Voici ma previews de Darksiders!!! Enfin!!! En élève sage j’ai respecté l’embargo imposé par THQ… Voici donc ma présentation rédigé il y a plus d’un mois maintenant… (malheureusement, on n’avait pas le droit de filmer ou photographier le jeu…)
En compagnie de 2 RP de THQ France, nous étions une petite dizaine de sites, blogs et magazines français à avoir l’avantage de participer à une journée de présentation du jeu Darksiders qui sortira sur PS3 et Xbox 360 en janvier 2010. Après plus de 2 heures d’Eurostar nous voici au coeur de Londres et plus précisément dans un hôtel « tendance » de la ville. Nous y sommes accueillis très chaleureusement avec un verre de jus de fruit ou un café. La grande pièce à l’ambiance feutrée dispose d’une cinquantaine de Xbox 360 chacune branchée sur un écran LCD. A côté, un écran plus grand et des chaises nous invitent à prendre place, aux côtés de la presse spécialisée anglaise, pour voir et écouter la présentation du jeu Darksiders.
Au micro, Han Randhawa, directeur artistique du développeur Vigil nous explique toutes les subtilité du jeu et Joe Madueira, célèbre dessinateur de comics, à l’origine du design du jeu a le pad en main et commence à jouer. D’emblée, le jeu fait bonne figure, le personnage est charismatique et révèle un sacré style. Héros sombre, caché sous une capuche rouge qui laisse apparaître quelques mêches de cheveux grisonnants, il est équipé d’une sorte d’armure métallique et d’une épée surdimensionnée. Sa modélisation est précise et sa gestuelle naturelle et convainquante. Très vite, le personnage entre en action dans une ville dévastée, apocalyptique et jonchée de carcasses de voitures et de débris. Des zombies et autres monstres débarquent pour nous donner l’occasion de voir le gameplay bien bourrin. Notre personnage s’en donne à coeur joie avec son glaive XXL et quelques coups de poings en acier : il tranche l’ennemi, le jette au sol… le sang gicle et les combos s’enchaînent. Lorsqu’un ennemi est bien sonnée, il est possible en actionnant la touche B (nous sommes sur Xbox 360) de le finir de manière bien gore (tête tranchée, membres arrachés…).
On constate rapidement que le héros de Darksiders recèle d’autres atouts. Il peut notamment attrapper une voiture pour frapper les ennemis avec ou leur balancer à la tronche. On s’aperçoit même, comme le montre Joe Mad avec plaisir, qu’on peut jeter les voitures super loin dans les airs. Ce sera d’ailleurs utiles face à des boss hauts comme des immeubles. On peut également grimper à certains murs, s’aggripper à certains rebords ou encore progresser en tenant un câble. Plus loin dans la présentation, notre chevalier de l’apocalyse se mettra à nager, plongeant même au fon de l’eau. Encore plus loin, on constate qu’il est aussi capable de planer un instant grâce à des ailes noires éphémères. Le perso est donc très complet et vous n’êtes pas au bout de vos surprises puisqu’un système de gestion à la RPG permet de faire évoluer vos armes, vos sorts, votre équipement ainsi que vos coups d’attaques ou de défenses. Au début du jeu, donc, vous n’aures pas toutes ces capacités. Il faudra les acheter à un marchand grâce aux orbes dérobés aux cadavres ennemis.
Les ennemis, parlons-en : ils sont agréablement variés, allant des zombies nombreux mais faciles à tuer aux démons de 4 mètres de haut aux poings enflammés en passant par des squelettes à armures équipés d’une hâche. Plus tard, on sera confronté à des anges ailés ou à des ogres incandescents. La demonstration de Joe Mad nous enmmène d’ailleurs ensuite dans un autre niveau où l’on rencontre une sorte de geant armé d’une masse. Celui-ci est votre ennemi, et au fil de l’histoire devient aussi un allié. Han nous présente alors ce système de coopération : le géant propulsera notre personnage dans un endroit inaccessible alors qu’il nous faudra lui débloquer un passage en retour, etc.. Le plus original dans cet aspect du jeu est une sorte de challenge parrallèle. En effet, dans cette scène, nous et le géant devont tuer des anges ailés. L’interface du jeu à l’écran montre alors un compte qui montre lequel de nous ou du géant à tué le plus d’anges.
