DRAGON AGE : Origins – test Xbox 360!!!
Créateur d’un certain Baldur’s Gate, le studio Bioware (Mass Effect) nous propose depuis peu chez EA un nouveau RPG intitulé Dragon Age : Origins. Sorti d’abord sur PC et Xbox 360 avant la version PS3 voici son test sur 360…
Situé dans le royaume de Ferelden, Dragon Age : Origins nous confronte inévitablement à de terribles créatures qui menacent la contrée… En effet, la cité d’Ostagar se prépare au pire. Mais les Gardes des Ombres veillent et vous incarnez un d’entre eux sous les ordres d’un certain Duncan. Comme souvent dans ce type de jeu, vous créez de toutes pièces votre personnage en choisissant sa race (humain, elfe ou nain), sa classe (guerrier, mage ou voleur) et bien sûr son aspect physique largement paramétrable. Avec des cinématiques immersives, Dragon Age : Origins nous met de suite dans le bain de l’aventure avec déjà différents choix à faire qui influe sur les missions à suivre.
Pour revenir à votre personnage vous aurez également à soigner ses capacités en lui attribuant une compétence parmi les huit disponibles comme par exemple : rhétorique, larcin, herborisme, stratégie… Ces compétences influeront bien sûr sur le charisme de votre personnage qui pourra être un guerrier adepte du vol ou bien un expert en soins médicaux… En plus de cela, chaque classe dispose de spécificités avec des sorts et pouvoirs variés débloquables au fur et à mesure. Le jeu annonce plus de 200 pouvoirs disponibles. Tout cela pour dire que la création de votre personnage et son évolution sont primordiales pour la suite de l’aventure. A partir d’un certain niveau atteint vous pourrez même disposer d’une nouvelle spécialité comme celle d’assassin, de rôdeur ou encore de voleur… Pour certaines de ces spécialités vous devrez recourir à l’achat d’un manuel ou à l’aide d’un personnage rencontré.
Cette richesse de personnalisation et d’évolution du personnage principal se retrouve également dans celle de vos futurs compagnons qui ont chacun des spécialités précises, une histoire, un passé, un caractère. Et il faudra composer avec vos caractéristiques car certains personnages seront plus ou moins “associables”. A vous de gérer l’équipe en dialoguant. Pour la petite anectode, les relations entre vous et les autres personnages pourraient même finir sous la couette… Ce niveau de relations entre personnage est servi par des cinématiques complètes avec des dialogues riches et des choix de réponses complets. Tout cela apporte un solide réalisme et de la consistance à l’intrigue et à votre progression. On sent que chaque partie ne peut être identique à une autre. Tous les personnages sont en plus très variés et concernent toutes les races (elfes, nains, mages, etc..).
Concernant l’environnement, Le royaume de Férelden est lui aussi riche, crédible et chargé d’histoires. Le parcourir est agréable même si le tout reste assez cloisonné. Mais la variété des chapitres et l’étendue des personnages rencontrés renouvellent constamment la progression en contre-partie du manque d’ouverture de l’espace. En plus de cela, des quêtes variés s’inscrivent bien dans l’histoire avec des missions secondaires parfois brèves mais rallongeant la durée de vie du jeu.
Techniquement, les environnements parcourus manquent un peu de richesse graphique et de finesse de textures. Aussi, les personnages, quoique bien modélisés, souffrent d’une animation rigide et peu naturelle. Quoiqu’il en soit Dragon Age : Origins a le mérite de proposer un bestiaire complet et réussi : loups, araignées, brigands, ours, ogres, hommes-arbres… vous aurez fort à faire contre ces ennemis variés, aux aptitudes différents mais à l’apparence toujours spectaculaire.
Malgré une vue à la troisième personne proche derrière le personnage, Dragon Age dénote un peu avec le concept. Une vue aérienne aurait été plus pratique à jouer. Quoiqu’il en soit, les combats restent agréables et dynamiques délaissant un tantinet l’aspect tactique. Le souci réside dans la gestion de nos personnages durant les combats. Le tour par tour nécessite souvent une pause dans l’interface pour gérer notre attaque ou notre défense à suivre. Il faut de plus, contrôler les personnages séparément dans le feu de l’action, pas toujours aisé de gérer le tout. Néanmoins, pour les plus patients et les plus pointilleux, le jeu propose des scripts permettant de personnaliser l’action de vos personnage en indiquant par exemple l’utilisation d’un soin à un certain degré de blessure, etc.. mais on est souvent obligé d’intervenir de toutes manières sur l’action en cours. En tous cas, sans parler du gameplay, les combats sont bien réalisées avec des effets visuels spectaculaires baignés dans une musique épique et des effets sonores réaliste. On s’y croirait! Et en ce qui concerne les armes elles sont variées et souvent dôtées de pouvoirs surnaturels intéréssants et dévastateurs.
Pour résumer un jeu difficile à résumer je dirai que Dragon Age : Origins ne se moque pas de nous! Malgré une réalisation qui aurait pu gagner en naturel et en finition, le contenu du jeu est gigantesque et surtout, les paramètrages des personnages, des actions, de l’inventaire… procurent un énorme panel de possibilités. Chaque partie sera différentes. Et ce n’est pas seulement ces paramètrages qui changeront la suite de l’histoire, c’est aussi des choix scénaristiques bien pensés dans un univers riche et haut en couleur qui permet tellement de choses étonnantes! Les amateurs se régaleront en prenant le temps de construire cette véritable aventure virtuelle. Les autres devront prendre le temps de découvrir le concept, de peaufiner leurs relations, leur inventaire. En gros, Dragon Age : Origins ne plaira pas aux casual gamer tant il mérite de s’y investir pleinement.
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