Le Mans, le 6 octobre dernier – Nous faisions partie de quelques privilégiés pour la première projection de Le Mans 66 qui était diffusé simultanément à Paris auprès de professionnels du cinéma avec la présence des acteurs Matt Damon, Christian Bale et du réalisateur James Mangold.
Le Mans 66 sortira le 13 novembre dans toute la France et retrace l’un des épisodes les plus marquants de la célèbre course automobile des 24H du Mans qui opposait notamment Ford à Ferrari.
Basé donc sur une histoire vraie, le film suit une équipe d’excentriques ingénieurs américains menés par le visionnaire Carroll Shelby (Damon) et son pilote britannique Ken Miles (Bale), qui sont envoyés par Henry Ford II pour construire à partir de rien une nouvelle automobile qui doit détrôner la Ferrari à la compétition du Mans de 1966.
Qu’on soit fan de sport mécanique ou non, Le Mans 66 est une pépite cinématographique. James Mangold a su reproduire avec justesse l’ambiance des années 60 et surtout l’atmosphère des 24H du Mans. L’immersion pendant les courses est incroyable. On se sent vraiment aux commandes avec le vent dans les cheveux, la pluie dans le visage et cette spectaculaire impression de foncer vers l’inconnu. Car en effet, en 1966, la course des 24H du Mans promettait de belles frayeurs aux pilotes : visibilité de nuit quasi nulle, peu de protection sur le bord de la route, des passages en campagne… IMPRESSIONNANT!
Au-delà de cette excellente reproduction des courses, le film prend le temps de raconter l’histoire de Miles et Shelby qui ont chacun leurs rêves, leurs priorités, leur manière d’être. C’est une belle histoire d’amitié et de coopération sur fond de stratégie industrielle. Mention spéciale à Tracy Letts qui campe un Henri Ford II saisissant ainsi qu’à Jon Bernthal l’un de ses collaborateur.
Etant Sarthois et ayant évidemment vécu quelques moments sur le circuit des 24H du Mans, j’ai vraiment été séduit par ce Le Mans 66. Il est fidèle à la course sans en faire trop (la vision américaine me faisait un peu peur…) et propose surtout une histoire (vraie!) prenante de bout en bout. Mon coup de cœur ciné de cette fin d’année!