Comme chaque année en cette période, Activision nous sort son FPS incontournable : Call of Duty. Cette année c’est le studio Treyarch qui se “recolle” à la réalisation avec Call of Duty Black Ops 2. On découvre donc la suite du titre peut-être le plus sombre et le plus profond de la saga niveau scenario. Alors, ce Call of Duty en est-il qu’un de plus, trop court, trop marketing? Réponse avec ce test effectué sur Xbox 360…
Si certains joueurs de COD ne jurent que par le multi, il faut avouer que le mode solo est toujours un spectacle à part entière (souvent trop court certes). Dans ce Black Ops 2 on retrouve principalement le personnage jouable Alex Mason (Black Ops 1) à travers une histoire qui comme souvent jouent sur les flach-backs. Certaines missions se dérouleront donc dans les années 80 alors que d’autres nous projettent en 2025! Dans ces missions futuristes ce n’est autre que Mason junior qu’on prendra e main. Tout cela est un poil décousu mais tourne autour d’une intrigue précise impliquant Raul Menedez. Ce dernier est le grand méchant de l’histoire, avide de vengeance et bien décidé à ridiculiser les Etats-Unis pas une attaque massive de Big Apple… Les missions s’enchainent donc ou s’entremêlent plutôt, sur fond de guerre froide, en Afghanistan, en Afrique, en Amérique du Sud ou d’autres endroits exotiques de la planète…
Avec la difficulté standard, le mode histoire s’enchainent sans trop de difficultés et propose souvent des missions assez courtes mais nombreuses. La durée de vie est un poil plus longue que les précédents opus mais ça tourne toujours autour de 6h environ… Quoiqu’il en soit, ce Black Ops 2 a l’avantage de proposer une nouveauté sympathique : la rejouabilité. Je m’explique. Cet opus propose à certains moments du jeu des choix à faire : tuer ou emprisonner un ennemi, prendre tel chemin ou un autre. Du coup, l’histoire est plus ou moins différentes en fonction de ces choix (6 fins différentes!). Aussi, certaines missions proposent des directions variées comme par exemple ce niveau dans le désert, à cheval, qui propose un espace très ouvert pour un Call of Duty… Ces séquences à cheval dans un désert des années 80 font d’ailleurs un contraste assez saisissant avec les missions futuristes qui proposent quant à elles des armes novatrices…
Fusil sniper à impulsion (qui tire à travers les murs), drônes télécommandés (Dragonfire comme dans le collector Care Package!), Claw (robots mitrailleurs), combinaison ailes volantes, fléchettes explosives, combinaison d’invisibilité (si si…)… l’arsenal de David Mason dans les missions futuristes sont plutôt très agréables à utiliser. Aussi, les environnements sont super bien travaillés ainsi que les véhicules rencontrés. On aura d’ailleurs l’occasion de piloter une sorte d’avion/hélico futuriste pour une chasse aérienne autour des gratte-ciels mémorable…
D’ailleurs, niveau réalisation, on sait que la saga s’essouffle un peu avec un moteur vieillissant. C’est toujours le cas même si les niveaux futuristes sont plutôt impressionnants en ce qui concerne les effets de lumières et les textures. Inégale, cette réalisation propose parfois des niveaux davantage bâclés et c’est bien dommage. On sent qu’avec un nouveau moteur graphique le titre frôlerait la perfection.
En fonction de vos choix et de votre taux de réussite dans les missions de la campagne solo vous débloquerez des missions secondaires. Celles-ci sont donc facultatives et proposent un gameplay différent puisque on doit y diriger une escouade entière, attaquée de toutes parts dans un environnement restreint. On y dirige donc en FPS classique les différents soldats mais aussi des drones, des Claws ou des mitrailleuses fixes. Très tactique, ce gameplay implique donc de gérer tout l’équipement au mieux et dans un bon timing en visualisant la carte des lieux indiquant les ennemis qui débarquent…
En plus du mode histoire on retrouve le fameux mode Zombies qui s’étoffe légèrement. Je l’ai noramment testé en coop local à 4 joueurs. On a le chois entre le mode Tranzit (qui nous immerge dans une map plutôt grande dans lequel on a différents objectifs à accomplir. On a par exemple l’occasion de prendre un bus en marche pour aller à un point précis de la map, tout cela en étant bien sûr attaqué par des vagues de zombies plutôt coriaces) et le mode Lutte (deux équipes de quatre joueurs s’affrontent dans une même mission de survie contre les zombies. On ne peut pas y tuer directement les membres de l’autre équipe mais il faut tout faire pour les confronter aux zombies, etc..).
Inévitable, le mode multijoueur classique est de retour avec les qualités qu’on lui connnait. A travers 14 maps et la fameuse Nuketown 2025 débloquable avec les versions collectors du jeu, on accède à tous les modes connus. On y retrouve d’ailleurs les fameux Killstreaks qui permettent désormais d’augmenter son score en réalisant des assistances ou en aidant plus généralement son équipe. C’est plutôt pas mal pour palier au concept de “chacun pour soi” instauré par certains joueurs égoistes et bourrins. Avec l’apparition de certains “outils” futuristes comme les drones, un nouveau mode multi (Hardpoint) joue davantage sur la stratégie avec la sécurisation de points clés qui apparaissent de manière aléatoire sur la carte. Un autre nouveau mode nommé Multi-Team permet à plus de deux équipes de s’affronter.
Si Call of Duty Black Ops 2 stagne un peu niveau réalisation et durée de vie, il propose quelques nouveautés sympathiques. L’apparition des missions futuristes et l’arsenal qui va avec donne un coup de booste à la saga et le multi déjà bon s’améliore davantage. On sent aussi l’envie des développeurs de décloisonner les niveaux et rendre moins linéaire l’histoire avec les fameux choix à effectuer. De bonnes idées donc qui seront à confirmer dans les prochains opus… Quoiqu’il en soit, Call of Duty Black Ops 2 reste un spectacle videoludique incontournable.