DISHONORED – Test PS3
Faute de temps, j’ai laissé un peu de côté Dishonored après pourtant quelques bonnes heures de jeu. Pourtant, Dishonored est l’un des hits de cette fin d’année. Mêlant habilement FPS, infiltration et exploration, ce titre est un véritable chef d’oeuvre, une sorte de Assassin’s Creed à la première personne…
Dans une ambiance steampunk entre Bioshock et Fable, ce Dishonored nous emmène dans un lieu imaginaire intemporel étonnant, faisant penser à la vieille et glauque Angleterre… Gouverné par une impératrice, ce petit monde tourne autour de la magie et du surnaturel… L’histoire commence d’ailleurs au moment où nous, Corvo, personnage principal, sommes accusé du meurtre de la fameuse impératrice. Le jeu devient alors une longue fuite et une recherche de justice…
Très vite, on bénéficie de pouvoirs privilégiés qui nous permettent tout un tas de prouesses bien pratiques. Tout au long de l’aventure on pourra d’ailleurs agrémenter tout cela de nouvelles spécialités. On pourra notamment voir à travers les murs ou bien encore se projeter d’un endroit à un autre. On pourra aussi ralentir le temps ou incarner un animal comme un rat par exemple (et ce n’est pas ce qui manque dans Dishonored). Il faut donc composer avec toutes ces capacités pour évoluer sans oublier qu’on peut bien sur jouer d’armes blanches, à feu ou du corps à corps. C’est d’ailleurs là la grande qualité du soft : on peut évoluer de manières très différentes dans chaque mission. Le jeu propose un monde très ouvert qui permet donc de grimper sur les toits, de passer par les égouts ou bien d’affronter l’ennemi de face. Mais la discrétion s’avèrera souvent plus payante car les ennemis sont plutôt coriaces et déterminés… En tous cas, quelque soit le chemin choisi on arpentera les rues de la ville, l’occasion de croiser des citoyens à qui soutirer des indices sur la mission en cours ou bien qui vous proposeront des missions secondaires.
Là où Dishonored est très fort c’est qu’il permet de faire le jeu sans tuer personne en s’y prenant bien : empoisonnement, pièges, etc.. On se retrouve souvent face à différentes possibilités déterminantes. Chaque choix peut mener à la réussite mais avec plus ou moins de difficulté. A chaque type de joueur de faire son propre choix. C’est aussi pour cette raison que Dishonored ne se joue pas tête baissée et qu’il faut prendre le temps au temps et… réfléchir. Si désactiver des alarmes ou poser des pièges vous enquiquinent, vous pourrez foncer dans le tas; à votre guise… mais attention car il faut dans ce cas bien gérer les sorts et armes de Corvo pour enchainer les combos avec précision et timing.
Comme dans d’autres jeux, vos choix et votre manière d’évoluer déterminera la progression de l’histoire et son issue. La ville s’assombrira et deviendra encore plus malfamée si vous êtes violent, elle sera moins glauque et plus facile d’accès si vous êtes bienveillant…
Avec une réalisation honnête et surtout une direction artistique de grande qualité, Dishonored propose une excellente expérience visuelle et une ambiance pesante mais immersive. C’est un jeu à part qui recèle de nombreuses qualités et de trouvailles au niveau du gameplay. Cela n’ira pas à tous les joueurs mais il y a pourtant milles façons d’appréhender Dishonored, un des titres incontournables de l’année…
