ASSASSIN’S CREED 4 BLACK FLAG – Test PS3 1/2

On l’attend depuis des mois, Assassin’s Creed 4 Black Flag est enfin disponible aujourd’hui sur PS3, Xbox 360 et PC. Cela fait une semaine que j’écume les mers sur ma PS3 et je peux enfin vous donner mes premières impressions sur ce nouvel opus.

Après nous avoir proposé de vivre la révolution américaine aux nord des Etats-Unis dans Assassin’s Creed 3, Ubisoft nous emmène cette fois-ci dans les Caraïbes et l’âge d’or de la piraterie. On y incarne Edward Kenway (grand-père d’un certain Connor…), un beau blond qui a soif de richesses et de pouvoir. A bord de son Jackdaw il écumera les mers de La Havane à Kingston en passant par Nassau et Tortuga.

On avait déjà tâté du combat naval dans AC3, ici le principe est au coeur du jeu. En effet, on est maitre de son navire et on parcourt le vaste monde de AC4 de missions en missions. On a donc bien souvent l’occasion de croiser des navires ennemis pour engager le combat et on profite également d’une grande liberté d’action. Une île au loin vous intrigue? Accostez-y pour l’explorer. Envie de poisson? Sortez votre barque pour harponner un requin! Une petite soif? Accostez le port le plus proche et allez boire un verre de rhum au troquet du coin! Plus que jamais, AC4 offre au joueur une sacrée liberté qui colle parfaitement avec l’esprit de la piraterie. On gère comme on le souhaite notre progression grâce à la carte : les points d’exclamations symbolisent les missions de l’histoire principale mais un tas d’autres icônes symbolisent différentes missions annexes ou activités précises (attaques de forts, épaves à fouiller, navires à aborder, etc..).

Les premières heures du jeu enchainent les missions principales dont certaines vont vous familiariser avec ces quêtes secondaires justement. Les possibilités de jeu s’étoffent donc au fur et à mesure que l’on progresse dans l’histoire. Cette histoire, ponctuée de jolie cinématiques, multiplie donc les missions mais aussi les rencontres : Barbe Noire, Anne Bonny, Calico Jack et j’en passe… autant de pirates ayant réellement existé.

Comme dans les autres opus le gameplay varie donc d’une mission à une autre avec des phases de poursuite à pied sur les toits des villes, des phases d’infiltration de nuit ou de jour, des phases de combats (corps à corps, etc..), des phases d’exploration et bien sûr des phases de navigation…

Ce dernier point est bien sûr le gros plus du jeu. C’est d’abord notre moyen de locomotion principal mais aussi un outil merveilleux pour gagner en richesse. Il sera vite facile d’aborder des navires pour piller de l’argent mais aussi différents matériaux (tissu, fer, etc..). A tout moment il sera possible grâce aux richesses amassées d’améliorer l’arsenal et les vêtements de Edward mais aussi son bateau. Ainsi, on pourra être plus performant lors des prochains combats en pleine mer…

Plus évoluée que dans AC3, la navigation propose désormais plusieurs vitesses (la plus rapide donnant une magnifique vue extérieure sur notre navire), une meilleure maniabilité il me semble (mais attention aux tempêtes et aux bourrasques…) et de multiples possibilités d’attaques. Canons sur le côté, sur le devant, canons rotatifs sur le pont, tonneaux explosifs à larguer… on a de quoi se défendre mais il faudra toujours bien manoeuvrer pour se trouver dans la meilleure position possible. Avec la touche carré on pourra toujours s’abriter pour diminuer les dégâts comme dans AC3. En touchant l’ennemi avec une rafale de boulets on accédera à un « lock » permettant de le toucher encore plus durement. Une fois affaibli, le vaisseau adverse pourra être abordé. Ainsi, on finira le boulot au corps à corps contre les ennemis survivants. On se prend vite au jeu dans cette magnifique retranscription de la vie d’un pirate!

Les attaques de forts sont elles-aussi spectaculaires mais parfois plus difficiles. En effet, d’abord, les forts nous balancent des salves explosives et sont souvent protégés par des vaisseaux de guerre récalcitrants. Là aussi, une fois le fort affaibli, on pourra l’accoster et finir le boulot à pied avec Edward. Celui-ci prendra par au combat en cherchant à assassiner le chef des lieux. Epique.

Comme je vous le disais plus haut, AC4 permet au joueur de visiter certaines villes existantes de l’époque des pirates : Nassau, Kingston, La Havane etc… Forcément moins grandioses (et moins grandes tout court) que Constantinople ou Boston, ces villes sont plus « sauvages » mais toujours intéressantes à parcourir. On y trouvera pas mal de choses à y faire au détours des nombreuses petites ruelles. On sent en tous cas que la mer reste l’acteur principal de cet opus et on y adhère complètement.

Concernant la maniabilité de Edward, je trouve qu’elle n’a pas franchement évolué depuis celle de Connor dans AC3 et je me suis retrouvé à pester à plusieurs reprises. En effet, malgré les nombreuses possibilités d’actions et de mouvement de notre assassin je trouve que le tout manque encore de finesse. On se retrouve trop souvent à grimper sur tout ce qui se présente à nous alors qu’on poursuit un personnage par exemple. On perd ainsi du temps à descendre d’un arbre qu’on ne voulait pas escalader ou à sortir d’un tas de feuilles dans lequel on ne voulait pas plonger. Aussi, les phases sous-marines, même si elles ont désormais le mérite d’exister, ne sont pas un modèle de maniabilité et on a parfois du mal à diriger Edward comme on le souhaite vraiment (surtout que le temps est compté et que les requins rôdent…).

Comme dans les autres épisodes, l’aventure historique est hâchée par quelques séquences actuelles, jouable à la première personne cette fois et dans lequel on incarne un mystérieux nouvel agent au sein de Abstergo Industries…

Graphiquement splendide, AC4 propose des paysages exotiques de toute beauté avec un cycle jour/nuit et des effets climatiques qui subliment l’expérience. On peut déplorer certaines zones moins bien finies que d’autres et certaines redondances dans les décors (de villes ou de jungle) mais globalement c’est un dépaysement total, un enchantement qui risque de flatter davantage la rétine sur PS4 dans quelques semaines… Notons aussi l’ambiance sonore, elle aussi incroyable : les musiques sont épiques à souhait et parfaitement en accord avec la thématique « pirate » et on profite lors des virées en mer des différents chants de l’équipage : une merveille.

Je me suis réservé du temps pour jouer à Assassin’s Creed 4 Black Flag et vous proposer un test complet. Après une douzaine d’heures de jeu voici donc mes premières impressions. Mais il me reste beaucoup à vous raconter notamment en ce qui concerne la globalité de l’aventure principale mais aussi des activités annexes (amélioration des navires, recrutement d’équipage, explorations sous-marines…) ou du mode multi-joueurs. Je vous réserve donc une deuxième partie dans les jours qui viennent. En attendant, je repars au large!