Mais Darksiders n’est pas seulement bourrins et axé sur le combat. Certains moments vous permettront d’évoluer dans un environnement semi-openworld. « Semi » car vous ne pouvez pas aller partout mais vous avez néanmoins des choix de directions et surtout des zones cachées pour trouver des orbes ou des artefacts. Certains objets seront même essentiels comme notamment une sorte de corne de brume qui débloque certains passages symbolisés par un golem gigantesque qui se réveillera pour traverser la ville d’un pas bien lourd. On remarquera aussi des phases d’énigmes où il faudra actionner tel ou tel objet, déverouiller une porte, pour évoluer dans le niveau.
Après une petite heure de présentation, Han nous propose de prendre place sur l’une de Xbox 360 en route. Chacun a sa propre console pour tester le jeu et il y a de quoi faire. Entre le matin et l’après-midi j’ai dû jouer environ 4 ou 5 heures. Car THQ ne nous a pas seulement donné accès à une démo jouable mais à une version du jeu quasi-complète! Certains ont terminé cette version, moi non mais j’ai dû finir une petite dizaine de chapitres. Pour info, Vigil nous annonçe plus de 25 heures du jeu même si en allant à l’essentiel, certains gamers pourront mettre une dizaine d’heure pour boucler l’histoire.
Après une splendide cinématique d’intro dévoilant le pourquoi de l’histoire on comprend donc qu’on incarne un des quatres chevaliers de l’apocapyse alors que la Terre et les humains ont été attaqués par des hordes de démons agressifs. On débute donc le jeu, pad en main, avec le premier niveau dévoilée auparavant par Joe Madueira. On prend plaisir à enchaîner les combos, à truscider l’ennemi et à évoluer dans les environnements à la recherche du défaut graphique! Et je dois avouer, que même en cherchant, cette version était très convainquante avec des environnements variés et riches, des ennemis bien modélisés et variés. On peut regretter quelques textures plus pauvres par endroits ou quelques ralentissements dans des phases d’actions. En tous cas, j’ai agréablement remarqué que les temps de chargements étaient quasi-absents mais cela vient peut-être de la version du développeur installée sur la console…
Les niveaux s’enchaînent ensuite avec plaisir. Même si la plupart du temps le jeu consiste à taillader les monstres, les choses varient, notamment un niveau dans un cimetière qui nous propose d’aller à différents endroits, sortes d’arènes où il faudra par exemple tuer 50 ennemis dans un temps impartis ou bien tuer 5 ennemis avec un coup particulier. Plus loin on évoluera dans un château où il faudra faire des allers-retours en actionnant des portes et d’autres mécanismes pour avancer. Jamais de sentiment de lassitude ne survient car les zones varients, les ennemis aussi et surtout, notre personnage évolue avec de nouveaux pouvoirs ou de nouvelles armes avec notamment un boomerang acéré, une sorte de shuriken géant qui changera l’expérience d’attaque et permettra de débloquer des choses à distance. Cette arme rappel évidemment celle du jeu Darksector.
Cela m’amène à parler des influences… En jouant à Darksiders, je n’ai pu m’empêcher de penser à Devil May Cry (combos, vagues d’ennemis qui débloquent un passage…), Hulk ou Prototype (jet de voitures, arrachage de poteaux…) ou encore God of Wars (monstres, attaques sanglantes…). Les développeurs de Virgil ne cachent pas ces influences (même celle de Zelda… pour les trésors cachés peut-être) mais revendique tout de même leur bébé comme une innovation videoludique. Et c’est là que je ne suis pas convaincu : Draksiders propose un panel de gameplay varié, une réalisation de bonne facture mais il ne se distingue pas par une quelconque innovation. En tous cas, toutes ces inspirations sont bien amenées et bien intégrées à l’aventure. Darksiders est un jeu complet qui a énormément de style : RPG, Beat’em all, aventure, plate-forme, il propose même des phases sur dos de dragon dans une sorte de simulation de vol apocalyptique. L’apect manquant à cette présentation est certainement la phase à cheval car on le voit sur le trailer ou sur les artworks, notre chevalier de l’apocalypse est sur le dos d’un destrier de l’apocalypse… C’est certainement la surprise du chef de Vigil et THQ qui annonçe donc encore un autre aspect du gameplay qui apportera beaucoup à n’en pas douter.
Cette présentation est donc très positive. Difficile de trouver du négatif à Darksiders même si on peut lui reprocher un manque d’originalité. Mais le jeu sort en janvier et je pense qu’on peut-être encore surpris…