Il y a quelques semaines je vous proposais mon test PS3 de Assassin’s Creed 4 Black Flag. J’ai (re)commencé dernièrement la version PS4 du jeu. Autant vous le dire tout de suite, peu de différences sont à noter; uniquement certaines textures plus détaillées et des effets de particules ou de lumières plus convaincants. Mais j’ai surtout profité de cette version PS4 pour tester le premier DLC solo du jeu sorti la semaine dernière : « Le Prix de la Liberté »
On y incarne Adewalé, le second d’Edward Kenway dans l’aventure principale. A la manière de Aveline dans Assassin’s Creed 3 Libération (PS Vita), Adewalé lutte pour son peuple et contre l’esclavage auquel il es soumis. Utilisant son expérience auprès de pirates et d’assassins, Adewalé vole de ses propres ailes sur les mers des Caraïbes et plus précisément au large de Port-au-Prince.
Condensé de l’aventure avec Edward, ce DLC propose forcément une map réduite mais conserve un gameplay équilibré entre combats en mer et infiltration sur terre. Adewalé a tout d’un assassin et on évolue donc en terrain connu. Si sur le fond, on sent peut de nouveauté, Adewalé se distingue tout de même avec quelques nouvelles réjouissances : un tromblon (sort de fusil « pétoire » qui dézingue plusieurs ennemis à la fois), une machette qui confère à Adewalé un look de boucher et des missions particulières basées sur le sauvetage d’esclaves. On a donc l’occasion de prendre la barre pour sauver les esclaves d’un négrier lui-même protéger par quelques navires ennemis. En ville, on devra libérer des esclaves de plantations ou autres cages ici et là. Ces sauvetages sont essentiels à la progression puisqu’il vous faudra enrôler suffisamment d’esclaves, les « Marrons » pour débloquer certaines missions. Aussi, il sera toujours pratique de se renforcer un instant avec 4 gaillards « Marrons ».
Revenant souvent au bordel de Bastienne pour progresser dans les missions successives, on peut ressentir une certaine redondance dans le gameplay. Sur une aventure bouclée en 3-4h environ ce n’est pas extremement gênant. Aussi, on garde, malgré la map réduite, une certaine liberté pour écumer les mers et explorer la jungle, customiser son bateau, chasser le requin, etc..
Point fort de ce DLC, l’ambiance. En effet, cette mini-aventure sur fond d’esclavage est portée par une réalisation toujours bonne et notamment une musique des caraibes et des champs d’esclaves de toute beauté (Dommage que nos marins ne chantent pas en mer cette fois…).
Pour une quinzaine d’euros, cette petite aventure mettant en avant le personnage d’Adewalé est plutôt convaincante et agréable à jouer. Les nouvelles armes et les principes de libérations apportent forcément de la nouveauté mais rien de plus. Malgré le repaire sous-terrain des Marrons, on aurait aimé voir des environnements plus variés… « Le Prix de la Liberté » est un petit plus à la grosse aventure que propose l’histoire avec Edward.