concept social, vous permettra d’étoffer le plaisir de jeu et la durée de vie de manière considérable. En plus de cela, Fable 2 peut être rejoué et rejoué par le fait de choisir un autre personnage de départ, une autre optique morale, etc.. Un réel plaisir sans fin.
Mais ce Fable 2 n’est pas un Sims au pays des elfes et les combats prendront bien sur une place prédominante. Leur jouabilité est servi par un système simple implqiant d’activer différents boutons. Y vous servira pour toucher les ennemis à distance à l’aide d’une arbalète ou d’un fusil (en fonctionde ce que vous préférez). X permettra de frapper votre adversaire en combat rapproché avec une épée ou une hache par exemple. B fera appel à vos pouvoirs magiques et à vos capacités que vous obtiendrez au fil de l’aventure. Les sorts proposés sont variés et spectaculaires, allant du lancé de boule de feu au sort de vortex avalant vos ennemis alentours. Comme bon nombre de jeu actuellement des orbes de couleurs différentes seront disponibles après avoir tué vos ennemis. Ces dernières vous apporteront de nouvelles capacités ou la possibilité de vous perfectionner dans une capacité déjà acquise. Les capacités proposées varieront en fonction de votre manière de combattre et déterminera donc encore plus votre personnalité (en gros : bourrin ou classieux…).
Comme on s’en serait douté, les graphismes du jeu sont tout bonnement spectaculaires notamment grâce à des paysages variés et somptueux, servis par des effets de lumière ou d’eau impeccables. Comme on le regrettait dans Fable premier du nom, Fable 2 comporte encore une légère frustration au niveau de la liberté de mouvements; la faute à des linéarités de direction toujours présentes. Heureusement, on peut couper certains chemins, enjamber certains éléments, mais on ne peut pas encore vraiment aller où on veut comme on veut. Mais la qualité et la richesse de l’environnement atténue de toute manière ce sentiment de « couloirs ».
Nous parlions des graphismes, sachez que l’ambiance sonore n’est pas en reste avec de sonorités d’oiseaux, de cascades, des conversations de villageois, très bien fichues mais surtout une ambiance musicale extarordinaire digne des meilleurs fims fantasy.
Revenons un instant sur un point nouveau dans la série qui, même s’il pourra être percu comme gadget, n’en est pas moins parfois utile et surtout amusant : votre chien. En effet, ce compagnon à quatre pattes adopté en début d’aventure, vous suit partout. Il vous dénichera des trésors, vous aidera à venir à bouts de bandits, etc.. Vous pourrez donc le féliciter ou le rassurer en le caressant (car il aura parfois peur dans certains environnement). Vous pourrez aussi lui jeter une baballe qu’il vous ramenèra fissa. Vous pourrez le soigner après un combat trop acharner ou bien lui donner à manger (croquettes ou autre). En fonction de vos achats, vous pourrez même l’embellir avec un petit collier à pointes ou non. Un vrai bonheur que ce compagnon poilu qui est de plus fort bien animé et criant de réalisme.
Parfaitement dans la lignée de son prédecésseur, Fable 2 apporte en plus un univers encore plus riche servi par une technique irréprochable. Son aspect communautaire vous offre une liberté total. Les choix possibles vous offre une durée de vie inégalée. Autant dire que chaque jouer jouera à un Fable 2 différent mais dans la même expérience d’aventure, d’humour, d’amusement, etc.. Un jeu très réussi qui restera un vrai plaisir de jeu video à tout moment.