A la manière des MMORPG actuels, il faut donc toujours se créer un personnage au préalable en choisissant sa faction, sa classe, puis de parcourir un vaste monde en accomplissant des quêtes pour différents protagonistes afin de gagner en expérience, de s nouveaux objets et des pouvoirs plus puissants. La routine quoi…
Age of Conan vous permet d’évoluer dans l’univers d’Hyboria, un monde brutal, violent, et sanglant. On est donc ici, dans une ambiance plutôt adulte où il n’est pas rare de cotoyer des guerrières aux formes généreuses ou des décapitations massives… Funcom a retranscrit un univers de Conan fidèle à l’oeuvre original par ses mythologies, ses créatures et ses environnements… Pour la petite histoire, notre ami Conan a fini de bourlingué et trône maintenant sur le royaume d’Aquilonia. Du coup, il faut maintenant défendre ce royaume des peuples ennemis… et ils ne manquent pas…
Dans le vif du sujet, on débute l’aventure en tant qu’esclave sur une galère. Libéré de ses chaînes par un naufrage, on se retrouve sur l’île de Tortage qui servira de gros didacticiel jusqu’au niveau 20 environ! Une fois cette partie terminée, le joueur évolue au sein de son royaume en fonction du choix de départ (Aquilonien, Cimmérien ou Stygien). Le principe de missions dans le jeu est bien amené, avec une immersion scénaristique bien pensée qui engendre pas mal de conversations avec des personnages non joueurs très différents. Concernant la trame principale, le héros va devoir comprendre l’origine de la mystérieuse marque d’Achéron qui orne sa poitrine…
Bien sur, Age of Conan ne repose pas sur les diverses conversations mais plutot sur le combat pur et dur avec un système dynamique intéréssant. Dans celui-ci, vous pouvez choisir de porter vos coups de base dans trois directions : à gauche, à droite ou en face. Des icônes autour de votre adversaire indiquent quel est le côté le moins protégé. Il est également possible de parer un coup, et même d’esquiver. A cela s’ajoutent des combos, qui nécessitent de réaliser le bon enchaînement pour être déclenchées. Tout ceci apporte un réalisme dans le combat et votre appartenance jouera aussi un rôle dans les affrontements. Par exemple, avec un barbare, on peut utiliser une massue par exemple à deux mains, mais aussi deux armes tranchantes légères (dans chaque main). Il y a un total de douze classes et donc autant de manières de jouer, du prêtre à l’assassin, du chaman au nécromancien.
Comme dans tout RPG, le combat n’est pas la seule spécialité de votre personnage. Il possède également des compétences variées dans lesquelles on répartit des points à sa convenance au fil de la montée en niveaux : compétence d’escalade de furtivité, etc… ce qui donne à Conan un aspect légèrement moins bourrin, donnant la possibilité de jouer en “finesse” parfois.
Au niveau technique, le moteur 3D utilisé est impressionnant, avec notamment une distance d’affichage bluffante et des graphismes très fins tant au niveau de la modélisation des persos que des décors. L’ensemble visuel du jeu propose une patte artistique marquée.
A part quelques soucis de traductions parfois et des ennuis de chargements par des transitions souvent nombreuses, Age of Conan propose un très bon MMORPG. Sans être parfait, il est un excellent jeu qui peut être une alternative à un certain World of Warcraft…