Le lundi 11 mars, j’ai pu assister à la projection de Warm Bodies Renaissance de Jonathan Levine (50/50 et All the boys love Mandy Lane). Le genre romance et zombies m’a fait pressentir le navet à la Twilight (désolé pour les fans)… Mais en fait non, ce fut une réelle surprise.
Warm Bodies Renaissancen’est pas un film de zombies comme les autres où on les voyait déambuler dans des rues à la recherches de cerveaux. Le film donne ici une personnalité à ces « Cadavres ». Le personnage de R est très présent par la voix off, il exprime correctement ses pensées alors qu’il n’a plus la force de le faire comme les vivants. On nous apprend plus de choses sur cette mythologie des zombies, pourquoi manger des cerveaux par exemple? (vous le verrez par vous même) Le jeu de Nicholas Hoult est très juste malgré la difficulté d’un personnage qui grogne tout le temps, des mimiques et des expressions parfois hilarantes (“Don’t be creepy, don’t be creepy!“).
Dans un futur proche, la civilisation a été décimée par un virus transformant toutes formes de vie en zombies. Les rescapés vivent dans des villes fortifiées à l’abris des « Cadavres » mangeur de chair. R, jeune zombie, tombe amoureux d’une de ces rescapés. De jours en jours, Julie réveille en lui le vivant qu’il a été jadis. Malheureusement, leur idylle va gêner les rescapés et les « Osseux » (créatures plus hargeuses que les «Cadavres»).
En bref, c’est un film que vous aimerez si vous n’êtes pas fan du genre mêlant tripes, sang et j’en passe. Certains passages valent le détour comme R voulant revoir Julie chez elle, l’appelle depuis le bas de son balcon… Malgré la l’horreur du personnage de R, on s’y attache facilement.
Le film sortira dans toutes les salle le mercredi 20 mars. Critique de Max L.