BRIMSTONE – Test Blu-ray
Dans l’Ouest américain, à la fin du XIX siècle. Liz, une jeune femme d’une vingtaine d’années, mène une vie paisible auprès de sa famille. Mais sa vie va basculer le jour où un sinistre prêcheur leur rend visite. Liz devra prendre la fuite face à cet homme qui la traque sans répit depuis l’enfance…
Martin Koolhoven use de belle manière des codes du western tout en y apportant une violence et une dureté qui font de Brimstone un thriller atypique et marquant. On oubliera le passage de Kit Harington (Game of Thrones) mais il faut saluer les performances de Guy Pearce en odieux révérend et Dakota Fanning en victime forte et fragile à la fois… Aussi gênant qu’esthétique, Brimstone est découpé en 4 chapitres qui, pendant 2h30, nous plonge dans ce drame d’une autre époque mais qui peut aussi résonner la notre.
Visuellement c’est du grand art et on profite souvent des grands espaces sauvages de l’Amérique de du 19ème siècle. La tonalité de couleurs est changeante en fonction des chapitres et on note l’omniprésence du feu qui jaillit de l’écran par ses couleurs chaudes et sa luminosité. Le feu symbolise l’enfer et c’est tout le cœur de l’intrigue…
Cette version Blu-ray porte assez bien ces images même si on sent la définition en retrait lors des scènes de nuit ou d’obscurité. En tous cas, les nombreux gros plans sur les personnages sont ciselés à souhait.
Côté audio, la piste VF en DTS-HD Master Audio 5.1 fait le job sans en faire trop. Le film est assez calme au niveau sonore et on profite ainsi des dialogues. Mais quand il le faut (coups de feu, etc..) le caisson de basse se réveille et le surround est bien exploité. Notons la présence d’une piste VF DTS-HD Master Audio 2.0.
Les suppléments comportent des scènes coupées, une galerie photos et la bande-annonce mais surtout un entretien instructif du réalisateur.
Brimstone n’est pas à mettre devant tous les spectateurs (-16 ans). S’il reste un thriller il propose d’assez nombreuses scènes violentes (gore même…). Mais c’est surtout sur la moral que le film nous atteint. C’est un film dur porté par un sujet dramatique où la religion en prend pour son grade. Mais c’est aussi un vrai western très bien amené.
