Annoncé depuis longtemps comme LE film de superhéros, Man of Steel sortira dans les salles ce mercredi 19 juin et une projection presse avait lieu ce matin, l’occasion de se faire une idée.
Zack Snyder (300 et WATCHMEN) a su relever le défi : remettre au goût du jour Superman, le héros mythique apparut en 1938 dans Action Comics #1 et les films des années 80 avec Christopher Reeve.
Krypton se meurt, Jor-El décide d’envoyer son !ls, Kal-El sur Terre pour survivre à la catastrophe. Pendant ce temps-là, le Général Zod lance un putsch contre le haut conseil de Krypton. Jugé de crime et de trahison, Zod est envoyé dans la zone Fantôme. Kal-El devient Clark Kent et vit dans le Kansas. Tout au long de sa vie il sera à la recherche de ses origines et pourquoi il fut envoyé sur Terre. Il devra sortir de son anonymat pour en!n sauver l’humanité sous les feux de Zod.
Étant donné que le film est écrit et produit par Christopher Nolan (Inception et la dernière trilogie Batman), on comprend mieux ce côté plus sombre du héros. On pourrait presque appeler cela «Superman Begins»; notre héros est à ses débuts et n’est pas encore le «dieu» qu’il sera. Le film appuie vraiment sur les origines kryptonnienne de Kal-El, avec ces combats titanesques à couper le souffle (mieux que tous autres films DC ou Marvel).
Peut-être que la relation Kent/Lane est un peu trop survolée, mais ce qui est vraiment intéressant c’est qu’on ne s’attarde pas sur son enfance. Nous avons seulement quelques flash-back sur son passé et sur la relation avec ses parents Jonathan et Martha Kent. Et nous entrons directement dans le vif du sujet, sur l’évolution de Clark en Superman.
En bref, Man of Steel est plus sombre, plus réaliste, plus contemporain, plus sérieux que les films qui le précèdent (Supermn Returns en 2006…). On se prend une claque monumentale qui laissera peut-être autant de traces que The Dark Knight.
Critique de Max L.