Début 2019, A Plague Tale Innocence avait été un coup de cœur sur le blog. Cette année, le studio français Asobo et Focus Home Interactive reviennent avec A Plague Tale Requiem une suite tout aussi magnifique et même davantage avec quelques nouveautés réjouissantes dans le gameplay…
Pour rappel, A Plague Tale raconte l’histoire de la jeune Amicia et son petit frère Hugo dans un moyen-âge ravagé par la peste noire et des hordes rats… Mais l’histoire tourne de plus en plus autour de la mystérieuse maladie de Hugo. Amicia va tout faire pour sauver son frère dans une aventure qui la confrontera à de nombreux dangers entre ville et campagne…
Pour rappel, dans le premier opus le gameplay était très axé évidemment sur la présence des très nombreux rats à l’écran. Là encore il faut user du feu pour les faire fuir et se frayer un chemin. Pour cela on peut utiliser principalement la fronde de Amicia mais aussi des bols ou des flèches. On peut ainsi enflammer des éléments à distance mais aussi éteindre des feux pour, par exemple, piéger un soldat entouré de rats. On devra donc toujours récolter des éléments dans le décors pour fabriquer du feu, de la poudre pour éteindre le feu mais aussi par exemple de l’huile pour obtenir des zones enflammées permanentes. Car le feu, ça s’éteint, il faut souvent bien gérer son timing pour ne pas se retrouver piéger au centre d’une horde de rats… sous peine d’être dévoré en une seconde…
Avec Hugo, ou Lucas, un autre personnage, on évolue donc parfois en coopération pour activer différents mécanismes. Le jeu varie en effet les plaisirs entre réflexion, action, infiltration et exploration. Et pour cela, on profite d’environnement graphiquement incroyables (pour rappel le jeu ne sort que sur PC, PS5 et Xbox Series).
La plus grosse nouveauté de ce Requiem c’est avec Hugo que cela se passe. En effet, on peut digérer le petit garçons qui, de par sa maladie, peut carrément contrôler les rats! Ainsi, on se retrouve dans une vue subjective ultra chelou et on contrôle ces amas de bestioles pour foncer sur les gardes et les dévorer! Aussi, Hugo pourra, via un sens particulier, nous permettre de visualiser les gardes alentours. Bien pratique.
Contrôler Hugo ne se fait pas dès le début du jeu et principalement on contrôle donc Amicia qui est plus équipée que jamais. En plus de sa fronde elle peut donc jouer de l’arbalète ou bien du couteau pour se défendre au corps à corps ou bien surprendre l’ennemi. Aussi, les établis permettent d’améliorer ses compétences dans différents domaines (armes, alchimie, etc..). Comme évoqué plus haut, les différents produits (pour allumer le feu, l’éteindre, pour attirer les rats, etc…) peuvent être appliqué sur les différentes armes en notre possession.
Si on reviendra souvent à certains endroits (notamment la ville), ce Requiem est un périple qui permet de voir du pays entre campagne fleurie, forêt luxuriante et falaises rocheuses, de jour, de nuit, sous le soleil ou la pluie, les environnements sont variés et toujours riches de détails. Forcément, c’est souvent sombre et glauque et on rencontre très souvent des cadavres en putréfaction (parfois de très très près…). C’est tellement bien mise en scène qu’on croirait sentir les odeurs atroces des chairs en décomposition.
En plus du visuel, c’est aussi du côté sonore que le titre fait des merveilles. Les personnages sont parfaitement doublés en VF et la musique est incroyable. Elle offre parfois des passages de voix (en vf) qui donnent des frissons…
Malgré de rares petits bugs constatés (corrigés très vite sans doute), A Plague Tale Requiem est un jeu incroyable techniquement parlant. Mais en plus de graphismes aux petits oignons et d’un gameplay riche et efficace, on profite d’une histoire prenante et parfaitement mis en scène avec du rythme et une ambiance incroyable. Les nouveautés sont appréciables et Asobo nous offre ici une suite digne du premier opus avec encore plus de rats!!!!