La vie est devenue un numéro d’équilibriste pour Adonis Creed. Entre ses obligations personnelles et son entraînement pour son prochain grand match, il est à la croisée des chemins. Et l’enjeu du combat est d’autant plus élevé que son rival est lié au passé de sa famille. Mais il peut compter sur la présence de Rocky Balboa à ses côtés : avec lui, il comprendra ce qui vaut la peine de se battre et découvrira qu’il n’y a rien de plus important que les valeurs familiales.
Cette suite de Creed a une saveur particulière pour les fans de la saga Rocky. On y retrouve en effet le grand Ivan Drago (Rocky IV) incarné par Dolph Lundgren. A l’époque, ce grand blond antipathique avait fait forte impression. Confronter le fils d’Apollo Creed au fils de Ivan Drago devait arriver un jour… C’est peut-être un peu convenu. C’est en tous cas bien amené, sans proposer de réelle surprise… C’est finalement une sorte de remake de Rocky IV qui marque moins les esprits… Reste que Stallone, plus que Jordan, apporte ce lot d’émotion cher à l’univers Rocky.
Techniquement, peu de reproches à faire à cette version Blu-ray qui délivre une image précise avec des contrastes impeccables et une colorimétrie parfaite. Niveau audio, la timide VF en Dolby Digital 5.1 est plutôt décevante. Quelques effets arrières cependant et une basse plus présente lors des musiques rap que lors des combats… C’est donc la VO en DTS-HD Master Audio 5.1 ou Dolby True HD 7.1 qu’il faudra privilégier pour une meilleure immersion.
Warner propose des bonus riches avec témoignages des acteurs, making of et un retour sur tous les films Rocky/Creed avec la thématique « boxe » au cinéma mais aussi des scènes coupées.
Conditions de test : PS4 PRO– Ampli Yamaha RX-A660 – Enceintes 7.1 HKTS11 – Videoprojection 1080p (BenQ W2000+)
Je crois que la plus grosse déception de Creed 2 vient de son réalisateur : Steven Caple Jr. Il a fait un peu n’importe quoi, histoire de privilégier Creed au reste. Résultat : certaines scènes, pourtant très intéressantes, ont été coupées lors du montage.
Et je ne parles pas que du combat entre sly et Ivan Drago dans l’hôpital. Je parles de la scène finale, qui pourtant apportait une nouvelle lumière au film, permettant de montrer que sous les combattant, il y avait aussi des hommes, perfectibles. La rédemption du père envers son fils chez les Drago, un début de paix entre les deux familles parce qu’ils finissent par comprendre que les rancœurs ne peuvent pas durer éternellement … Bref, cela aurait donné bien plus d’intérêt au film qui n’est qu’au final qu’un Rocky 4 bis