Attendu comme le messie par les gamers du monde entier, Assassin’s Creed 3 sera officiellement dans les bacs dès demain 31 octobre. Je vous en propose un test en deux parties car je dois dire que, même si j’ai joué quelques heures depuis samedi, je suis loin d’être arrivé au bout de l’aventure tant elle semble consistante.
Pour rappel, et pour ceux qui ne connaitrait Assassin’s Creed, voici l’histoire en résumé de cette série signé Ubisoft : la société Abstergo force un certain Desmond Miles à revivre les souvenirs de l’un de ses ancêtres, Altaïr Ibn La-Ahad, en utilisant une machine complexe qui décode la mémoire génétique : l’Animus. Ces souvenirs sont nécessaires à la société pour mener à bien un projet scientifique secret. Desmond se trouve donc « synchronisé » avec la vie de son ancêtre. Dans une autre époque, il revivra les souvenirs d’un autre ancêtre, Ezio. Après Assassin’s Creed 1 et 2 et les opus Brotherhood et Revelations, ce troisième opus continue sur sa lancée avec un Desmond Miles aguerri.
La fin du monde étant annoncée par les Mayas pour le 21 décembre 2012, la guerre entre Assassins et Templiers doit prendre fin pour sauver le monde… Dès le début du jeu on incarne donc Desmond dans le monde réel, aux côtés de son père, Rebecca et Shaun. Ils installent l’Animus dans un ancien temple Maya…
Et comme vous le savez sans doute, Desmond va être projeté au milieu du 18e siècle, en pleine révolution américaine et l’opposition entre anglais et amérindiens. Après une mise en route assez didactique mais déjà immersive (dans la peau d’un anglais, Haytham Kenway), on prend le contrôle d’un petit indien de 5 ans. On va vivre brièvement les premières étapes de sa vie en apprenant à chasser ou se cacher dans la forêt. Mais cet indien n’est pas tout à fait comme les autres. Connor Kenway est bien décidé à venger les siens et protéger son peuple à travers l’Est des Etats-Unis, Tomahawk à la main…
Au début du jeu, dans la peau de Haytham Kenway, on se retrouve dans différentes situations qui nous permettent de reprendre en main le gameplay de Assassin’s Creed et d’en découvrirent quelques nouveautés. On le constate très vite à bord d’un navire sur lequel on va se frotter au combat à mains nues contre quelques matelots. La nouveauté ici vient du contre. Plus que dans les autres épisodes ce principe permet, avec un bon timing, de désarmer un adversaire ou le projeter au sol. On remarque également quelques nouvelles prises et notamment quelques projections sur les éléments du décors. Ce troisième opus est aussi l’occasion de découvrir davantage le tir à l’arme à feu. Le réalisme est bien là et il faudra plusieurs secondes pour recharger sa pétoir à un coup… Ce n’est pas le moyen idéal pour se la jouer assassin mais cela peut être salvateur dans certaines situations.
C’est en ville ensuite qu’on progresse et on est déjà confronté aux autorités. Membre d’une organisation secrète, on doit se la jouer en douceur en se fondant dans la masse, en arpentant les toits de la ville, etc.. On est à ce stade la dans du pur Assassin’s Creed mais avec une fraicheur dans les environnements. Fini Constantinople ou Venise, nous voici en Amérique avec son océan, ses forêts, ses montagnes. Les nouvelles villes bâties par les anglais grouillent de vie avec leurs ports dans lesquels mouillent d’immenses vaisseaux de guerre. Le décors est bien planté.
Après une bonne heure d’apprentissage dans la peau de Haytham et après avoir suivi ses relations avec une jeune indienne, on se retrouve quelques années plus tard, dans la peau de ce jeune indien qui va être témoin de l’attaque de son village par les britanniques. On le contrôlera également, ado, l’occasion d’apprendre à jouer les chasseurs de gibiers et à grimper aux arbres.
Connor est très agile et on constate un sacré travail des développeurs sur l’animation des personnages et le réalisme des environnements. Même si on peu constater quelques bugs de collisions ou d’affichages ici et là, cet Assassin’s Creed 3 est bien sur le plus beau de tous avec une patte artistique prononcée. Et surtout, au niveau de l’expérience de jeu, plus que dans les anciens opus, on accède très vite à différentes possibilités : cheval, escalade, chasse, jeux de bar (si…), tir à l’arc, tir à l’arme à feu, infiltration. Tous les ingrédients sont là dès le début et la suite en promet toujours davantage…
En tous cas, le jeu reste fidèle au concept de base avec le système de synchronisation des lieux en haut des clochers et le fameux saut de l’ange dans le foin. Mais tout y est plus affirmé, plus efficace. Ce qui paraissait extraordinaire il y a quelques années nous parait désormais banal et c’est un tout qui nous émerveille, une vraie expérience d’assassin… On remarque aussi cette avancée dans les environnements immenses et qui sont bien moins fermés même au début du jeu que dans les autres épisodes. Comme Connor, le joueur a soif de liberté et il en a pour son argent.
Il faut dire que cet épisode est différent d’abord par son héros. Connor est né indien dans la forêt et il possède des techniques de combat et de survie différentes. La part belle est faite à la chasse et il sera d’ailleurs possible de récolter de l’argent grâce à cela pour améliorer son équipement. Et il faut dire que la faune est fournie, du simple lapin au cerf en passant par le raton-laveur ou les pigeons. Mais attention aux loups ou autres prédateurs qui veillent. Les combats contre ce genre de bêbêtes sont épiques!
Mais Assassin’s Creed 3 c’est d’abord une histoire bien cousue qui se déroule au fil des missions tout en croisant des personnalités historiques de l’époque. Dans différentes situations on aura l’occasion d’en découdre seul ou avec des alliées. Alliées à qui on pourra parfois donner des ordres d’attaques ou de défense. Il faut dire que l’armée britannique est étoffée et il ne sera pas rare de se trouver face à plusieurs dizaines de soldats prêts à faire feu ou dans un vraie champs de bataille avec des centaines de bonshommes…
Dans la deuxième partie du test de Assassin’s Creed 3 je vous en dirait plus sur cette campagne solo et les différents types de gameplay qui vous attendent. Je vous parlerai également du mode multijoueurs. Sera-t-il aussi bon que celui de Assassin’s Creed Revelations?
Pour rappel, Assassin’s Creed 3 sort demain sur Xbox 360 et PS3 (PC et Wii U prochainement), vous aurez tort de vous en privé, c’est peut-être le hit de l’année…