L’univers vaste qu’est Star Trek revient dans les salles obscures le 17 août avec pour titre Star Trek Sans Limite (quel nom ridicule alors que le titre original, c’est Star Trek Beyond). Troisième film de la nouvelle génération sous la tutelle de J.J.Abrams (ici, il n’est que producteur), c’est Justin Lin qui reprend le flambeau (réalisateur de Fast and Furious). Ce Star Trek repousse-t-il les limites des bornes des frontières de l’infini ? C’est par ici la critique :
Voici donc une aventure toujours plus épique de l’USS Enterprise et de son audacieux équipage. L’équipe explore les confins inexplorés de l’espace, faisant face, comme la Fédération toute entière, à une nouvelle menace. Un nouvel ennemi tente de détruire cette Fédération qui se repose sur la paix entre toutes les espèces. James Kirk et son équipage vont faire face à un adversaire plus coriace que jamais.
Avec une scène d’ouverture qui commence en douceur qui nous fait reprendre connaissance avec l’équipage de l’USS Enterprise, Justin Lin nous embarque petit à petit dans les confins de l’univers. Cette foi-ci, nous avons plus ce sentiment d’exploration de planète. Le vaisseau de Kirk est poussé à voyager vers une nébuleuse encore inconnue dans le répertoire de la Fédération. Mais e petit voyage est vite arrêter à la rencontre de ce mystérieux ennemi. Justin Lin utilise ainsi son héritage des Fast and Fuirons pour nous servir quelques scènes de vitesse, mais à bord de vaisseaux. Vitesse et effets spéciaux assurés ! On en prend plein la face. Pour répondre à ses scènes, nous avons des moments plus contemplatifs qui donnent un petit coup de mou au rythme. Dommage cet effet yoyo.
On a du mal à percevoir la profondeur des personnages, entre un Kirk qui frise la routine et Spock en pleine déchirure sentimentale avec sa compagne Lt. Uhura. On tourne un peu en rond et franchement, on s’en fiche pas mal, car ce n’est pas du tout exploité. Même les personnages entre eux n’arrivent pas à se parler ouvertement. Des clins d’œil aux anciennes générations de Star Trek se glissent dans le film, du pur fan service très bien amené.
En bref, on a un goût de trop peu. Avec des scènes somptueuses d’espace et d’infini, Justin Lin nous fait rêver mais à l’instar des deux autres volets, celui là se veut plus dans l’action et moins dans la stratégie et le cérébral. Est-ce vraiment un mauvais point ? Peut-être. Ce Star Trek reste un bon film, mais en voulant trop en faire, on a l’impression que c’est un film d’introduction à une nouvelle saga. Peut-être à la série Star Trek sur Netflix? Qui sait ?
En salle le 17 août